vendredi 13 mars 2020

Ambalangoda - Barcelone

La Sagrada Familia. Barcelone 

Lever 
8h00. 
Le jour et le bruit de l’océan pour nous réveiller. 
On déjeune sur la terrasse au premier étage face à l’océan. 
Le petit déjeuner est simple, des fruits, du porridge, une omelette, du beurre et des toasts. 

On va chez Edwin le photographe pour faire des tirages. 
La conversation porte inévitablement sur le coronavirus. 

On règle le solde de la location de la voiture. On aura fait en moyenne 128 km par jour. 

Pour faire les sacs ça va, tout rentre. 

On va déjeuner à pieds au resto qui est juste avant le pont et où ils servent toujours des plats trop copieux. Lorsqu’on leur dit, ils répondent que les cinghalais mangent énormément. 
C’est comme d’habitude beaucoup trop. 

On revient à l’hôtel pour boucler les sacs et nous reposer, car la nuit va être longue. On décolle à 21h00 et on atterrit à 6h50 à Barcelone avec une escale à Abu Dhabi. 

A 15h30, le chauffeur est là. On charge les bagages et on file vers l’aéroport. 
Le chauffeur, malheureusement, conduit vite et d’une manière qui n’est pas faite pour nous rassurer. Il conduit à 100 sur l’autoroute comme s’il conduisait en ville. Il colle les voiture et déboîte au dernier moment pour les doubler avec un coup de volant qui nous soulève la poitrine à chaque fois. 
Quelques frayeurs sur les 162 km, on est content d’arriver. 
Le chauffeur, qui est en fait le propriétaire de la voiture nous fait tout une scène pour qu’on lui paie 2000 rps pour mettre la jauge d’essence au même niveau que lorsqu’il nous a confié la voiture. Je sais que par rapport à la somme demandé ça va faire beaucoup plus, ça fait trois semaines que je fais le plein. 
On lui donne ce qu’il nous extorque, l’expérience me permet de dire que les choses se finissent souvent comme ça au Sri Lanka. Dès qu’ils voient que le porte monnaie s’en va, ils n’ont plus de retenue et essaie de nous faire raquer un maximum. 
Après, c’est toute la procédure habituelle dans cet aéroport. 
Pour entrer, montrer billets et passeports et immédiatement, passer tous les sacs au scan. 
Ensuite changer les roupies en euro. Enregistrement des sacs tout se passe bien. Il n’y a plus qu’à attendre l’ouverture de la porte. 
Dès qu’on nous l’annonce, on repasse les sacs de cabine au scan et on va s’asseoir dans la salle d’embarquement. 
Ce n’est pas très long. 
Un bus nous emmène à l’avion, un A321-200 qui fait neuf. 
Le vol de 4h50 nous a paru long parce qu’il faisait une chaleur à crever dans la cabine. 

20200313-Abu Dhabi-Barcelone. 

Atterrissage à Abu Dhabi, long voyage en bus pour atteindre les salles de police, de sécurité, et d’embarquement pour Barcelone. L’avion est un Boeing 787-9. 
Suite à l’épidémie de coronavirus, ils nous ont proposé de n’être que deux sur une rangée de trois sièges, on pouvait même prendre la rangée de trois pour soi tout seul. 
C’est un système d’enchères qui démarre à 50 euros. On a mis 50 euros pour n’être que nous deux sur une rangée. Il n’y a pas dû y avoir d’enchères supérieures, car ils ont pris en compte notre offre. 
On est entouré d’Espagnols qui rentrent dont ne sait où. 
On attend, puis on part avec une heure de retard. 
Dans ce gros avion, le vol se passe bien. Vero peut dormir sur deux sièges. 
Le soir, un mauvais sandwich, et le matin un mauvais breakfast basse calories pour moi, et un plus normal pour Véro. 
Atterrissage à Barcelone, on est étonné de voir qu'aucune précaution n’est prise pour recevoir des passagers qui viennent on ne sait d’où. 
Un gentil taxi nous emmène à l’hôtel Ayre Hôtel Caspe, en nous commentant les rues que nous empruntons et les monuments sur notre route. 

