dimanche 5 janvier 2020

Bangkok. Fête à Little India

Fête sikh à Little India


9h on dort bien ici.
Véro n’a pas fait de cauchemar vertigineux malgré la tour. Ni de cauchemar agressif suite à une petite scène qui s’est déroulée hier à la maison de Jim Thompson. Un grand mec de presque 2m relève ses coudes comme font tous les mecs. Mais son coude à lui c’est le niveau du nez de Véro qui se tient derrière. Voyant le danger Véro crie et stoppe le bras du mec. Etonné le mec regarde Véro de haut se demandant ce qui se passe en bas. Véro lui explique la situation et le mec dit, j’ai rien fait, l’air de se demander ce qui arrive à la mémé hystérique. Pas un mot d’excuse, de compassion, de politesse, il reprend sa place dans le groupe. Vous l’aviez deviné c’est un Français.

On va prendre le petit déjeuner.
Puis le bateau pour le marché aux fleurs. Depuis l’arnaque du billet journalier pour les touristes, on a compris que la place sur les bateaux pour la population locale c’est 15 baths quelle que soit la destination. C’est-à-dire qu’il faut faire treize montées sur un bateau pour arriver au 200 baths qu’on nous a fait payer le 1er jour. Impossible en visitant de prendre treize fois le bateau.

Marché aux fleurs
C’est comme un immense hangar assez bien organisé par rapport au marché aux fleurs de Pondichéry.
De l’activité à la fois de grossiste et aussi de vente aux particuliers.
De petits ateliers travaillent des composition fleuries, notamment pour les temples.
Le jaune et l’orangé des œillets d’Inde sont les couleurs dominantes. Des petites roses rouge, des orchidées en vrac ou en bouquets, des petites fleurs violettes comme des fleurs de trèfle sont piquées sur les compositions en œillets d’Inde.
Toutes ces fleurs si naturelles sont toutes sans exception, emballées dans des feuilles de plastiques transparentes.
Plus que les fleurs c’est la quantité de plastique qui est impressionnante.

 De l’autre côté de la rue un autre marché propose des fleurs et des légumes.

On poursuit notre chemin en direction du marché indien : Little India
On commence à suivre une petite allée resserrée, de chaque côté les boutiques ne laissent la place qu’à une seule voie étroite et proposent des vêtements et des tissus indiens.
Lorsque l’espace s’élargit on arrive devant l’entrée en marbre d’une grande maison ouverte sur la rue et décorée comme pour une fête.
Dans le hall d’entrée des femmes indiennes en sari somptueux vont et viennent. Des hommes au turban sikh les accompagnent, les uns et les autres se font des civilités. Je pense à un mariage. Comme rien ni personne ne barre l’accès, on pénètre.
Sur le coup on se sent un peu seuls au milieu de ce monde indien. Rapidement un homme s’avance et nous dit que nous sommes les bienvenus. C’est la fête de leur gourou, Guru Gobind Singh, il y a une cérémonie au 4ème étage et on est invité à déjeuner au 2ème.
La seule condition c’est que Véro mette son foulard sur la tête comme toute les femmes présentes et moi ils m’équipent d’un bandana orange pour faire Sikh, mais je ne suis pas le seul affublé de ce couvre chef d’invité.
4ème étage la cérémonie est impressionnante dans la pièce remplie de fidèles se tient sur une estrade décorée un vieil homme vêtu de blanc que la foule est venu écouter ou vénérer. La musique indienne produite par trois musiciens accompagne des chants monotones. Comme dans toute cérémonie indienne c’est un va et vient de fidèle qui arrivent, s’installent à même le sol puis se lèvent, repartent tandis que certains restent, d’autres arrivent. Certains et certaines vont en petits groupes voir les musiciens ou discutent entre eux, de déplacent changent d’endroit, c’est un va et vient qui ne dérange personne et Véro les poursuit de son objectif.
2ème étage, la cantine demi-self, on prend un plateau prévu pour le curry et donc partitionné pour le curry, un espace pour le riz, pour les lentilles, pour des choses indéfinissables et pour le dessert. Muni de notre plateau et d’une cuillère on s’installe une table. La plupart des gens mange assis sur deux longs tapis rouge qui font toute longueur de la pièce. Sur les bords quelques tables comme celle où nous sommes installés. Il est précisé que les gens doivent manger assis sur le sol, les tables sont réservées pour ceux qui sont incapable de manger assis sur le sol. Les Indiens sont sympathiques et très directs, ainsi il n’y a pas d’ambiguïté. Les belles indiennes en sari de fête mangent sur le sol et nous en tenues de touristes, nous sommes attablés. Mais on est des invités et tout le monde prend soin de nous. Pas de jalousie parce que notre présence n’est pas incongrue, c’est même certainement un signe positif que nous apportons et tout le monde en est heureux.
Dans la mesure où l’on ne confond pas le dessert du reste, ce qui n’est pas évident pour un néophyte, on fait partie d’un monde qui n’est pas si éloigné, après tout on est des indo-européens.

On repart, on se rend compte que cette immense maison est en fait l’arrière du temple Sikh qui donne sur une autre rue.
De cette rue du temple on s’enfile dans un soi commercial qui sur plusieurs kilomètres  de commerces va rejoindre le quartier chinois.
On est pris dans une foule étonnamment dense dans ce petit boyau. Malgré tout des magasins offrent des espaces de vente immenses perpendiculaires au couloirs encombré dans lequel nous marchons.
Véro y trouve ses brosses à ongles et deux shorts à sa taille pour la suite de nos aventures.
On est fatigué et dès qu’une ouverture perpendiculaire se présente on fuit la foule.
On rejoint le fleuve et on le remonte jusqu’au ponton par lequel on est arrivés.
On attend notre embarcation. Un jeune couple de français avec deux enfants s’engueule à cause de la fatigue. Lui veut visiter le plus beau temple de Bangkok, je ne sais pas s’il parle du Wat Pho ou du grand palais. Elle veut rentrer et lui dit, tu y vas tout seul, moi je rentre avec les enfants je me débrouillerai.
L’embarcation accoste et nous allons à l’hôtel faire une pause, avant de ressortir pour le massage, la bière, le dîner.
Le type qui me masse les pieds n’est pas sympathique du tout et fait le minimum par rapport à hier.
Pour la bière ça se passe bien sauf la cacophonie musicale qui nous casse les oreilles de chaque côté de la rue. C’est à celui qui fera le plus de bruit, la musique n’a rien à voir.
Une coccinelle cabriolet Volkswagen est stationnée devant nous.
On s’arrête à une petite cantoche pour manger des pâtes thaï et des nems. Ce qui est amusant c’est que notre cantoche est installée à côté d’un restaurant et il y en a deux en face de l’autre côté de la rue. Imaginez la situation en France, un food truck face à un restau. Ici ça ne semble pas poser de problèmes.
Véro s’aperçoit que la fermeture éclaire de sa banane achetée à Barcelone vient de péter.
Dans tout ce capharnaüm on a remarqué qu’il y avait un couturier de rue, installé entre des cantoches et à côté d’une pharmacie qui entre parenthèses vend des sacs à dos, matériel médical…
Le couturier dit qu’il peut changer la fermeture éclair en une heure.
On revient à l’hôtel pour ne pas attendre dans la rue.
Une heure après c’est prêt. 6€, là, il nous vole, mais dans certaines situations d’urgence, il faut savoir l’accepter et reconnaître ainsi le service rendu.
Retour à l’hôtel. Pour une journée cool,  ça fait quand même 10 km de marche.

Douche
Blog
Dodo














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