mercredi 29 janvier 2020

Luang Prabang - Chiang Mai

Chiang Maï

Réveil 8h30 
Petit déjeuner 
Sacs 
On attend 11h00  le van pour l’aéroport. 
Véro potasse le Routard pour la Thaïlande. 
Descente des sacs de l’étage, toujours aussi sympas, les gens de la guesthouse veulent les descendre. 
Nos sacs ne sont pas très lourds, 16 et 18kg. Toujours cette différence homme femme qu’on n’arrive pas réduire. 
Dix minutes pour arriver à l’aéroport qui est tout petit, un seul bâtiment avec un étage. 
A 11h30 toutes les formalités sont effectuées. Il ne nous reste plus qu’à attendre dans la salle d’embarquement  pour la porte 2 au Rez de chaussée.  
Il y a du monde car avant nous il y a un vol pour Bangkok. 

Que penser de ce voyage perturbant ? 
Que penser de ce pays ? 
A première vue tout est parfait 
Oui, à part le fait que les gens ne nous parlent pas ou ne le font que part nécessité, nous tiennent d’une certaine manière à distance avec beaucoup de politesse froide en s’inclinant, en joignant les mains. Ce sont des asiatiques se dit-on, c’est leur culture. Ça a finalement le goût d’un certain exotisme qui peut plaire. 
Pour avoir beaucoup voyagé, on sait que dans aucun pays qu’on a vu, ce n’est jamais  l’ensemble des gens qui ne s’exprime pas vis-à-vis de nous. Il y a toujours des curieux, il y a toujours des gens qui veulent savoir d’où l’on vient. Il y a toujours des familles qui nous montrent à leurs enfants, il y a toujours des gens qui nous sourient, bien sûr il y a toujours des gens indifférents. 
C’est ce qui nous trouble ici, cette uniformité dans le retrait vis vis de nous. L’absence de police visible, l’absence de mendiants, qu’est-ce que ça veut dire, délation, surveillance ?  Même dans leur manière de conduire trop policée, trop prudente, je voyais bien à moto, leur hésitation à simplement prendre une priorité à droite. Sur le coup je me demandais s’ils savaient conduire.  
Deux exceptions de la part d’inconnus, pendant le séjour, la dame du restaurant de Muang Ngoi qui a mis une couverture sur les jambes de Véro lorsqu’elle a vu qu’elle avait froid et la sympathie du patron de la guesthouse de Luang Prabang, notamment lors du deuxième séjour où il s’est montré réellement amical.  
Ça fait peu en trois semaines et on n’a pas l’habitude de voyager de cette façon. Pour les Français à qui nous en avons parlé, cela ne les a pas dérangés. Ils sont venus pour “faire” le Laos, pas pour les Laotiens. Ils sont venus pour voir ce que l’Unesco et les guides leurs disent de voir ou pour faire un trek. Ce sont comme les clients d’une entreprise qui ne voient que ce que fait l’entreprise, sans jamais voir ceux qui font. 

L´avion un ATR72 

Un mec masqué, beau-frère de pharmacien (il nous l’a précisé) nous engueule parce qu’on ne porte pas de masques et nous explique la nécessité du masque. Celui qu’il porte est nul car pas dans les normes, mais ça ne fait rien. 
Il a vu dans les petits villages du Nord tous les gens masqués ce qui pour lui est une preuve. Nous dans les petits villages on a surtout vu des gens qui avaient d’autres besoins que de porter des masques. 
Un merdeux trouillard qui me parle comme si j’étais son pote, et qui nous donne des conseils. 

Le vol se déroule sans problème et après les formalités, le change, la nouvelle carte téléphonique et internet, le taxi, on arrive à l’hôtel vers 16h00. 
On est arrivé à se retenir de tousser à l’aéroport parce que le petit merdeux nous promettait les pires contrôles pour sortir. 

On n’est pas déçu par la chambre au rez de chaussée, tout est propre, deux lits, belle salle de bain, en fait tout à l’air neuf. 
La chambre est un peu petite, mais on installe les sacs dans un placard et on se garde un maximum de place. Une table avec un tabouret-pouf pour l’ordi et une connexion qui a l’air de se tenir. 
On part boire un verre. 
On est tout à côté du Wat  Chang Man. 
A vingt minutes à pied il y a le marché de nuit, comme la journée est avancée, on décide d’y aller pour dîner. 
C’est impressionnant ce débordement d’offres en tout genreà l’opposé de l’austérité du Laos 
C’est tout un quartier qui est envahi par toutes sortes de petits commerces et par des restaurants. On peut dîner de vers blancs ou de scorpions, on choisit des plats plus classiques avec du riz et une bière pression. Au milieu de tout ça un guitariste chanteur s’installe et reprend les classiques comme « Imagine ». Peur de rien. 
On revient parce que la journée a été longue. Trente minutes de marche dans un déballage de restaurants, de massages avec des parties de rue aguichantes, des boutiques pour touristes. Il fait nuit noire et tous les espaces sont occupés pour proposer quelque chose au chaland. 
Seul le petit croissant dans le ciel rappelle qu’on est pas si loin. 
Est-ce ce qu’ont ressenti ceux qui dans les années d’avant-guerre ont visité l’URSS ? 

Douche 
Blog 
Dodo  





1 commentaire:

  1. C’est encore par hasard que cette publication s’affiche dans ma file d’actualités. Et comme pour l’autre, la lecture est toujours un régal. J’ai essayé, mais impossible de sauter d’un jour à l’autre via cette page. Il me reste la solution de me connecter au mur de Véronique et d’éplucher tous ses posts. Oui mais j’aimerais commencer la lecture chronologique, depuis votre départ. Cela va être fastidieux et me donne un sentiment de fouineuse. Ce qui pourrait être plus pratique et profiter à un plus grand nombre, également les personnes qui ne vous connaissent pas ou qui n’ont pas Facebook, ce serait d’éditer l’intégralité de votre vision de l’Asie. Sauf que je n’aurai pas l’occasion de la lire avant notre départ en Avril.

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