lundi 9 mars 2020

Galle.

Galle. Dutch fort.

Lever 8h00
. 
Petit déjeuner 9h00 

L’hôtelier nous informe qu’il va y avoir une Perahera vers midi. C’est un défilé avec des danses. 

Coup de fil du bijoutier de Galle, rendez-vous à 13h00 devant le marché des fruits.  
On va quand même se baigner. Il fait un temps superbe. Il n’y a pas d’air et la chaleur est déjà forte. Compte tenu de cette chaleur, je pense trouver l’eau fraîche et pas du tout. 
Les vagues sont douces, même si quelques une tapent fort sur le sable. 

On revient à l’hôtel pour se préparer pour aller à Galle 
On part, la Perahera n’a pas commencé on peut encore circuler. 

On arrive pour 13h00 au marché aux fruits. 
C’est un joli petit marché sur la route de Mataraabrité sous une petite halle à double toit couvert de tuiles rouges. 
Ici, le touriste trouve tous les fruits de l’île. Il est amené par son guide qui lui déconseille les vendeurs qui ne lui reverse pas de com. 
S’il achète des fruits, que va-t-il en faire dans son hôtel ? 
A une centaine de mètres, à l’intérieur, il y a le vrai marché pour les habitants, avec les fruits pour locaux. J’admets que de pénétrer dans cette partie de Galle, c’est décourageant. Il y fait toujours très chaud et ce n’est pas agréable d’y marcher. Pourtant c’est la vraie ville. Le Fort c’est la ville UNESCO, où tout doit être fait selon un cahier des charges. C’est la ville musée. 

Notre bijoutier arrive. Je dois le suivre, lui en scooter dans la circulation de Galle, pour finir dans une minuscule rue en pente dans laquelle, il faut rentrer les rétroviseurs pour passer entre les murs. 

On arrive dans une maison-atelier sur les hauteurs de Galle. J’aime bien cette partie de Galle que personne ne connaît, car c’est à la fois résidentiel et plein de petits ateliers discrets, qui fournissent les commerçants du Fort. 

Une chaleur éprouvante dans l’atelier où normalement travaillent douze personnes, mais aujourd’hui il n’y a que le patron, c’est Poya Day, la pleine lune. 
C’est un homme assez grand, vêtu d’un sarong et torse nu. 
Il ne peut mettre de ventilateur, à cause de la poussière d’or. 

Véro veut changer une pierre cassée sur une bague en or. 
On passe dans une autre pièce. Le patron, assis derrière un bureau, ne nous montre plus que son torse recouvert de long poils jaunes et blancs. 
Il sort d’un tiroir, l’une après l’autre, des enveloppes contenant de petites pierres taillées, chacunes de différentes couleurs, pour en trouver une de la taille de celle qui est cassée.  
Saphir bleu, saphir rose, tourmaline. 
C’est une tourmaline qui fera l’affaire. Ouf !!! 
La bague sera prête mercredi vers 15h00. 

On repart pour aller chez le bijoutier-argent récupérer les travaux qu’on lui a donnés. 
La porte blindée s’ouvre plus vite, ils nous attendent. Le grand père et le déambulateur n’ont pas changé de place. Une femme téléphone pour que toute la maison entende. 
Dans le bureau, toutes les pièces nous attendent. Véro est contente du travail réalisé. 

On va au Fort pour déjeuner mais aujourd’hui dans un lieu plus modeste que la dernière fois, au 
Fort Inn Restaurant, dans une transversale. 
Véro demande pour se laver les mains. 
Lorsqu’elle revient, elle me dit : je suis allée me laver les mains à la cuisine, c’est qu’il ne doit pas y avoir de toilettes. 
Je vais donc demander les toilettes. 
C’est au deuxième étage gauche. 
C’est leurtoilettes. Il y a bien un lavabo mais pas de savon, seulement un tube de dentifrice et une brosse à dents. Je me suis seulement passé les mains sous l’eau sans utiliser le dentifrice et la brosse à dent. Véro avait raison. 
On mange chacun wrap chicken. 
Le wrap est devenu international. 

Puis on va manger une glace en face au café Il Gelato 
Les glaces sont très bonnes, et même prix qu’en France. Des cinghalais en groupe viennent en consommer, le prix ne semble pas les effrayer. Il est vrai que pour eux c’est une journée festive. 
  
Après la glace, visite de Galle avec une bonne lumière et plein plein de cinghalais partout, dans les rues, sur les remparts, sur la plage de Galle qu’ils ont littéralement envahie et dans l’eau. 
C’est une petite plage très ombragée, ce qui permet aux femmes soit d’être dans l’eau, soit d’être à l’ombre. 
D’autres familles qui n’osent pas descendre sur le sable, restent au niveau des remparts, près de l’escalier, sans oser s’y lancer. Ce qui fait un énorme bouchon entre ceux qui veulent descendre et ceux qui remontent. Ils adorent ça les embrouillaminis de circulation qui créent des situations inextricables, mais desquelles ils arrivent toujours à se sortir. 
On est cinq occidentaux sur cet espace noir de monde. 
 Nous deux et un jeune couple avec leur petite fille. On dirait des gens l’Est. 
Ils assistent comme nous à une scène grotesque et révoltante, et ils sont dans le même état que nous. 

