vendredi 31 janvier 2020

Chang Mai. Journée fatiguée.

La cohorte des songthaew sur la route du temple et du village.
20200131-Chiang Mai 

Mauvaise nuit pour Véro, qui a du bouffer une saloperie. 
Ce matin ça ne va pas fort. 
Petit déjeuner pour moi, pour Véro j’achète des bananes mais elles ne sont pas terribles. 
Heureusement ce matin nous avions décidé de ne pas bouger pour préparer notre entretien au Sri Lanka. Reprise et synthèse des informations importantes à faire passer. 
C’est aussi l’occasion pour Véro de récupérer de sa nuit. 

On va déjeuner au resto ou on va le matin pour le petit déjeuner. Ils sont particulièrement désagréables. Pas désagréable par mutisme comme au Laos, nondésagréable volontairement comme des gens qui gagnent bien leur vie mais voudraient gagner encore plus. 
Véro réussit à manger un croque-monsieur et à boire un coca. 

On revient à l’hôtel pour voir si tout passe bien pour elle. 
Pour l’instant c’est oui. 

A 13h00 on va au lieu de rendez-vous pour rejoindre notre songthaew et partir pour notre ballade. 
Dès la sortie de la ville c’est une pente raide qu’on attaque, environ 10%. Il y a deux voies pour monter et une voie pour descendre. Je ne regrette pas de ne pas avoir louer de moto. Le revêtement mouillé ou sec, est glissant. 
On arrive au niveau du temple Wat Doi Suthep. Le chauffeur nous dit qu’il vaut mieux commencer par le village. On continue. On est un peu déçu parce qu’on voulait arriver un peu plus tard dans ce village où « s’affairent les femmes hmongs en habit traditionnel, où on observe les grains de café qui sèchent sur des claies ». Tant pis on improvisera, de toute façon Véro n’est pas du tout dans sa forme habituelle pour les photos. 

Nous arrivons au village de Ban Khung Chian Khan et nous observons tout de suite quantité de voitures, de songthaew, de motos. 
Trouver unplace de parking. 

On part à pied explorer le village. On ne risque pas de se perdre, l’entrée est fléchée, la sortie aussi. 
Chaque rue du village n’est qu’une suite de boutiques pour touristes. A l’intérieur des boutiques, des femmes cousent ou brodent en attendant le client, elles sont vêtues normalement. 
Pour nous inutile de s’arrêter il n’y a rien à voir. Pas de claie sur lesquelles des grains de café sèchent.  
On boit dans une petite échoppe un café qui est bon. 
C’est tout ce qu’on verra d’authentique. 
Par contre à flancs de colline un jardin ornemental a été créé de toute pièce, avec une pièce d’eau et un jet d’eau. Dans certaines boutiques on peut louer un habit traditionnel, surtout pour femme. Les touristes asiatiques costumées se font des selfies dans le jardin. 
Des gens proposent  de tirer des carreaux dans des papayes avec une arbalète  : 10 bath les trois coups. Les touristes sont de grands enfants. 

Enrichis de toute cette culture touristique, nous fuyons par la route pour le temple Wat Doi Suthep. 

Là aussi c’est un peu la place de la Concorde aux heures de pointe. Là aussi un village touristique au bord de la route.  
Le temple est 306 marches plus haut, ça trie tout ce qui est mécanique ou mercantile. 
Véro n’est toujours pas en état pour attaquer les 306 marches, d’autant qu’elle n’a presque rien mangé depuis ce matin. 
La Thaïlande moderne nous offre le service d’un funiculaire, une chance sinon nous ne serions pas montés. 
Après lorsque le Routard parle de la ferveur, je trouve que le funiculaire disqualifie un peu cette notion. 
Au temple il y a sûrement des pèlerins, il y a surtout des gens avec le culte du selfie et d’autres qui se roulent parterre pour mieux prendre leur dulcinée. Sans doute, savent-ils que la contre-plongée est plus flatteuse pour le sujet.  
En lui-même, le temple vaut le déplacement, il faut aussi accepter la faune touristique. 

Au village, l’information sur le coronavirus n’avait pas encore dû arriver parce que les habitants ne semblaient pas éprouver le besoin de se masquer.  
Par contre chez les touristes, on voit que le risque est grand et chacun derrière son masque se voile la face. 
Le top, ce sont quand mêmes les femmes musulmanes qui ont rajouté le masque au voile. Heureusement pour elle il y a maintenant des masques noirs. 

Long retour vers la guesthouse c’est l’heure de pointe. 

A l’arrivée ils ont fait à moitié la chambre, pas de serviettes, pas de PQ. Elles apportent trois serviettes il en manquent une grande, je leur dit. La personne vient voir jusque dans la chambre pour s’assurer que c’est bien vrai. 

Repos en attendant le dîner. 

On va dîner dans une pizzeria toute proche c’est ce qui fait le plus envie à Véro, c’est le prix d’une pizza en France, bien que pas salée et fade. 

Retour à la guesthouse. 

Douche 
Blog 
Dodo. 





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