À l'embouchure de la Nam Khan |
Lever 9h00
Bonne nuit calme, c’est la première nuit où je me sens vraiment bien.
C’est aussi peut-être un coup de fil de Rodez, de ma banque à 23h hier, 17h en France qui m’a informé qu’ils n’allaient pas me mettre dans leur circuit (diabolisation) fiabilisation, la parenthèse c’est le correcteur automatique mais je garde la correction parce qu’il a tout compris. En effet avec leur nouvelle sécurité je ne pouvais plus gérer mon compte de l’étranger et notamment alimenter mon compte N26 qui permet de ne pas payer de frais bancaires.
En tout cas ce matin on déjeune au frais sur la terrasse de la Guesthouse. Tout est calme, il n’y a que l’activité paisible des gens d’ici. On est loin des bagnoles monstrueuses de Vientiane, des buggys et camionnettes à Coréens de Vang Vieng.
La beauté de la ville, le calme, la fraîcheur donne une atmosphère un peu balinaise. Enfin l’impression qu’il peut y avoir une culture Lao, même si la ville est certainement un musée à ciel ouvert.
C’est ce que nous allons essayer de découvrir aujourd’hui.
Pour l’instant un petit déjeuner de folie, des fruits du pain des céréales, du beurre, un verre de yaourt, des œufs scramble et un café. On a l’impression d’avoir mangé pour la journée.
Première chose à faire, voir le Mékong.
Magnifique fleuve, un ferry le fait traverser, on regarde l’accostage, le débarquement, le chargement, ce qui nous impressionne c’est la discipline. Les motos restent derrière les voitures par ordre d’arrivée, les piétons attendent qu’on leur fasse signe pour monter, ils font ressortir une grosse voiture pour qu’elle soit mieux stationnée sur le pont afin de faire monter une camionnette arrivée au dernier moment. Puis c’est la traversée.
On revient en ville pour nous renseigner auprès d’une agence sur le trajet en bateau sur le Mékong entre Luang Prabang et Pakbeng.
On partira lundi 20, ça nous fera comme une croisière de huit heures pour nos 47 ans de mariage.
On fait une promenade conseillée par le Routard pour aller jusqu’à l’embouchure de la rivière Nam Khan qui se jette dans le Mékong.
Un pont en bambou permet de franchir la rivière Nam Khan juste au niveau de l’embouchure.
De l’autre côté un petit temple et des enfants sur des rochers qui jouent à plonger dans l’eau depuis les rochers. Ils sont tous filles et garçons en tenue d’écolier. Chemise et pantalon pour les garçons chemise et jupe comme des sarongs pour les filles. Ces morceaux de tissus tiennent à leur taille avec une agrafe et ne sont pas noués ou pincés à la taille. Il vaut mieux pour elles, car certaines défient les garçons en sautant du plus haut des rocher.
Je me dis qu’ici la tenue d’écolier doit être bon marché alors que c’est souvent son coût qui freine la scolarité dans certains pays.
Les enfants ne sont aucunement gênés par notre présence.
On traverse dans l’autre sens le pont de bambou.
On boit un coup dans un restaurant installé sur la falaise qui domine l’embouchure.
Comme j’ai l’impression qu’ils ne m’ont pas rendu la monnaie sur le billet que j’ai donné, Véro me rassure car elle ne ressent pas ce genre d’attitude chez les gens d’ici. Ils sont trop encadrés pour se permettre d’être malhonnêtes. C’est dans les dictatures que les touristes ont la certitude que rien ne peut leur arriver, la moindre déviance aurait des conséquences qu’on imagine mal dans nos pays.
On revient à l’hôtel en suivant le cours du Mékong.
Véro va se faire masser juste à côté de l’hôtel et je peux l’attendre en me reposant.
Lorsqu’elle est de retour on décide d’aller au Mont Phousi, colline qui est dans la ville et qui domine la ville.
Dès le début de la montée on nous propose de minuscules cages à oiseaux, tressés dans une fibre de bambou. Même proposition au sommet, on nous explique qu’il faut libérer les oiseaux, il y en a deux dans la mini-cage, tout en faisant un vœu et celui-ci sera exaucé. Véro achète une petite cage et libère les oiseaux.
Dans la montée un panneau précise que cette colline a été apportée ici par le dieu Hanuman après avoir délivré la Princesse du méchant qui s’était réfugié dans l’île de Ceylan. C’est l’histoire d’hier qui continue et qui pour certains continue toujours.
On se repose avant d’aller voir le coucher de soleil sur le Mekong.
Beaucoup de Laos nous proposent des bateaux mais à des prix pas raisonnables. On en trouve un plus responsable et on fait affaire.
Nous voilà glissant sur le Mékong, lentement pour admirer le coucher de soleil. Quelques embarcations on fait comme nous.
Sur ce fleuve il n’y a qu’une activité touristique, pas d’activité de pêche, de cabotage ou de petits commerces sur l’eau.
Cette ville musée ne vit que par les touristes en donnant une image d’un Laos qui n’existe plus.
Merveilleux coucher de soleil.
Diner libre service et buffet dans la rue, 15000kip et tu prends tout ce que tu veux ou tout ce que tu peux et tu peux même revenir au Rab.
On boit un jus de fruit avant de revenir à l’hôtel.
Je ne parle pas des bières car on les a prises avec le repas, ça ne compte pas.
Douche
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Dodo.
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