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| Mirissa beach |
On a réussi à dormir jusqu’à 8h00.
La chambre est mieux protégée du jour.
On prend notre temps, et nos amis nous disent qu’ils se sont mis en route.
On informe le gestionnaire de l’hôtel de leur arrivée, ça ne semble pas poser de problème.
Ils vont arriver d’ici une demi-heure.
Ils arrivent alors qu’on est en train de finir notre petit déjeuner.
Je vais les accueillir et le taulier fait une tête bizarre, me dira Vero, et il lui demande si ce sont des Sri Lankais.
Dès qu’on veut aller dans notre chambre pour leur montrer comment nous sommes installés, le taulier s’y oppose et nous dit que c’est le règlement.
L’aîné des petits garçons ne comprend pas, et de rage, jette son livre par terre.
Avec Véro, on se prépare vite pour les emmener rapidement à la plage afin de leur faire oublier le racisme ou la ségrégation dont ils viennent d’être victimes. A neuf ans et six ans, ça leur apprend le monde dans lequel ils vont vivre.
Les vagues les impressionnent, petit à petit ils se familiarisent et rapidement s’éclatent.
On est tous dans l’eau. Puis, revenant vers l’endroit où on a posé nos affaires, on s’aperçoit que le teeshirt rose de Véro a été emporté dans un arbre par un petit singe.
Tous les gens autour regardent. Véro va demander au Life guard s’ils n’auraient pas une longue tige pour essayer de décrocher son teeshirt que le singe a laissé, suspendu à une haute branche.
Elle revient avec une longue tige en aluminium et un mec grand essaye, mais la tige est trop courte.
Je décide donc de monter dans l’arbre jusqu’à une certaine hauteur, et avec la tige j’arrive à toucher le teeshirt, mais la tige est souple, je la tiens d’une seule main et au niveau du teeshirt, elle ondule.
J’entends en même temps tous les balaises de la plage, entre 20 et 30 ans, qui me crie : higher, higher…
Et tout d’un coup, je me dis, c’est quoi ces jeunes cons de touristes qui laissent un vieux de plus de 70 ans grimper à l’arbre, et qui l’encouragent ?
Le teeshirt ne tient plus que part un point. Mais avec les ondulations et la fatigue, je n’arrive plus à être suffisamment précis pour le soulever. D’autant que pendant toute cette opération, je dois en plus écarter le singe qui veut récupérer son bien.
Heureusement, un jeune cinghalais à qui on a loué des planches pour les enfants, vient à ma rescousse. Il grimpe sur un arbre voisin, je lui passe la perche, il réussit à décrocher le teeshirt, mais en tombant, il s’accroche à une branche plus basse. Je peux monter un peu plus haut faire fléchir la branche et récupérer le teeshirt.
Le jeune cinghalais, m’explique que c’est un singe sauvage qui a été capturé à l’intérieur des terres pour être dressé et il s’est enfuit de chez le dresseur, et maintenant il est là sur cette plage. Il n’y a pas d’autre singe. Il donne au singe une tranche d’ananas.
Vagues et glisse terminées, on va déjeuner au Coral Beach Hôtel qui est un hôtel à l’extrémité Nord de la plage. En 2007 ou 2008, on y est venu avec des gens de connaissance. Ce sont toujours des cinghalais qui ont cette petite affaire qu’ils gèrent eux-mêmes, et ils l’ont agrandie.
Puis, on va complètement au Sud de la plage, côté rocher aux perroquets.
Les grands marchent sur la plage, les enfants suivent dans les vagues qu’ils adorent.
Escalade du rocher aux perroquets qui permet d’avoir un coup d’œil sur la plage et sur la côte.
On revient de la même façon, grands sur la plage, enfants dans les vagues.
Les enfants peuvent prendre une douche sur la plage, puisqu’ils n‘ont pas le droit de venir à notre hôtel.
Puis on ramène tout le monde à Polhena.
On se quitte. Les enfants réalisent seulement qu’on ne se reverra pas demain, qu’on ne se reverra plus au Sri Lanka, qu’on se reverra peut-être en France.
Cette journée au soleil nous a fait prendre des couleurs.
Retour et bière sur la plage au Coral Beach Hôtel. Musique des années 70-80.
Ce soir on va dîner chez les gens qui se sont montrés sympathiques avec nos petits amis.
Poisson, crevettes, calamars, crabe.
Face à l’océan, ça ressemble aux vacances.
Retour à l’hôtel.
Douche
Blog
Dodo.
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