dimanche 12 janvier 2020

Vang Vieng. Chez Loune.

Mère et fille.

Lever 7h30, bonne nuit dans notre bel hôtel, on va rester jusqu’à mercredi. 

Petit déjeuner, quelques occidentaux et beaucoup de Chinois, non de Coréens, désolé pour les Chinois. 

On donne un sac de linge à laver à l’hôtel c’est finalement plus pratique. 
La moto arrive, c’est une petite Honda 100cc comme ils ont tous ici, 4 vitesses avec embrayage automatique. C’est-à-dire qu’on ne cale jamais. Il faut quand même passer les vitesses en descendant, seule difficulté. Mais c’est comme j’adore, tu les descends avec la pointe du pied et tu les remontes avec le talon. 
Notre ami sur place qui nous a oubliés hier nous contacte. On convient de se retrouver dans un lieu pittoresque, le Blue Lagoon 1. 
On fait de l’essence et on y va. Passage du pont suspendu payant que Véro préfère passer à pied. 
Moi je ne suis pas fier car le pont est fait de planches en travers et de deux rails de planches en long surélevées par rapports aux autres il faut donc faire un choix. Je fais celui de rouler au milieu. Heureusement en face ils sont plus habileque moi pour remonter d’un coup de guidon sur les planches en long. Il fait frais et la route est goudronnée jusqu’au blue lagoon 1 
Notre ami n’est pas devant l’entrée. Nous entrons pour un euro chacun. Déjà dès l’entrée, on entend les hurlements d’une foule qui acclame un exploit. 
Nous garons la moto, elle est surveillée et on peut laisser les casques. 
Sur le parking il y a une cinquantaine de petites camionnettes qui transportent les Coréens par dix, et il en arrive toujours. Guidé par les hurlements, nous arrivons devant une petite retenue d’eau. Les arbres qui la bordent ont été aménagés pour que les coréens puissent y grimper et se jeter à l’eau. Ce n’est pas n’importe quels plongeons, chacun essaye paraît-il d’imiter un héros d’une série coréenne. Avec la même idée d’autres Coréens prennent une corde comme une liane et se jettent ainsi à l’eau. Ce sont les entrées dans l’eau qui sont saluées par des hurlements d’approbation. Plus l’imitation est réussie plus les hurlements sont forts. Lorsque certains partent d’autres arrivent et c’est ainsi toute la journée, tous les jours pendant les vacances des Coréens au Laos. 
Au départ c’est une résurgence qui a formé un bassin naturel. 
Ce lieu a été colonisé par les Coréens qui en ont fait un Disney Land, mais qui est devenu trop petit pour la demande coréenne. Qu’à cela ne tienne ils ont creusé à différents points de la montagne quatre autres  Blue Lagoon et chaque camionnette de Coréens fait le circuit des blue lagoon et ils le font aussi en buggy à fond la caisse ce qui soulève des nuages de poussière suffocants. 
On commence l’escalade du rocher pour aller voir une grotte. Le départ est à 50m du plongeoir mais il n’y a déjà plus de Coréens. 
On monte dans des blocs de lave, tous ces énormes rochers qui se dressent semblent être des coulées de lave à la verticale. Ces blocs sont envahis par la végétation et c’est comme le dit le Routard, on peut vraiment se prendre pour Indiana Jones. 
Cela devient trop vertigineux pour Véro et on redescend. 
Notre ami arrive enfin. On ne le connaît pas c’est un ami des enfants. Il est jeune, la trentaine, il s’excuse pour hier. 
On part directement chez lui, ce n’est pas très loin, tout près d’un rocher en forme de lame. Il n’a pas osé construire sa maison trop proche de la montagne par peur des chutes de pierres. Quelques rochers énormes lui donnent raison. 
On est accueilli par toute la famille. Le père, la mère de notre ami, deux de ses frères, une belle sœur et des enfants neveux et nièces. 
On fait le tour des constructions, la maison des parents est faite. Une immense dalle recouverte d’un toit et deux petites pièces closes. La vie se déroule sous cette terrasse, une ligne électrique pour la lumière sous le toit, pour un fan suspendu et pour recharger le téléphone. Une rivière qui est l’écoulement naturel du blue lagoon et qui est salopée par le plastique des coréens. Un canal, une grande poche d’eau comme un petit étang. Les enfants jouent dans l’eau et tout le monde s’y lave. 
On prend le repas de midi ensemble, un riz collant qui sert de pain et avec lequel on peut manger une salade de papaya, une soupe de poisson, du poisson cuit dans une feuille de bananier, des légumes verts en provenance direct du jardin. Puis en dessert des pamplemousses direct de l’arbre, au goût excellent. Tout le monde mange debout, sauf nous, avec ses doigts, même nous. Les enfants ne se font pas prier pour manger. Ils piquent dans tous les plats. 
On passe un vrai moment de vie paisible au Laos. Des petites vaches paissent, des coqs de combat sous leur cloche en osier. Notre ami nous dit que son père s’occupe des coqs beaucoup mieux qu’il ne s’est jamais occupé de ses enfants. 
Les femmes, mère et belle fille sont contentes que nous fassions honneur au repas qu’elles avaient préparé pour toute la famille. 
Comme café nous prenons une infusion de feuilles cueillies dans la montagne. ??? 
On appréhende un peu, peur d’être écroulé de rire sur la moto pour le reste de l’après-midi. Tout se passe bien.  
On n’est pas très loin du blue lagoon et on est dans un silence de début du monde. 
On laisse nos nouveaux amis en promettant de revenir les voir demain ou après demain.  
On prend la piste qui mène aux « blue lagoon » les 2,3,4,5, mais qui mène aussi à d’autres endroits merveilleux. Le plus beau parmi ceux auxquelles nous nous arrêtons est le flower cave. Petite piste sur laquelle camionnettes et buggys coréens n’ont pas accès. Un très bel endroit très entretenu, où nous sommes bien accueillis et une grotte très accessible avec de magnifiques stalactites et stalagmites et de magnifiques orgues qu’on fait chanter en tapant doucement dessus. On discute avec un américain du Minessota qui nous a suivi sur la petite piste et qui attendait à chaque difficulté pour voir si on passait ou si on revenait. Comme nous sommes passés partout il est lui aussi arrivé aux grottes. 
On repart. Je constate que le niveau d’essence est bas. On revient par une autre piste. C’est le retour pour tous et c’est beaucoup de poussière suffoquante sur la piste. 
On va directement à l’hôtel pour essayer de se débarrasser un peu de toute cette poussière. 
On laisse la moto. 
Le linge donné ce matin est prêt. 
À pied on va boire une bière et dîner au marché de nuit. 

L’hôtel  
Douche 
Blog 
Dodo 





















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