Vang Vieng |
Lever 7h45.
Véro n’a pas très bien dormi à cause des piqûres de
moustiques et moi je n’arrive pas à très bien dormir à cause du manque d’air
dans cette chambre.
Petit déjeuner
Règlement de l’hôtel Memory : 800 000kip
9h15 on attend le bus dans le salon de l’hôtel sur un canapé,
des fauteuils, des poufs en Sky de couleur chocolat noir. Ils sont tout mous et
on se croirait dans une crème glacée au chocolat pour le côté mou enveloppant,
mais pas pour la température qui n’est pour l’instant que de 25 degrés.
Départ 10h30, dans ces transports affrétés pour les
occidentaux, quelque soit le lieu on est toujours un peu traités comme des
bestiaux. Pas de place pour les bagages. Le dernier couple qui monte n’a plus
de siège côte à côte, plus de place pour leurs bagages qu’ils doivent laisser
dans le couloir. L’objectif c’est de nous faire payer et de nous faire partir vite,
pour ne plus nous voir. Le vendeur n’est ni dans le bus ni à l’arrivée pour se
faire dire des vérités.
Embouteillages géants pour sortir de Vientiane. Ensuite une
route plate, droite, moche avec des à côtés moches, des maisons moches, le tout
recouvert d’une épaisse poussière de terre et de pollution. Des rizières à sec,
dont le chaume sec aussi est aussi couvert de poussière. Dans les villages
quelques rares maisons en bois sur pilotis, laissées aux intempéries.
Mi-chemin arrêt pipi 5 mn, ça fait deux heures qu’on roule.
On attaque une route de montagne, l’horreur nous entoure. Un
chantier gigantesque a tout défiguré et défigure encore ce qui a dû être un bel
endroit. Création d’une ligne de chemin de fer par les chinois, agrandissement
de la route, impression de construction
d’un barrage masse. On peut tout imaginer. Des pans de montagne sont griffés pour
récupérer la terre puis abandonnés comme de vieilles carrières. Summum de
l’écœurement la végétation n’est plus verte mais marron. Chaque feuille a
recueilli toute la poussière du chantier. Imaginez un groupe de bananiers dont
les belles feuilles vertes et souples sont maintenant brunes de terre et raide.
Parfois il semble que la sécheresse s’associe à la poussière pour donner une
végétation d’arbres malingres et de branches au feuillage étiolé. Véro et moi,
on a la nausée de voir ce massacre de la nature. Les écolos devraient créer une
internationale et venir voir en Thaïlande et ici.
En approchant de Vang Vieng on regagne en nature. Les
feuilles ne sont plus recouvertes que de la poussière de la route.
Au point d’arrivée personne. Véro s’en doutait un peu, mais
je ne voulais pas le croire.
On devait être accueilli et on n’avait rien prévu, rien réservé …
On devait être accueilli et on n’avait rien prévu, rien réservé …
Au terminus, assis sur une chaise derrière la chaleur du
bus, on a donc dû improviser notre séjour.
Merci Booking, merci Google Map, on se repère et on repère
un hôtel à 200m de nous qui nous attend. Prix, avis favorables et on loue une
chambre.
Et cinq minute après on se pointe, le réceptionniste n’a pas
encore reçu notre réservation.
On est bien accueilli avec un verre de jus de fruit un peu
Tang.
La chambre magnifique, deux lits, un canapé, limite une suite.
C’est tout neuf.
On s’installe.
Puis on va déjeuner dans une cantoche à 1,5€ le repas. Il
faut pas demander ce qu’on mange, mais c’est bon et digeste.
On se renseigne pour donner du linge à laver, 1€ le kg.
Puis on explore le village à pied.
La rivière, un pont payant 80 centimes d’euro pour nous deux
à pied.
C’est un très bel endroit avec des rochers qui se dressent
comme d’énormes blocs de montagnes verticales.
On est envahi par les Chinois, hôtels chinois, bus
chinois, camionnette de chinois pour visiter le site, bateaux de chinois sur la
rivière. Peut-être aussi des Coréens du Sud.
On boit une bière au bord de la Nam Song River, puis on va
dîner au marché de nuit.
Ensuite on revient dans notre bel hôtel tout neuf, heureux
de pouvoir bénéficier d’un peu de luxe. Ça va être plus dur pour le prochain si
on baisse de catégorie malgré un prix équivalent.
Douche avec peignoir, première fois de ma vie.
On a l’air de deux curistes.
On a l’air de deux curistes.
Blog
Dodo
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