Mirissa. |
Lever 8h00
Petit déjeuner 9h00
Notre hôte évite d’avoir à nous parler, et nous fuit suite à son attitude d’hier.
Bain, l’océan remue un peu plus que d’habitude, c’est la pleine lune qui arrive.
Ici, tout le monde est sensibilisé à la pleine lune. Sur le calendrier c’est un jour marqué en rouge comme un jour férié. C’est un jour où l’on ne vend pas d’alcool et où l’on ne doit pas en boire.
Aujourd’hui, on a pris un sac pour mettre nos affaires et pouvoir l’attacher afin que notre ami le singe ne soit pas tenté.
Retour à l’hôtel, notre chambre n’est pas prête, ils sont en train de la finir. On attend un peu dans le hall.
On décide de rester un jour de plus, parce qu’on pense que Save the Children ne nous recevra pas.
Véro va les appeler demain, mais comme c’est Full Moon Day, ils peuvent très bien ne pas travailler. Il faudra alors les appeler Mardi, et ce sera trop tard sauf pour le 12.
On part racheter des datas pour nos téléphones.
Tous les opérateurs arnaquent, par exemple en France, pourquoi faut-il payer alors qu’on n’est pas là ou alors qu’on ne passe pas entièrement le forfait.
Ici, ils nous vendent obligatoirement des unités et des datas pour les appels de nuit, entre minuit et six heures du matin.
Ce qui fait que tout le monde rachète des communications de jour, et cumule des quantités extravagantes de communications de nuits.
On prend une petite route pour s’éloigner de la nationale et voir un autre coin de Mirissa. C’est en fait le début de la route du port.
On trouve un petit resto ombragé. Les gens sont sympas. On prend un fried rice et une salade de fruits.
Puis on va chez le marchand de journaux. Pour acheter un journal local écrit en cingalais.
Il l’aura demain, mais demain c’est Poya Day, il n’ouvre donc que de 7h00 du matin à 8h00 du matin. On lui dit qu’on viendra mardi.
On rentre à l’hôtel pour se reposer, car il fait très chaud, tout le monde nous le dit et notre quantité de transpiration nous le confirme.
Vers 5h00 on part marcher sur la plage, rocher des perroquets puis retour dans l’autre sens.
C’est l’heure de la bière qu’on prend avec des cacahuètes grillées qu’on a achetées dans la rue.
Devant nous sur la plage un surfeur se fait enlever des épines d’oursin par des locaux. Bon courage, puis il part en boitillant.
C’est dimanche et les locaux ont débarqué, ce qui est très sympathique. Comme demain c’est Poya Day, ça leur fait un grand week-end.
Ils se baignent en famille. Les femmes toujours habillées.
Il fait nuit, et ils sont là devant nous, assis dans l’eau sur le bord de la plage.
On va de la bière au resto par la plage.
Aux deux extrémités de la plage le prix de la bière passe de 500 rps à 350 rps ce qui nous fait une économie de 75 cts d’euro. Ce n’est pas pour l’économie, mais pour le principe car la bière dans les débits autorisés doit coûter moins de 100 rps.
On ne peut admettre ou du moins nous n’admettons pas que sous prétexte que 660ml de bière à 2,50 euros c’est pas cher pour nous, il faut accepter de payer ce prix.
C’est le problème des touristes, c’est pas cher pour eux alors ils acceptent tout. D’une année sur l’autre c’est donc toujours plus cher, alors qu’au Sri Lanka les prix sont fixés et marqués sur le produit ou la bouteille.
Au bout du compte un rice and curry qui vaut cent et ce n’est pas le premier prix est vendu ici mille aux touristes.
On dîne au resto le plus proche de l’hôtel et c’est aussi parce que les gens qui y travaillent sont sympas.
Tous les jours on passe par chez eux pour accéder à la plage et ils n’en font pas une histoire. D’autres nous ont jetés.
Voilà pourquoi on accepte de payer dix euros nos repas qui pourraient valoir seulement cinq ailleurs.
Retour à l’hôtel.
Aujourd’hui, c’était une journée de récupération après les deux jours passés à la plage avec des enfants.
Douche
Blog
Dodo.
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