mercredi 4 mars 2020

Kurunegala-Colombo-Mirissa.

Mirissa côté route.

Lever 7h30, il faut que je déplace la voiture parce que les loueurs d‘autorickshaw partent. 
On déjeune avec une Canadienne et un Néozélandais qui font la route à vélo.  
Ce matin ils partent pour Kandy, par la route des containers, les pauvres. 
Ils ont commencé leur petit déjeuner, des fruits et de la bouffe cinghalaise. 
Véro demande si on ne pourrait pas avoir du pain, du beurre et de la confiture et ça ne pose pas de problème, tout arrive, ce qui fait rire la Canadienne d’étonnement. 
Le patron tourne autour de nous pour savoir si tout va bien. Il tourne tellement que je dis, on dirait une mouche, rire de la Canadienne. C’est vrai que son compagnon de vélo est du genre sérieux. 

Tout est prêt pour le départ, la note inclut le repas du soir, ce qui est une bonne surprise. 
On récupère la route pour Colombo, et Google maps nous réserve comme toujours, des routes inattendues qui finissent par nous amener à l’aéroport, pour prendre l’autoroute 
Un peu d’hésitation à l’entrée de Colombo, parce que des routes sont en construction et qu’elles n’apparaissent pas encore sur le plan. 
Dans Colombo, comme rien n’a changé tout est parfait et à part les embouteillages, on arrive vite à notre destination, qui est l’ONG “Save the Children”. 
On vient les relancerparce qu’ils ne nous ont pas fixé de rendez-vous depuis quinze jours et qu’ils n’ont pas répondu à notre mail de relance. 

11h30, des gens sortent  et entrent dans le bâtiment, on se dépêche. 
Le gardien téléphone à la personne qui nous a reçusil y a quinze jours. 
Elle ne veut pas nous recevoiril faut prendre un rendez-vousC’est du Kafka, parce qu’on est  parce qu’on n’arrive pas à avoir un rendez vous. 
Comme les personnes présentes sentent qu’on ne bougera pas, ils réussissent à faire venir notre interlocutrice d’il y a quinze jours. 
Elle, pas très contente et aussi péteuseelle a parait-il donné les informations à une personne chargée de ces problèmes. 
Nous on n’a pas de réponsesimplement un petit bout de papier avec un prénomAlors elle complète le bout de papier d’un numéro de téléphone, le sien ou celui de la personne responsable, et comme Véro insiste elle donne son mail. 
Puis royaleelle dit envoyez moi les documents que je n’ai pas reçuspensant ainsi gagner du temps en renvoyant la balle dans notre camp, alors Véro lui dit, on va le faire tout de suite, elle lui fait taper son adresse mail sur son téléphone pour qu’il n’y ait pas d’erreur, et elle envoie en lui disantça y est c’est faitvous avez les documents. La balle est dans son camp. Pour enfoncer le clou, on lui montre à nouveau la première page du rapport que “Save the Children” avait commandé sur les adoptions illégales en 2006 et qu’elle devait rechercher. A son air dépité d’avoir à faire à de tels emmerdeurs, on voit bien qu’elle n’a rien fait. 
Elle nous jure, pourvu qu’on parte, que nous aurons des nouvelles et notre rendez vous avant le 12 mars. 
On part. 
C’est navrant qu’une ONG se comporte comme une administration, mais c’est inévitable pour les grosses structures. Les petites ne valent pas mieux, car au bout du comptece qui devient primordial c’est le bon fonctionnement de la structure, leur finalité n’est que de  justifier les demandes de fonds pour faire fonctionner tout ça. 
Je ne sais pas ce qui sauve les enfantscertainement les réunions et les rapports non lus. 

On déjeune de l’autre côté de Galle Road dans un resto pour locaux, pas si mal. Byriani pour échapper à l’inévitable rice and curry. 

Google maps nous emmène sans problème à l’autoroute. 
Plus que 100km. 
Arrêt sur l’unique aire d’autoroute pour boire un coup. 
C’est amusantc’est plein de restos Sri Lankais puis de grandes enseignes comme Pizza Hut, des bistrots de jus de fruits et le plus important sur une aire d’autoroute, des toilettes. Enfin à l’extérieur une station service. 
On arrive à Mirissa vers 16h00. 
On est bien accueilli à l’hôtel, tout le personnel nous reconnaît et semble heureux de nous revoir. On leur avait dit fin décembre qu’on repasserait début mars, mais ils n’y croyaient pas et ils avaient raison parce que même nous, on n'était pas certain de revenir.  

Bain dans l’océan indien. Il y a beaucoup moins de monde sur la plage que pour Noël. L’océan mange la plage, le soleil se couche bien plus au nord,  c’est sans doute la saison. 

Pause et installation. 

On revient sur la plage pour boire une bière et dîner. 
Spaghettis malheureusement au ketchup, sinon bien. 

Retour à l’hôtel. 

Aujourd’hui on arrête de voyager, on prend des vacances à Mirissa. 

Douche 
Blog 
Dodo. 


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