La maison des parents de Loune avec la tyrolienne qui les survole. |
Lever 8h30 à l’instinct comme les animaux.
Petit déjeuner idem, je ré-essaye le café, impossible de
boire un truc pareil pourtant on en a bu du mauvais café, mais là ça fait café nescafé
avec beaucoup trop de nescafé.
On part vers 10h00 après avoir réglé les problèmes
administratifs, comme la banque qui a décidé de modifier la sécurité de son
application à partir du 15 janvier et pour cela il faut que je leur donne un
numéro de téléphone mais comme ce n’est pas le numéro qu’ils connaissent ils vont
valider ma demande en m’envoyant un code par courrier postal. Les assurances
aussi, qui me disent que je n’ai pas signé des documents envoyés par courrier
postal.
Ce sont les petits ennuis quotidien des administrations qui
ne supportent pas qu’on ne respecte pas les règles qu’elles nous imposent.
Direction les cascades
Kaeng Nyul de l’autre côté de la nationale.
De l’autre côté de la nationale ce n’est plus le même monde.
Plus de Coréens et des Lao qui dans leur village et dans leur champ qui bordent
la piste, ressemblent à des gens normaux, c’est dire qui gagnent durement leur
vie comme ils l’ont toujours fait.
Les hommes et les chiens sont plus avenants que les femmes.
Souvent elles sont assises en groupe protégées du soleil sous une sorte de haut
vent. Elles ne bougent pas et nous regardent sans curiosité avec une forme
d’indifférence ou de crainte. Les maisons sont plus authentiques que de l’autre
côté de la nationale, sur pilotis avec des murs tressés de larges bandes qui
pourraient être du bambou. Tout est gris de poussière, aucune couleur dans ces
villages. Seule l’eau des petits étangs semble avoir une couleur bleue.
Il y a eu une tentative de faire de ce site de la cascade un
Blue Lagoon supplémentaire. Les arbres ont été équipés de tyroliennes et de
parcours d’accrobranche. Mais sans Coréens de ce côté-ci tout est déjà ruiné et
c’est tant mieux.
Faire tant de kilomètres pour s’extasier devant une cascade,
c’est le truc tout craché du guide du Routard.
On est quand même dans un paysage, dans une végétation qui
est encore naturelle. Il y a même de très beaux papillons et ça il faut venir ici
pour le voir.
Un couple occidentale-asiatique est devant nous, beaucoup
plus jeunes. Elle se fait des selfies devant la cascade, les envoie, discute
avec ses copines qui viennent de voir les selfies et pendant ce temps on attend
que l’Asie ait liké.
Nous sommes 4, et il faut supporter le narcissisme de Mme.
La balade rattrape la journée d’hier.
On continue la piste sur les conseils du Routard, un peu
technique quand même, Véro fait des passages à pied.
On est perdu chez les Lao et on est content. Belle contrée,
petits villages.
On quitte la piste pour une route goudronnée qui nous fait
traverser un petit canyon creusé par la rivière Nam Po. Le Routard et ses
informations d’il y a 10 ans nous invitait à suivre la piste du canyon. Mais
avec la construction de la route, les parois du petit canyon ont été
déchiquetées et la beauté en est d’autant réduite. Seule chose amusante c’est
que le goudron suit précisément le tracé de la piste ce qui fait des virages
surprenants, des montées et des descentes vertigineuses.
On rejoint la nationale et on revient à Vang Vieng.
On déjeune dans un restaurant back packers, qui propose des
baguettes sandwiches. Pas d’ambiguïté ici le mot baguette correspond bien à du
pain français, c’est la grande spécialité de Vang Vieng. Et la baguette est
bonne, bien craquante.
On retourne chez notre ami pour lui dire au revoir parce
qu’on part demain matin pour Luang Prabang.
On revoit aussi son père et sa mère qui sont très
accueillants, elle nous prépare tout de suite une papaye et le père un café.
Soudain on entend une sorte de sifflement métallique qui
devient de plus en plus fort et l’on voit passer au dessus de la maison un Coréen
sur une tyrolienne. Notre ami nous explique qu’ils ont ainsi acheté tous les
espaces aériens ou obtenu l’autorisation des propriétaires, pour les terrains dans
lesquels ils pouvaient construire du Disney Land pour Coréen adulte. Un autre
sifflement, un Coréen survole la terrasse. Eux aussi ont été sollicités, ils ont
refusé. Mais combien de temps tiendront ils ? Les chinois aussi veulent
acheter leur pauvre terrain et propose des sommes folles.
Un coréen tyrolienne.
Le terrain est au pied d’un de ces pitons karstiques et dans
ces cas là, les chinois prennent les arbres qui les intéressent et ensuite
prenne les roches du piton pour construire la voie ferrée qu’ils font entre le
Nord et le Sud du Laos pour leur propre commerce.
Un coréen tyrolienne.
Entre coréens et chinois, les Lao existeront ils encore longtemps ?
On se dit au revoir, nous nous reverrons peut-être au
retour.
Massage complet d’une heure pour Vero qui lui supprime
toutes douleurs. Moi massage des pieds et des jambes pour attendre Véro, comme
d’hab pas très convaincu.
Lumière de fin de journée sur la rivière c’est un des coins qui
a le plus de charme ici à cette heure de la journée. Grande activité de
bateaux, de lavage de camionnettes, de franchissement à pied de la rivière.
C’est aussi le coin pour la fête chaque soir.
Dans le ciel deux montgolfières et un ULM attendent que le
soleil se couche.
Retour à l’hôtel, on rend la moto et on se repose en
attendant d’aller dîner.
Dîner au night market.
Douche
Blog
Dodo
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