mardi 10 mars 2020

Weligama

Weligama

Lever 8h00 
Petit déjeuner 9h00 
Rien de bien particulier dans cette guest house, comme d’habitude, ce qui parait super, finit par être lassant. 
Tout est sans surprise, ils ont fait deux formations, l’une intitulée : “Quoi qu’il arrive, souriez”. L’autre formation, qualité ISO 9001 avec la fiche service intitulée : “Servez tout le monde de la même façon”. 
Le problème, c’est que nous ni personne n’est tout le monde et qu’on ne veut pas de cette uniformité qui met tout le monde au même niveau. 

Bain, depuis samedi, il fait de plus en plus chaud et ce moment du bain est le bienvenu. Un vent de Sud Est nous rafraîchit dès que la vague est passée et nous a laissé les épaules à l’air. 
La saison s’avance et il y a de moins en moins de monde sur les transats et dans l’eau. 
On marche pour se sécher et égoutter nos maillots. 

De retour à l’hôtel je vais récupérer le linge et le journal cinghalais qu’on a commandé. 
L’homme du linge ne lave pas, les femmes sont là pour ça. Il pèse le linge, parle anglais et encaisse. 
Je lui demande s’il sait s’il y a des réparateurs de chaussures à Mirissa. Cordonnier, me semblait un bien grand mot pour des gens qui travaillent dans la rue. 
Ici ,à Mirissa il n’y a rien. Il faut aller à Weligama Town à l’arrêt des bus et là, côté marché il y a une dizaine de réparateurs. 
Je passe prendre le journal qu’on avait commandé. Ce ne sont plus les mêmes personnes. Un handicapé en fauteuil semble tenir la boutique avec deux jeunes garçons. Heureusement ils finissent par appeler celui à qui on a commandé le journal. 
Je reviens à l’hôtel. Véro fait des sauvegardes sur les différents disques externes. 
Je lui dis pour Weligama, et on décide d’y aller déjeuner. 

Weligama, les informations sont bonnes avec un peu d’expérience de la vie au Sri Lanka. 
Après avoir garé la voiture près de la gare des bus, on va du côté marché et on voit l’alignement des réparateurs de chaussures, de parapluie ou tout autres objets du quotidien. 
J’ai acheté ces nus-pieds de marque à Bangkok et je les porte depuis le 17 février et ils ont déjà un problème de couture. 
Impensable de les faire réparer en France, ici, pour 50 cts d’euro tout est Ok et en moins de cinq minutes. 
Ces gens ont un vrai savoir-faire, ce n’est pas la première fois qu’on utilise leurs compétences. Les fabricants de chaussures devraient utiliser ces compétences,  plutôt que de tout confier à des machines. 

On va sur la nationale, et on gare la voiture près d’un Family Restaurant. 
On en profite pour déjeuner. 
Pas terrible et pas très bon marchémais on a commandé à la carte plutôt que de prendre le buffet curry. 

Ensuite on fait une grande balade sur la plage de Weligama. 
On voit deux Kitesurfers qui se débrouillent pas mal, mais ne maîtrisent pas encore complètement leur voile. Ils sont plus souvent dans l’eau que hors de l’eau. 
Weligama est une plage pour les apprentis surfeurs et peut-être aussi pour les apprentis kitesurfeurs. 
C’est une plage curieuseelle ne descend pas vers l’océan mais monte légèrement. 
Cette plage a bien changé. Il y a toujours les bateaux katamarans affalés sur le sable. 
Des restos et bistrots se sont installés sur la plage, et c’est ça qui est nouveau. Peu, pour ne pas dire pas de clients.  
On est sollicité pour manger ou boire un coup. 
On marche jusqu’à l’île de Taprobane dont on peut louer la maison pour 2000 euros par jour avec un personnel stylé. 
On y pense pour nos vieux jours. 

On revient prendre la voiture pour aller sur la partie Nord de la baie,  il y a un port dont tous les bateaux sont au mouillage. 
Lorsqu’on arrive à Weligama par le Nord, il y a juste avant la baie un grand virage à 90 degrés et on débouche sur tous ces bateaux au mouillagesi c’est en fin d’après-midi, on voit chaque bateau éclairé par le soleil qui décline. 
Nous sommes en fin d’après-midi, c’est pour ça qu’on y va. 
Depuis quelques années, ils ont construit une petite halle pour que les pêcheurs vendent les produits de leur pêcheIls ont construit aussi un ponton pour faciliter le déchargement des bateaux au mouillage. 
Tout ça n’a rien enlevé au charme du lieu. 
Nous allons dans la petite halle voir les produits de la pêche qui sont en train de se vendre au plus offrant. Des thons et des mullets de toutes les tailles, des rougets, des calamars… 
Certains écaillent les poissonsd’autres les recouvrent de glace. Des autorickshaw reculent pour charger ce qui a été vendu 
Nous passons au milieu de cette activité, en faisant attention de ne pas glisser sur le sol carrelé et mouillé. 
Un homme nous aborde pour nous dire qu’au pied de la hallecôté océanil y a des tortues parce que les pêcheurs ont jeté des petits poissons à l’eau. En effet cinq ou six tortues tournent auprès des enrochements du bord, et sortent par moment leur tête hors de l’eau. 
On va au bout du ponton. Il y a un Indien qui nous aborde évidemment. Il est de Mumbai et il est venu passer une semaine au Sri Lanka. Lui aussi est scotché par la beauté du lieu. 
Il demande à Véro de l’aider avec ses mains à allumer une cigarette parce qu’il y a beaucoup de vent. Il lui précise quand même que c’est une clope normale. 
Puis il nous propose des bananes. On revient, et on suit un petit sentier qui borde la côte car d’autres bateaux sont aussi au mouillage vers l’extrémité Nord de la baie. 
On revient à la voiture et on rentre. 
Je laisse les clés à l’hôtelier pour qu’il la gare. 
Véro se lave les cheveux parce qu’ici la douche est bien et qu’on ne sait pas ce qu’on aura demain à Ambalangoda. 

On vient sur la plage passer notre dernière soirée de vacances. 

Bière face à l’océan indifférent à notre présence et à notre départ imminent. 

Dîner spaghettis. 

Retour à l’hôtel. 

Douche 
Blog 
Dodo. 


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