Le marché de Galle. |
Lever 8h00
Dernier petit déjeuner.
Il va falloir lever le camp.
Préparer les sacs, pour ça on a le bon tempo.
Comme il faut rendre la chambre à 11h00, on en profite pour prendre une heure de repos, allongés à ne rien faire.
On sait ce qui nous attend. On a rendez vous à Galle entre 15h30 et 16h00. On y sera vers midi et on va crever de chaud.
On charge la voiture sans aide. Je pense qu’ils ne nous aiment plus trop depuis qu’ils ont cru qu’on pouvait avoir des amis cinghalais.
On arrive à Galle vers midi.
On fait une reconnaissance du lieu où l’on doit aller. Google maps ne nous aide pas vraiment en complexifiant le trajet. Je me souviens du trajet que nous avons fait avec le bijoutier argent, parce que ce sont des rues que nous connaissions déjà.
On retrouve sans problème la grande avenue de laquelle s’échappe l’étroite ruelle qui mène à notre lieu de rendez vous.
Il faut passer la voie ferrée et la ruelle est à quelques centaines de mètres sur la droite.
On la voit au dernier moment. On est du mauvais côté il va falloir faire demi-tour. C’est la sortie des écoles. C’est comme chez nous en pire, parce qu’en plus des voitures des parents, des scooters, il y a quantité d’autorickshaws qui viennent prendre les autres enfants.
C’est toujours le gros embouteillage, parce que l’intelligence des conducteurs de n’importe quel engin, c’est de passer avant les autres. S’il n’y a de la place que pour une voiture, chacun veut passer quand même, et on se retrouve face à face à attendre que la situation se débloque grâce aux véhicules périphériques.
En le prenant à la rigolade, ça devient un jeu.
Au retour, on peut se garer devant la ruelle pour chercher l’information qu’on pourrait donner à Google maps. On est à l’emplacement de l’annexe de l’Alliance française de Matara, au 196 de l’avenue.
Super, on reviendra pour 15h00.
Direction le centre de la ville moderne. En tournant un peu, on réussit à se garer près du centre.
Cette ville moderne est une ville à l’architecture horrible. On a l’impression que les activités se sont installées là, n’importe comment.
On va voir le vrai marché. Il est construit sous une halle à double colonnades dans le style hollandais de Galle. Son toit de tuiles rouge a été remplacé par des plaques de fibrociment riche en amiante. Comme on en voulait plus en Occident, il fallait bien les refiler à quelqu’un. Après on nous vend à nous, des discours sur l’écologie franco-française.
Le marché est presque vide car il est tard. Il y a encore des marchands de légumes, de fruits, d’épices.
Le marché jouxte un temple bouddhiste flanqué d’un dagoba et d’un grand bouddha orange debout.
De ce côté du marché, il y a un petit resto où nous avons souvent déjeuner. On y va.
Dès l’arrivée ce qui caractérise ce resto, c’est l’odeur et pas une odeur de viennoiserie. Ça rappelle des souvenirs de coups de chaud dans Galle, de fatigue et de soif.
Sur la porte d’entrée, il y a un macaron qui représente un visage de femme voilée de noir avec le visage caché et barré pour signifier une interdiction d’entrée aux femmes voilées.
A l’intérieur c’est comme un petit snack. On demande ce qu’on veut en choisissant ce qu’il y a dans la vitrine. Il y a tout ce que les Cinghalais mangent car ce n’est pas du tout fait pour les touristes. Il n’y a que nous d’ailleurs, et on est l’objet d’une curiosité bienveillante.
Tous ceux ou toutes celles qui nous adressent des sourires, ne se doutent pas que nous sommes de vieux clients.
Pas de clim mais il y fait bon car le resto est sous les branches d’un arbre qui le garde à l’ombre.
On passe un moment.
Vers 14h00 on part faire les magasins. Toutes les femmes dans la rue déambulent sous des parapluies qui servent de parasols.
On fait cinq ou six magasins jusqu’à 15h00. Véro ne trouve rien.
On prend la route de l’orfèvre, grâce à notre repérage ça ne pose pas de problème.
On boit un jus d’ananas dans un petit bistrot en face, histoire de faire une pause technique.
Puis on va chez le bijoutier la bague est prête. Ils n’ont pas pu mettre la pierre que Vero avait choisie, une tourmaline verte car la pierre s’est cassée au montage, ils ont mis à la place une topaze bleue. C’est très réussi. On prend la bague et on prend la direction d’Ambalangoda.
Ça roule bien et on arrive vers 17h00 à la guesthouse.
Sur cette route que nous avons prise des dizaines de fois, dans les deux sens, rien n’a vraiment changé. Les vieux temples bouddhistes ont été repeints en blanc, ce qui leur enlève le charme du temps. Ça fait du faux vieux et du faux moderne.
On s’arrête au Green Parrot récupérer mon sac, que nous avions laissé pour faire notre tour dans le Nord, avec tout ce qui n’était pas indispensable.
On arrive à la guesthouse.
C’est une maison qu’on connaît bien car elle est mitoyenne avec la nôtre. L’ancien proprio était chiant et jaloux de tout.
Les nouveaux proprios sont des jeunes qui ont envie de faire quelque chose. Ils ont démarré au début de l’année et voilà le coronavirus. Bonne chance à eux.
On s’installe dans la chambre pas très grande, mais avec tout ce qu’il faut pour qu’on soit bien.
On boit une bière sur la plage en regardant le coucher du soleil. Des locaux et des touristes disputent une partie de volley-ball.
Lorsque la nuit arrive tout le monde s’en va et on reste avec notre bière, un calme absolu, les lamparos posés sur l’horizon.
Puis on remonte pour dîner.
Là on est franchement étonné parce que l’on voit tout de suite qu’on a affaire à un vrai cuisinier. Depuis trois mois c’est la première fois que l’on mange un plat vraiment cuisiné. Un poisson parfait et des ingrédients qui viennent apporter des goûts et des saveurs, du craquant et de l’acidité.
Super, on félicite le cuisinier. Il a été formé en Allemagne.
Sur la terrasse on retrouve le bruit de l’océan, de la route, et du train.
Douche
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