Quartier chinois à Warorot. Chang Mai. |
Lever 9h00
Véro a bien dormi et récupéré.
Ouf !
On va déjeuner au Blue Diamond, Breakfast Club à trois minutes de l’hôtel.
Petit jardin avec des tables, très agréable.
Deco et prix pour occidentaux.
Ce sera seulement pour ce matin, c’est fermé le dimanche et lundi ça va dépendre de l’heure du van.
Petit déjeuner avec beaucoup de fruits, c’est ce qui doit être le moins cher.
On revient au guest pour se préparer et aller à Warorot marcket, toujours dans l’idée de trouver une robe pour Véro.
Ce genre d’activité, c’est ce qui permet le mieux de connaître les habitudes de vie des gens. Dans ce marché il y a évidemment tout ce qu’on veut et ça déborde de tous les côtés sur les rues avoisinantes.
Des petits restaurants s’intercalent entre les vêtements, les chaussures, les objets usuels. Sur leur stand, la plupart des commerçants mangent leur pad thaï.
Véro se lance dans le coin des robes. Elle peut tout regarder sur le stand, ce n’est pas la préoccupation de la vendeuse de vendre une robe, ou elle le cache bien. Chaque robe est unique dans sa forme et dans sa couleur. Ça va, tant mieux, ça ne va pas, tant pis.
Pas le droit de l’essayer, ou avec une autorisation qu’il faut arracher, mais par-dessus le T-shirt et le short, dans l’allée avec un mini miroir et sans recul pour se voir.
Véro tente plusieurs fois l’essai, avec courage, mais sans succès.
Après toutes ces tentatives épuisantes on va boire un coup dans un bel endroit.
C’est tout proche, ça s’appelle L’Anna Colonial House. C’est une belle maison construite au XIXéme siècle et que le gouvernement essaye de préserver du n’importe quoi de l’architecture actuelle à Chiang Mai.
Après l’entrée, le salon, la terrasse, nous nous installons dans le petit jardin ombragé.
Véro ne souhaite pas encore manger. Je commande un plat et des boissons. Nous passons un grand moment dans le calme et sous la fraîcheur des arbres.
Nous reprenons notre quête de robe en faisant quelques magasins que nous n’avions pas faits tout à l’heure.
Puis de guerre lasse, nous reprenons la direction de l’hôtel en passant par un autre marché : le Somphet Market.
Pas plus de succès.
Avant l’hôtel nous prenons un petit 4h00 qui fait plaisir à Véro, un dessert à la mangue avec une boule de glace coco et du riz sucré qui colle.
Près de la guesthouse, il y a un atelier de ferronerie qui fabrique des meubles métalliques. Les employés font leur soudure à l’arc sur le trottoir.
Ça me fait penser que ce matin à l’angle d’un bâtiment près du marché, il y avait ce qu’on pourrait appeler un atelier de mécanique general, avec tour, perceuse, fraiseuse, au bord du trottoir et ils étaient certainement capable de refaire n’importe quelle pièce dont aurait besoin le mécanicien de Scoot d’à côté.
On se repose un moment avant de repartir pour le marché de nuit du samedi. On prend un tuk tuk.
Arrivés sur place c’est une cohue indescriptible. Sur le canal qui cerne le vieux quartier et de chaque côté, des restaurants improvisés avec cuisines et tables. L’atmosphère est bon enfant car ce sont surtout des Asiatiques en famille qui sont installés aux tables. Je ne peux dire si ce sont des Thaïlandais ou autres, mais ce ne sont pas des occidentaux.
Ça ouvre l’appétit à Véro. On s’installe à une table. C’est très organisé, aussitôt quelqu’un nous apporte une carte avec des plats en photo et une mini explication en thaï et en anglais. On prend chacun une noodle soup chicken, pas de risque, sauf pour le piment, parce qu’elle arrache un peu.
Puis on suit la cohue des badauds dans les rues environnantes. Il y a de tout pour tous.
Le masque fait son grand retour, banal, hygiénique ou couture de toutes les couleurs. Ces derniers ont une curieuse forme de soutien-gorge pour un seul sein.
Il y a même la police masquée. Le gouvernement comme celui du Laos a, pour faire croire qu’il maîtrisait la situation, rendu le masque “recommandé”. La responsabilité retombant sur celui qui n’en porte pas, même s’il y a rupture de stock, même si les masques sont fabriqués en Chine.
En France je suppose que comme la presse explique justement que ça ne sert à rien, il va bientôt y avoir sur les réseaux sociaux, les complotistes qui diront que le gouvernement nous trompe.
Déjà une marchande d’un fruit particulier vante l’efficacité de ce fruit pour échapper au Coronavirus. L’épidémie d’escrocs se répand plus vite que le virus.
On arrive au bout du marché à un temple en argent. C’est un très vieux temple construit dans le quartier où l’on travaille l’argent. Le temple a commencé à être réparé avec de l’argent, puis petit à petit recouvert d’argent.
On revient jusqu’à l’entrée du marché. Un tuk tuk ne veux pas nous prendre parce que le plan de circulation est tellement compliqué qu’il est obligé de faire des kilomètres. Ce qui est vrai. Il nous suffit de traverser le canal et les petits restos, on est dans la vieille ville et tout redevient simple. Un tuk tuk nous ramène sans problème à la guesthouse.
Véro va mieux même si ce soir on est un peu fatigué.
Douche
Blog
Dodo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire