mardi 14 janvier 2020

Vang Vieng. Les cascades.

La maison des parents de Loune avec la tyrolienne qui les survole.


Lever 8h30 à l’instinct comme les animaux.
Petit déjeuner idem, je ré-essaye le café, impossible de boire un truc pareil pourtant on en a bu du mauvais café, mais là ça fait café nescafé avec beaucoup trop de nescafé.

On part vers 10h00 après avoir réglé les problèmes administratifs, comme la banque qui a décidé de modifier la sécurité de son application à partir du 15 janvier et pour cela il faut que je leur donne un numéro de téléphone mais comme ce n’est pas le numéro qu’ils connaissent ils vont valider ma demande en m’envoyant un code par courrier postal. Les assurances aussi, qui me disent que je n’ai pas signé des documents envoyés par courrier postal.
Ce sont les petits ennuis quotidien des administrations qui ne supportent pas qu’on ne respecte pas les règles qu’elles nous imposent.
Direction les cascades
Kaeng Nyul de l’autre côté de la nationale.
De l’autre côté de la nationale ce n’est plus le même monde. Plus de Coréens et des Lao qui dans leur village et dans leur champ qui bordent la piste, ressemblent à des gens normaux, c’est dire qui gagnent durement leur vie comme ils l’ont toujours fait.
Les hommes et les chiens sont plus avenants que les femmes. Souvent elles sont assises en groupe protégées du soleil sous une sorte de haut vent. Elles ne bougent pas et nous regardent sans curiosité avec une forme d’indifférence ou de crainte. Les maisons sont plus authentiques que de l’autre côté de la nationale, sur pilotis avec des murs tressés de larges bandes qui pourraient être du bambou. Tout est gris de poussière, aucune couleur dans ces villages. Seule l’eau des petits étangs semble avoir une couleur bleue.

Il y a eu une tentative de faire de ce site de la cascade un Blue Lagoon supplémentaire. Les arbres ont été équipés de tyroliennes et de parcours d’accrobranche. Mais sans Coréens de ce côté-ci tout est déjà ruiné et c’est tant mieux.
Faire tant de kilomètres pour s’extasier devant une cascade, c’est le truc tout craché du guide du Routard.
On est quand même dans un paysage, dans une végétation qui est encore naturelle. Il y a même de très beaux papillons et ça il faut venir ici pour le voir.
Un couple occidentale-asiatique est devant nous, beaucoup plus jeunes. Elle se fait des selfies devant la cascade, les envoie, discute avec ses copines qui viennent de voir les selfies et pendant ce temps on attend que l’Asie ait liké.
Nous sommes 4, et il faut supporter le narcissisme de Mme.
La balade rattrape la journée d’hier.
On continue la piste sur les conseils du Routard, un peu technique quand même, Véro fait des passages à pied.
On est perdu chez les Lao et on est content. Belle contrée, petits villages.
On quitte la piste pour une route goudronnée qui nous fait traverser un petit canyon creusé par la rivière Nam Po. Le Routard et ses informations d’il y a 10 ans nous invitait à suivre la piste du canyon. Mais avec la construction de la route, les parois du petit canyon ont été déchiquetées et la beauté en est d’autant réduite. Seule chose amusante c’est que le goudron suit précisément le tracé de la piste ce qui fait des virages surprenants, des montées et des descentes vertigineuses.
On rejoint la nationale et on revient à Vang Vieng.
On déjeune dans un restaurant back packers, qui propose des baguettes sandwiches. Pas d’ambiguïté ici le mot baguette correspond bien à du pain français, c’est la grande spécialité de Vang Vieng. Et la baguette est bonne, bien craquante.

On retourne chez notre ami pour lui dire au revoir parce qu’on part demain matin pour Luang Prabang.
On revoit aussi son père et sa mère qui sont très accueillants, elle nous prépare tout de suite une papaye et le père un café.
Soudain on entend une sorte de sifflement métallique qui devient de plus en plus fort et l’on voit passer au dessus de la maison un Coréen sur une tyrolienne. Notre ami nous explique qu’ils ont ainsi acheté tous les espaces aériens ou obtenu l’autorisation des propriétaires, pour les terrains dans lesquels ils pouvaient construire du Disney Land pour Coréen adulte. Un autre sifflement, un Coréen survole la terrasse. Eux aussi ont été sollicités, ils ont refusé. Mais combien de temps tiendront ils ? Les chinois aussi veulent acheter leur pauvre terrain et propose des sommes folles.
Un coréen tyrolienne.
Le terrain est au pied d’un de ces pitons karstiques et dans ces cas là, les chinois prennent les arbres qui les intéressent et ensuite prenne les roches du piton pour construire la voie ferrée qu’ils font entre le Nord et le Sud du Laos pour leur propre commerce.
Un coréen tyrolienne.
Entre coréens et chinois, les Lao existeront ils encore longtemps ?
On se dit au revoir, nous nous reverrons peut-être au retour.

Massage complet d’une heure pour Vero qui lui supprime toutes douleurs. Moi massage des pieds et des jambes pour attendre Véro, comme d’hab pas très convaincu.

Lumière de fin de journée sur la rivière c’est un des coins qui a le plus de charme ici à cette heure de la journée. Grande activité de bateaux, de lavage de camionnettes, de franchissement à pied de la rivière. C’est aussi le coin pour la fête chaque soir.
Dans le ciel deux montgolfières et un ULM attendent que le soleil se couche.
Retour à l’hôtel, on rend la moto et on se repose en attendant d’aller dîner.
Dîner au night market.

Douche
Blog
Dodo












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