Un garçon d’une dizaine d’années tire avec une chaîne qui sert de laisse, un jeune chiot vers l’eau. 
Manifestement le chiot n’aime pas l’eau, alors il le tire, quitte à l’étrangler. 
Dans l’eau dont les vagues le recouvre le pauvre chiot ne cherche qu’à regagner la terre ferme. Après avoir répété plusieurs fois la même manœuvre, le père du garçon lui conseille d’enlever la chaîne-laisse. 
Ainsi libéré, le chiot n’a qu’une idée regagner le sable sec. Alors le garçon le prend par la peau du cou puis par la peau des fesses et l’emporte plus loin, puis il le lâche et le chiot de nager vers le bord. Il est rattrapé et à nouveau emporté vers le large. 
C’est insoutenable pour les autres occidentaux et pour nous. Tout le reste de la plage est complètement indifférent à ce sadisme. 
Ni eux ni nous, n’osons intervenir. 
Enfin, le garçon sort le chien de l’eau et lui remet sa chaîne-laisse. 
Puis traîne le chien sur du sable sec. Le chien qui vient de comprendre se précipite, et le garçon l’empêche d’aller trop vite. On en arrive au but du garçon et des parents, poser le chiot sur le sable en plein soleil et coincer la chaîne-laisse avec une grosse pierre afin que le chiot ne puisse s’en libérer. 
Le père et le garçon courent vers l’eau pour se baigner, et la maman reste plantée auprès du chien en attendant le retour de ses hommes. Le chien lui, se fait un petit lit dans le sable et s’allonge. 
Lorsque nous sommes partis après un long moment la situation était toujours la même. Les chaînes de la maman, contrairement à celle du chien ne se voyaient pas. 

D’autres scènes comme des vies qui se dévoilent, si je peux dire. 
Il y a un clan des musulmans et musulmanes un peu à l’écart près du rempart. 
Une musulmane tout de noir vêtu et la tête recouverte d’une sorte de capuche noir mais le visage découvert, s’avance un peu dans l’océan son téléphone noir à la main. Elle reste là un long moment sans bouger, puis ressort. 
Elle se rapproche de compagnes vêtues comme elle, mais pas en noir. 
Elles parlent. Puis elle y retourne, elle a du laisser son téléphone portable. Elle s’avance dans l’eau jusqu’à la taille comme le font toutes les femmes habillées qui se baignent, et enfin elle s’accroupit. 
Il n’y a plus que sa tête encapuchée de noir qui dépasse et son sourire radieux. Elle ne bouge plus et se laisse balloter par les vagues. 

On poursuit notre visite en suivant le rempart. Il semblerait qu’une campagne de fouilles a démarré. A plusieurs endroits le rempart n’est plus accessible et des hommes creusent avec précaution. 

17h00, c’est une heure magique pour visiter Galle, la chaleur s’est affaiblie et le soleil éclaire magnifiquement la partie de la ville juste  derrière les remparts, la mosquée blanche et le phare blanc lui aussi, le temple bouddhiste qui s’est installé dans une ancienne église et sa dagoba, et aussi plein de belles maisons au style colonial. 

Il y a encore énormément de monde qui se promène. 
Un occidental cheveux blancs et petite queue de cheval interpelle Véro pour lui dire super votre teeshirt il fait très années 70. Et il continue. 
Tout le long, dans les espaces verts, des parties de cricket sont en cours. 

On arrive à la voiture et l’on file vers Mirissa. 
Pas trop de monde dans notre sens et l’on arrive avec la nuit à Mirissa. Dès l’entrée la route est bloquée, suite et fin de la Perahera 
La police gère la circulation. 
Des groupes se forment sur la route autour de cracheurs de feu ou de jongleurs avec des bâtons enflammés qui tournent près de la voiture à notre passage. Un groupe de moines sous des parasols marchent sur la route et entrave aussi la circulation. 
Heureusement près de l’hôtel, la circulation est redevenue normale et je peux tourner sur ma droite pour franchir le portail. Là l’espace réservé au parking est plein. Je m’avance le plus possible pour dégager la route et je donne les clés à l’hôtelier pour qu’il gare la voiture. 

On va dîner au Oh Mirissa, je prends une pizza et Véro des spaghettis. On est entouré de gens de l’Est.  
On aurait dû faire russe deuxième langue. 


Retour à l’hôtel.
Il n'y a plus de photos dans le blog, car la connexion est ultra poussive et on arrive juste à le mettre en ligne en y passant un temps fou.
Les photos sont dans Facebook.

Douche 
Blog 
Dodo. 

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