Grotte de Pak Ou |
Lever 9h.
Vero est pleine de douleurs
Power cut, plus d’électricité dans la ville.
Petit déjeuner sans yaourt et sans céréales.
La journée ne commence pas sous les meilleurs aupices.
On part pour Pak Ou Caves. On galère un peu pour sortir de Luang Prabang malgré Google Map et notamment on passe un pont, le Old Bridge réservé aux motos et aux piétons, 3 planches dans le sens du pont, trois autres planches pour l’autre sens et entre ces lignes de planches et sur les côtés des planches perpendiculaire. La surprise fait que je ne me pose pas de questions, on passe. Puis on s’arrête pour vérifier, mauvais sens, il faut repasser le Old Bridge et là sachant ce qui nous attend, je gamberge dans ma tête et je passe doucement avec beaucoup de difficultés et je sens derrière moi la queue des motards que je ralentis. Ouf l’épreuve est passée. C’est vraiment se mettre la pression pour rien. Il faut dire que ce type de ponts manquent en France pour s’entraîner.
Un peu plus loin toujours dans Luang Prabang, un bruit énorme au dessus de nous. On voit les roues d’un avion de ligne qui s’apprête à atterrir. On rentre nos tête dans nos épaules.
Trente km de route à peu près bonne mais dans un paysage moche.
Juste avant d’arriver on voit en contre bas de la route des touristes qui se font balader par des éléphants. Il y en a encore qui n’ont pas compris.
On est arrêté par un gardien de parking qui barre la route avec une ficelle. Il faut laisser la moto, payer le parking.
Et tout de suite il faut prendre nos tickets pour le bateau. On est à l’entrée du village, on n’a encore rien vu et il faut déjà tout payer. On est captifs.
Après le péage on fait environ 500m à pied.
On traverse un restaurant et on se rend compte qu’il n’ont pas peur d’annoncer des prix exorbitants. Ok un plat classique n’est qu’à un euro plus cher qu’à Luang Prabang où le coût de la vie est déjà élevé. Toujours une question de principe, ne pas se laisser aller à payer parce que ce n’est pas cher pour nous.
On traverse une sorte de tunnel commercial, tout pour l’attrape gogo comme à Lourdes.
Puis on traverse une petite plage de sable et parmi les bateaux accostés il y a notre petite barcasse, réservée pour ceux qui n’ont pas acheté la sortie dans une agence. Ces derniers ont des bateaux plus cossus.
Cinq minutes de traversée et on est au pied d’une grande falaise. Notre ponton de fauchés est fait de roseaux, de planches et d’espèces de bouées prismatiques jointes les unes aux autres et qui se dandinent sous notre poids, à la grande joie de Véro.
On paie maintenant pour la grotte à laquelle on accède par un escalier de ciment peint en blanc.
Une montée un peu rude et on arrive dans la grotte.
Des milliers de bouddhas de toutes tailles ont été posés sur et dans chaque espace le permettant.
C’est comme si le fond de la grotte était pavé d’or.
On va par un escalier plus long mais moins rude à la deuxième grotte.
Tout le long du chemin on est sollicité par des mères et par de petits enfants pour leur acheter différents objets artisanaux faits en série. Certaines nous proposent d’acheter des kips contre des dollars. Comme dans toutes ces démocratures qui haïssent le capitalisme, seul le dollar a une valeur.
La deuxième grotte plus profonde, découverte par un français au milieu du dix-neuvième siècle a quelque chose qui pourrait faire penser à une cathédrale. Bien que ni l’une ni l’autre grotte ne possède de caractère mystique. C’est toujours un peu surfait.
Retour, traversée, déjeuner au restau cher d’un fried rice chicken.
On récupère la moto et on fait un tour du village pour voir.
Rien à voir, pauvreté, poussière, inactivité sauf pour un mec qui lave son coq et le bichonne comme un bébé et peut-être mieux.
On revient par la même route jusqu’à ce qu’une piste s’ouvre à nous sur la gauche. Google nous dit qu’elle rejoint la nationale, en plus un panneau indique une guest house à 7km.
On y va, après quelques centaines de mètres la piste s’élève brusquement, je ne prend pas bien la mesure de la pente et sur ma seconde à mi-pente la moto n’en peut plus. Je passe en première certainement à un mauvais endroit, à l’accélération la moto se cabre et je ne peux la maîtriser, c’est la chute presque arrêté. Je suis le premier au sol et j’enroule mon dos. Véro me tombe dessus, l’appareil photo entre nous. Ouf plus de peur que de mal l’appareil n’a rien. Nous non plus d’ailleurs. Je redresse la moto qui est légère. Je monte seul au sommet de la côte et Véro arrive à pied. Tout va toujours bien.
Nous remontons la vallée de la rivière Nam Ou, de là où nous sommes le point de vue est superbe sur la rivière.
On roule entouré d’une forêt de bambous.
Les gens qu’on croisent à moto nous font des signes de la main ou des sourires. On pense être dans le vrai Laos.
Plus loin dans une zone d’hévéas on voit des gens qui coupent des arbres et l’on a l’un et l’autre un sentiment de voir des maffieux, ou des gens corrompus et on a le sentiment à leur regard qu’il ne faut pas faire de photos. Au village suivant on s’arrête pour acheter une bouteille d’eau et boire. Comme d’habitude tous les gens nous font la gueule. Je me demande si les gens ne seraient pas sympas que lorsqu’ils ont la certitude qu’on ne les voit pas, comme par exemple sur la piste.
Dans la mesure où on ne voit pas de police en uniforme on peut penser qu’elle est parmi la population. C’est sûrement un peu « La vie des autres ».
On arrive sans problème à la grand route et on fait nos trente km de nationale.
On croise un énorme camion, le souffle me décolle le casque en plastique de la tête (et Véro manque de se le prendre en pleine gueule), il est retenu par la jugulaire qui a été cousue et qui depuis le départ est beaucoup trop grande pour moi. Ce casque n’a toujours été qu’un chapeau. Ici comme dans beaucoup de pays, c’est la loi qui rend le casque obligatoire pas la sécurité.
Putain, il faut repasser sur Old Bridge, c’est la troisième fois aujourd’hui. Je ne m’en sors pas trop mal, mais c’est pas mon truc.
L’hôtel pour une escale technique.
Puis on va dans une agence retenir notre croisière sur le Mékong pour le 20, et pharmacie pour Véro, paracetamol et ibuprofen, bien qu’après la chute ses douleurs semblent aller mieux.
Bière sur le Mékong pour admirer le coucher de soleil.
Dîner à la Mini House restaurant que des bretons motards rencontrés ce matin nous ont signalée.
Rien à dire les bretons ont bon goût.
Lao pork and stiky rice sausage
Pork stuffing with vegetable soy sauce and vinegar sauce.
Lao platter LBP salad, pork, glutinous rice, sausage, Spring roll, eggplant box, fried moss.
You can taste the characteristique of Laos.
Enfin si ça vous dit.
Retour à l’hôtel.
Douche
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