Après tout ce que nous avons vu, l’hôtel nous paraît très bien. 
On arrive à 9h30 et l’accueil est sympathique. En principe ils ne donnent les chambres qu’à 13h30, là ils ont une chambre de prête et ils nous permettent de nous y installer immédiatement. 
On voit tout de suite les défauts, malgré toutes ses qualités, un seul petit meuble pour poser un bagage, rien pour accrocher à la salle de bain, et la clim qui ne fonctionne pas. Pour la clim le responsable nous expliquera qu’effectivement elle ne marche pas l’hiver, mais qu’elle peut chauffer. C’est pour ça qu’on crève de chaud dans la chambre. Il nous dit le mieux c’est de l’arrêter. 
Il faut qu’on réalise qu’on est revenu sur un continent où il fait froid. 

Après l’installation, on part faire un tour dans le vieux quartier entre l’arc de triomphe et la cathédrale. 

On se balade, Véro trouve des ballerines, puis on s’arrête à la terrasse du petit restaurant, le Quillo, je pose le sac à dos sur un fauteuil et Véro pose sa banane sur un autre. 
On commande un repas qui est plus copieux qu’on ne l’aurait souhaité. 
On discute, jusqu’à ce que des cris que nous ne comprenons pas soient poussés par les gens de la table d’à côté. Leurs cris disent le sac, le sac, lorsqu’on comprend le voleur et deux complices courent déjà et disparaissent dans une ruelle proche. Je les course, mais on n’a pas le même âge et à trois comment savoir lequel a le sac. Un jeune homme m’aide en questionnant des gens dans la rue qui nous indiquent la direction prise, mais il est trop tard. Je reviens auprès de Véro. Trois agents de police lui demandent comment ça s’est passé. Véro leur dit qu’il n’y avait presque rien dans sa banane, des écouteurs, un chargeur et des copies de nos passeports. Son téléphone n’était pas dans la banane. Ouf ! 
La police pense qu’ils vont se débarrasser de la banane, et avec un peu de chance quelqu’un la retrouvera. Avec les copies de nos passeports, ils la remettront au Consulat. 
Trois mois de voyage sans vol, et de retour en Europe la première demi-journée on se fait voler. 
On veut tellement ne pas payer pour les immigrés, qu’on paie finalement de cette manière. 

On rentre à l’hôtel pour se reposer. Il fait encore chaud dans la pièce. En fait, on a déjà connu ce phénomène, lorsqu’on revient comme ça gorgés de soleil, pendant plusieurs jours, on garde en nous toute cette chaleur qui finit par diminuer de jour en jour, jusqu’à ce qu’on ait beaucoup plus froid que tout le monde. 
Comme on a chaud, on décide de ressortir avec nos nus-pieds car on ne supporte pas d’avoir les pieds emballés dans des chaussettes et dans des chaussures. 
On va voir la Sagrada Familia, cette folie architecturale devant laquelle on ne peut que se sentir petit, et sans imagination. 
On s’arrête malgré l’air frais, une vraie clim, boire une Estrela sur le côté de la Sagrada Familia. 
L’Espagne ou la Catalogne, nous étonne toujours lorsqu’on voit tous ces groupes de copines de tous âges, boire, manger des tapas, rire et discuter ensemble. 
On retourne à l’hôtel et on décide d’y dîner. C’est ce qui est le plus simple. 
Compte tenu du repas de midi, on se contente d’un plat ce soir. 

Cette fois c’est fini, parce que demain on est vraiment chez nous, sauf aventure imprévue comme en décembre où le chauffeur ne voulait pas partir de Toulouse parce qu’il s’était engueulé avec une passagère qui n’avait pas entièrement tort. Après le chauffeur boudait, et il avait fallu le convaincre de nous emmener à Barcelone, ça avait quand même pris trois heures. 

Douche 
Blog 
Dodo. 


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