Wat Phra Singh |
Lever vers 8h30
Bonne nuit même si le rhume nous tient toujours.
L’impression d’être détendus, allégés, on ne s’est pas encore remis de notre choc du Laos.
Il va falloir bosser sur ce pays pour savoir ce qui nous est arrivé.
La différence de niveau de vie qu’on peine à mesurer et qu’a exprimé un peu notre étudiant en disant « c’est énorme ce qu’on vous fait payer ». Lui payait 10€ par mois pour sa pension.
Pour l’instant on cherche un endroit pour le petit déjeuner.
Un peu plus loin dans la rue.
Ils se gavent sur le prix des petits déjeuner.
Aussi cher, si ce n’est plus, qu’un repas.
On part vers 10h pour faire un circuit temples à l’intérieur du périmètre de la vieille ville.
Wat Chiang Man, de l’autre côté de la rue.
Véro en short passe sans problème le test de la bonne tenue et moi aussi.
Il est toujours difficile pour nous de voir ce qui distingue un temple d’un autre. L’extérieur ou l’intérieur sont tous bâtis ou organisés selon les mêmes plans.
Ici à l’extérieur, une école beaux-arts bosse. Chaque élève dessine ce qu’il voit du temple.
Puis on se dirige vers Wat Phra Singh en coupant par ce qu’on appelle la vieille ville.
On marche le long de rues assez larges, mais bordées par des constructions plutôt modernes ou sans cachet, plutôt que vieilles.
Curieux pour une vieille ville, ancienne capitale.
On arrive au Wat Phra Singh. C’est l’un des temples le plus vieux et le plus important de la ville.
Musique de foire, débarquement de camionnettes de moines.
On les suit.
Mais rappel à l’ordre, 40 bath par personne, bien que le temple principal soit en réfection et interdit d’accès. Je paie pendant que Véro suit cette foule de moines de plus en plus dense.
Dans l’enceinte, un peu sur la gauche du temple principal recouvert de bâches vertes, on suit les moines qui vont d’un stand à un autre, apparemment sans obligation et en toute décontraction.
Le flux et le reflux nous amène vers un grand hall où sont assis plusieurs centaines de moines. Des prédicateurs hurlent comme tous les prédicateurs, quelque soit la religion.
La force de cette « religion », je trouve aujourd’hui, c’est que tout l’auditoire monastique se fout religieusement du discours. Chaque moine, installé dans tous les sens par rapport à la scène est plongé sur son téléphone mobile. Bouddha ne répond plus que par la 4G. Tout le reste, et même les prédicateurs ici, est terriblement terre à terre par rapport à la 4G.
Une petite épicerie le long du hall permet aux moines en rupture de connexion de s’alimenter.
La méditation peut sans problème passer par le mobile. Les bouddhistes, les vrais dans leur quotidien semblent le faire.
D’ailleurs en France aujourd’hui les meilleurs défenseurs de cette technique de pleine conscience sont les chefs d’entreprises, espérant avoir ainsi de meilleurs gains de productivité ou les « gourous ».
On constate aussi que Bouddha ne protège pas spontanément du coronavirus et que les moines croient eux aussi qu’en se masquant, ils vont l’éviter.
On fait le tour des temples contenus dans cet espace. Derrière l’un d’eux il y a les marchands de panoplie du parfait petit bouddhiste, vêtements et littérature.
Un document qui traîne sur une table qualifie cette journée de « novices day ».
Nous déjeunons dans un petit resto thaï qui est perdu au milieu des restos pour touristes.
Le repas de midi me permet toujours de m’avancer pour le blog.
Pâtes thaïlandaises.
Un groupe de Français arrive pour déjeuner. Ils sont dans mon dos et commande leur repas et des boissons. Une voix de femme commande : un chaque mango (mango Shake) et elle précise que souvent les chaques (Shake) sont de toutes les couleurs et qu’on ne sait pas ce qu’on boit, ce qui est vrai.
On reprend notre pérégrination vers Wat Chedi Luang.
Arrêt café.
Le temple est en travaux, on rentre à la guesthouse pour un peu de repos.
On organise la journée de demain en suivant une route qui passe par un temple le Wat Doi Suthep sur le mont Suthep qui domine la ville.
Puis en poursuivant la route jusqu’au village de Ban Krung Chang Khian ou des Hmong cultivent du café.
On se renseigne pour voir comment y aller sans louer de moto. En peu de kilomètres on se retrouve à 1400m et je n’ai pas envie de tenter l’aventure.
On peut louer une camionnette appelée ici songthaew, ça ressemble à une mini voiture de pompier.
C’est ce qu’on va faire. Rendez-vous est pris pour demain 13h.
On se met en route pour le marché de nuit.
Rues animées pour s’en mettre plein les yeux.
Arrivée, on marche le long de la route qui borde le marché, Véro se cherche une robe correcte pour notre rendez-vous avec l’ambassadeur. C’est encore loin mais on va passer peu de temps ici et à Bangkok. Rien de mettable.
On prend une bière pression et on dîne sur place.
Il y a les zones commerçantes et les zones restaurants. Des îlots de huit petits restos où chacun cuisine et propose sa spécialité. Des tables entourent ces îlots et on peut se poser ou on veut, pour boire ou manger.
On peut acheter un plat à un resto et un autre plat à un autre resto. Il y a les restos spécialisés dans les desserts.
Dans l’un on prend une glace coco sans changer de table.
Comme on reste un peu, les gens s’installent à notre table puis repartent. Un couple de néo-zélandais veut savoir si ce qu’on mange est bon, puis ils demandent à la table à côté-la même chose. Ce qui fait rire tout le monde, tellement ils ont l’air gourmand.
Retour à l’hôtel en tuk tuk, on a passé nos 10 km c’est bon pour aujourd’hui.
Le conducteur est content du prix de la course et il me sert la main.
Douche
Blog
Dodo.
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