samedi 4 janvier 2020

Bangkok. Jim Thompson. La tour Baiyoke.

Chez Jim Thompson


Lever 9h30.
La journée d’hier, la fatigue, le soleil, ont eu raison de nos vieux corps.
La bouffe aussi, celle d’hier soir dont mes intestins ont pris la sage décision de s’en débarrasser le plus vite possible.
Pour Véro c’est aussi le massage des épaules et de la nuque qui lui ont apporté un peu de détente.

Petit déjeuner.
Ils sont très sympas dans cet hôtel de routards, si on a besoin d’eux. Sinon on ne les voit pas et Ils nous offrent le minimum, mais ce minimum est excellent. Tout cela durera tant que le matériel résistera, sur ce plan ils sont comme tout le monde, ils laissent le temps faire son œuvre sans le contrarier.

Grace à l’appli Grab on commande un taxi qui nous emmène à notre destination : la maison de Jim Thompson.
15mn plus tard on y est, 5€
Cet homme américain a relancé dans les années 50 la production de soie artisanale de Thaïlande.
Architecte de formation il a acheté 6 maisons typiques de Thaïlande. La maison Thaïlandaise n’a qu’une seule pièce. Chaque maison est donc devenu une pièce de la maison de Jim Thompson, chambre, séjour, cuisine, et autres. Chaque pièce contient des œuvres thaïlandaises ou chinoises tout ça dans l’idée des maisons des frères Bawa à Sri Lanka. On est en plein centre de Bangkok et les tours cernent cette construction atypique. Un canal côtoie la propriété sur lequel passent des bateaux de touristes faisant les Klongs, visite de Bangkok par les canaux.
On déjeune au restaurant de la maison.

Puis on reprend un taxi pour aller visiter le musée du Palais Suan Pakkad. C’est un palais  musée édifié sur un ancien champ de choux. Au départ on n’avait pas bien compris ce qu’on allait voir, des choux et des maisons thaïlandaises. En fait il n’y a plus de choux, mais une fondation qui a été créée pour conserver des objets de plus de 5000 ans trouvés au nord de la Thailande à Ban Chiang par un archéologue qui en se baladant s’est pris les pieds dans un bout de poterie qui dépassait et s’est pété la gueule, il a décidé de creuser à son point de chute pour voir ce qui l’avait fait tomber. Bonne idée, dessous c’est un lieu d’inhumation dans lequel les gens se sont fait enterrer avec bijoux et poteries, le tout dans un excellent état.

En extérieur il y a 7  maisons thaïlandaises. Chacune contenant des objets de l’histoire thaïlandaise, cambodgienne, birmane, indienne : instruments de musique, pierres précieuses, sculpture, bijoux, pièces d’artisanat, porcelaine, coquillages et poissons fossilisés, masques, céramiques, peintures...

La tour Baiyoke est à une dizaine de minute à pied, c’est la seconde tour par rapport à sa hauteur 309m..
Il est environ 16h, l’heure où la lumière anime l’instinct des photographes. Véro qui a beaucoup le vertige n’est pas chaude pour aller voir ce qui se passe là haut. Je la convainc en lui disant qu’elle ne peut renoncer avec une lumière pareille. La lumière l’emporte. On monte, pas par l’ascenseur extérieur, mais par l’intérieur (Véro a négocié). Le 77eme étagest organisé pour les visiteurs. Je sens quelque chose de bizarre sous mes pieds et je pense à ce que j’ai ressenti dans les années 60 à Grenoble lors d’un mini tremblement de terre. Véro me dit ça bouge et je réalise alors que cette vibration c’est la tour qui bouge.
Le spectacle est magnifique. Le spectacle et la lumière persuadent Véro qu’il faut y aller avec son appareil photo.
Montée au 84ème étage, 300m au-dessus du du plancher des vaches et en plus le sol mobile nous fait faire le tour de l’étage sans bouger. Véro préfère marcher que de se laisser porter par ce tapis roulant qui fait un bruit mécanique pas très rassurant.
On redescend au 20ème étage ou une récompense attend les gens qui comme nous sont venus en indépendants, massage des pieds et boisson. Il n’y a personne, on se pose dans la salle d’attente, un couple de français et leur fille ado arrivent. On sent qu’ils sont pressés et donc qu’ils  vont repartir lorsque la préposée aux massages revient. Plutôt que de reconnaître que nous étions là avant, ils demandent à être pris immédiatement pour un massage, ils sont pressés ? Qu’est ce que ça veut dire être pressé quand on est en vacances ? Ça veut dire je vais faire Bangkok en un jour après j’irai poser mon cul sur une plage du Sud.
Véro bondit et dit à la personne responsable, désolée mais on était là avant. C’est nous qui allons au massage. Et les trois péteux, culottés et mal élevés s’en vont parce qu’ils n’ont pas le temps d’attendre. Comportement typique du Français à l’étranger et il faut être français pour les remettre à leur place. Pas étonnant que ce soit toujours la merde en France où chaque habitant pense, depuis la décapitation du roi, qu’il est le roi.

Retour à l’hôtel avec un tuk tuk thaïlandais
.
En partant ce matin on leur avait demandé de faire la chambre et ce soir on trouve une chambre nickel, on se sent des clients respectés. Ça fait du bien.

Bière du soir espoir !
Dîner dans une cantoche comme dit le Routard, pâtes thaïlandaises et brochette.
C’est dommage que chaque restau pour touristes se sente obligé de mette une fille avenante en minijupe fendue pour inciter les clients à venir dîner. Ils font certainement ce que le touriste attend.

Douche
Blog
Dodo.

























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