mercredi 15 janvier 2020

Vang Vieng - Luang Pragang.

Luang Prabang

Lever 7
h 

C’est l’anniversaire de Dylan. 

Petit déjeuner. 
8h30, on attend le bus pour Luang Prabang 
Le van part vers 9h20. 
On a réussi à trouver deux places côte à côte, ce sont les dernières, juste avant les sacs et valises. 
On fait un tour de Vang Vieng pour compléter le chargement. Toutes les places sont occupées et des valises sont dans le passage. Toutes issues bloquées, défense de bouger. Avec le chauffeur on est 14. 
On pourrait encore mettre deux personnes allongées au dessus de nos têtes car le toit du Van est surélevé. Mais ils ne le font pas. 
Sur les 14, 4 Allemands, deux couples, parents et enfants sonorisent le bus par leur conversation comme si personne d’autre n’était là et comme s’il n’y avait rien à regarder par les fenêtres du van. 
Pour le paysage on alterne entre beauté du Laos, la nature, les rizières, les villages et horreurs des Chinois qui continuent de massacrer le paysage pour le chemin de fer, pour la route défoncée par d’énorme camions avec des remorques aussi énormes et chargées comme des mulets. Tout ça par des pentes de 10 à 15%, sur une route accrochée au flanc de la montagne bordée d’une nature recouverte de poussière. Puis on ne sait pourquoi les travaux disparaissent la nature reprend ses droits, la forêt dense de toutes sortes d’essences est impressionnante. Descente vers Luang Prabang une vallée qui va en s’élargissant, couverte de rizières et bordées d’hévéas plantés eux aussi par les Chinois. En plus d’être leur chantier le Laos est aussi leur jardin et bientôt les forêts sauvages deviendront comme chez nous des forêts d’essences admises par notre sens artificiel de la nature. 
Dernier arrêt et là on constate que l’Allemand au bout de 3h de sonorisation conversationnelle ne dit plus un mot pendant la dernière partie du trajet. Fatigue, déprime, plus rien à dire ou découverte qu’il y a tout autour un paysage,  qui vaut bien l’avis de l’UNESCO sur Luang Prabang. 
Au terminus un tuk tuk qui nous vole raisonnablement, nous emmène à notre guest house, 3€ au lieu de 2. Au bout de 4h30 de route on a ses faiblesses. 
La Guest house, bon accueil, chambre au rez de chaussée mais pas sur la rue, tout en bois aussi beau qu’un chalet savoyard. 
La chambre en bois aussi, pas très grande mais d’aspect confortable. 
Installation. 
Déjeuner vers 15h dans le petit restau à côté, d’une soupe de pâtes thaïlandaises. 
On va  dans une agence de voyage pour voir si on peut changer nos billets Vientiane-Bangkok pour des billets Luang Prabang-Chang Mai. Ce qui va nous éviter la moche route de retour vers Vang Vieng et Vientiane. 
L’homme de l’agence pense qu’on peut changer la date mais pas le trajet. Il nous conseille d’aller au bureau de Laos Airlines. Il nous montre où ça se trouve sur le plan. On y va, il oublie de nous dire que c’est une longue promenade. 
On ne peut pas changer les billets mais on peut acheter un vol Luang Prabang-Chang Mai, ce que nous faisons immédiatement tant refaire toute cette route dans un décor moche nous rebute. 
Rassurés, nous allons boire une bière et on nous donne sur demande des petits verres en plastique mou de 12cl. Curieux pour boire une bière mais quand on a soif... 
Nous revenons vers l’hôtel et traversons une partie du marché de nuit qui est énorme en surface par rapport à Vientiane ou Vang Vieng. Il bloque tout une rue, c’est malheureusement un marché pour touristes. 

On prend un petit colis remis par Jimmy à Vientiane pour un ami à lui qui est directeur du théâtre de Luang Prabang. 
18h00 lorsque nous arrivons au théâtre, le spectacle a déjà commencé. C’est un vieil homme mais j’ose à peine le dire. 
Il semble content de ce qu’on lui apporte, il pense que c’est du thé. 
Il nous invite à entrer dans la salle pour voir le spectacle. Ramayana,  la partie avec Hanuman qui vient aider un gentil roi Rama à récupérer sa fiancée enlevée par un méchant. 
On l’a déjà vu des dizaines de fois dans tous les pays d’Asie qu’on a visités, pour nous c’est incompréhensible et du coup chiant à mourir. Ce soir les acteurs portent des masques qui ressemblent à un casque intégral de moto. Je pense que ce serait une idée de transformer un banal casque en masque de théâtre. 
A la fin on veut remercier le directeur mais il n’est plus là. Ça me fait penser à l’employée qui nous a vendu nos billets d’avion, le bureau fermait à 17h, il était 16h50 et elle nous a un peu poussés vers la sortie en nous suivant avec ses affaires. 
Le bâtiment de Laos Airlines, le théâtre, ont un côté PC Lao. Même le spectacle se voulait un peu l’illustration de la grandeur du Laos communiste. Une grandeur qu’ils vont chercher à la source de l’hindouisme. Comme on nous a dit, ici ce sont les grandes familles, l’armée et le parti, on ne peut rien dire. Le capitalisme communiste n’a rien à envier à l’autre. 
Dîner au marché de nuit, il faut choisir les ingrédients qu’on veut mettre dans sa soupe. 10mn après elle est servie, bouillante et bonne. 
Jus mangue citron en dessert. 
Retour à notre Guesthouse. 

On n’aura pas encore vu le Mékong c’est pour demain. 

Douche  
Blog 
Dodo 






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