vendredi 3 janvier 2020

Bangkok. Le grand palais. Wat Arun

Le Grand Palais


Lever 7h
Bateau vers 7h30
Le grand palais 8h, il y a déjà des personnes qui attendent, ça n’ouvre qu’à 8h30.
On se met dans la queue et j’enfile mon pantalon de pyjama qui sert de sudizette en attendant.
Passage rapide sous les portiques et accès aux caisses.
C’est assez cher 15€ chacun, mais on pénètre dans monde de mélange d’architecture thaïlandaise et cambodgienne. Beauté, finesse, ce qui surprend le plus c’est toute cette propreté des bâtiments malgré la pollution qui règne ici. Le mélange des couleurs rouge, vert, jaune et doré.
Un monde qui échappe complètement à notre rationalité. Ça n’est pas rococo, ça n’est pas kitsch et ça s’intègre plutôt bien avec les constructions modernes.
Le grand jeu de tous les visiteurs c’est de faire un selfie devant un monument, une statue, ou de prendre sa dulcinée devant toute ces choses merveilleuse, laquelle Dulcinée se trouve moche et on recommence, les autres visiteurs n’ont aucune importance. Est-ce aussi parce que Dulcinée se trouve trop grosse qu’on voit son amoureux couché sur le sol pour la plus vertigineuse des contre plongées, certains en complète dévotion se mettent même sur le dos, se tournent pour trouver l’angle minceur… À moins que ce soit pour prendre le bâtiment dans toute sa hauteur.
À mon avis les bâtiments et leur splendeur qui représente toute une culture ne sont que des faire valoir pour Dulcinée.
A tel point que sur un bateau, un enfant d’une dizaine d’années qui aperçoit le grand palais, le Wat Pho dont les toits dépassent les constructions du bord du fleuve, demande, c’est quoi papa et papa de dire, ce sont de vieux trucs qui ont été conservés et je trouve ça sympa au milieu des constructions modernes.
Il y a beaucoup de Français, on entend donc beaucoup de conneries.

Le monde arrive au grand palais et on laisse cette rive pour aller voir de l’autre côté le Wat Arun. Beau temple de style Khmer qui comme le Wat Pho échappe à la folie touristique. C’est une sorte d’énorme pyramide monochrome qui est le symbole de Bangkok.

Nous poursuivons notre route jusqu’au quartier chinois pour déjeuner. On trouve un grand restaurant chinois dans lequel on se pose pour un moment. On entre par la cuisine qui est sur la rue et on nous installe dans une immense salle. Il y a beaucoup de personnel. Rien que la lecture du menu qui propose une vingtaine de plats par page sur environ dix pages nous prend du temps.
Le choix fait il faut passer commande à une personne fort sympathique mais avec pas un mot d’anglais et nous, ni thaï ni chinois.
On nous apporte d’abord un plat qu’on vient vite récupérer ce n’était pas pour nous. Puis un plat qui nous concerne, on attend un peu pour le deuxième qui n’arrive pas. On mange donc celui-ci à deux. Lorsqu’on a fini, le deuxième plat arrive, il faut recommencer pour ne pas les vexer.
La clientèle se fait de plus en plus nombreuse, il faut lever le camp.
Dehors la chaleur nous tombe dessus et nous ressentons tout à coup la fatigue. On décide de retourner à l’hôtel pour récupérer et ressortir avec la bonne lumière.
Pour le bateau aujourd’hui on n’a pas repris de forfait, le bureau n’était pas encore ouvert. On voyage comme les Thaï et les prix s’effondrent, 15 bahts par personne au lieu de 60, et on  prend le premier bateau qui arrive, pas d’attente.
On récupère au passage le linge qu’on avait donné à laver hier matin.
Bonheur de la fraîcheur de la chambre.
Véro commence à trier ses photos et moi je rédige.
Reposés on repart faire un tour dans le quartier. On prend la direction de Democracy Monument pour aller voir quelque chose qui se situe après et qui s’appelle Giant Swing, je suis curieux de voir cette balançoire géante.
Ce n’est en fait qu’un portique géant, la nacelle qu’on voit sur des images d’époques a dû être enlevée car il n’y avait semble-t-il aucune sécurité. Reste le portique.
Tout le long du parcours on est accompagné par nombre d’écolières qui viennent de quitter une grande école. Leur seul préoccupation semble être manger et boire ou boire ou manger. Elles envahissent tous les petits commerces sur la rue et remplissent un Mac Do.
À côté de Giant Swing se trouve un temple Wat Suthatt. On le visite. C’est un temple tout en architecture thaïlandaise.
C’est un temple comme celui d’Ambalangoda qui trouve des points communs avec l’hindouisme.
Il y a des écolières qui semblent attendre qu’on vienne les chercher,
Retour vers Khao San Road pour le massage épaules et nuque. Je bois une bière en attendant  Véro.
Lorsqu’elle me rejoint on va dans la vrai Khao San Road.
Une petite chanteuse de rue avec une guitare électrique, puis arrêt bière.
Ensuite on va dîner au petit restau ambulant du premier soir. Des clients demande si c’est épicé et le serveur dit non non.
Pourtant ce que l’on est en train de manger et que l’on ne saurait définir à part le riz, nous emporte bien la gueule.
On prend un jus de mangue pour apaiser tout ça, que l’on boit en remontant par le petit soi. Dernier vestige d’une vie simple avec des maisons simples en bois, en taule. Quelques fois fermées par un rideau de magasin qui rappelle un temps prospère. Ce petit paradis pour petites gens est entouré par des immeubles récents. Les promoteurs viendront un jour ou l’autre chasser tous ces gens pour construire des tours. C’est partout pareil.
Retour à l’hôtel.

Douche
Blog
Dodo.
























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