La rue de la soif. |
Ici, le changement d’année ne semble pas les préoccuper
beaucoup. Hier, rien de particulier au restaurant, ni dans notre famille hôtel,
eux, leur préoccupation était de savoir pourquoi leur compteur électrique ne
faisait que sauter.
A minuit des pétards dans la rue, puis des prières dans la
maison et une odeur d’encens qui s’est faufilée dans la chambre.
A 5h ce matin tout le monde dort dans la maison, malgré les
promesses de nous commander un taxi pour l’aéroport. Je réussis à ouvrir la
porte d’entrée qui est fermée à clef pour que nous puissions sortir.
Nous voilà seuls dans la nuit noire sur le bord de la route
où la circulation ne s’est pas encore éveillée.
Je fais signe aux quelques voitures qui passent. L’une
d’entre elles s’arrête. Le conducteur s’improvise taxi. C’est courant ici. Il
va arriver avec une demi-heure de retard au boulot, mais il va se faire 500
roupies.
La routine des aéroports, montrer ses documents pour entrer,
passer tous les bagages au scan, passer sous les portiques, changer l’argent
restant, faire la queue pour l’enregistrement des bagages. Sur la Sri Lankan il
n’y a qu’une queue pour toutes les destinations, ça fait du monde, passer la
police, repasser au scan et au portique pour la troisième fois, la salle d’embarquement,
le bus, l’avion un A330. Deux heures en tout. On décolle avec 40mn de retard.
Le vol se passe bien, un film et on est arrivé. On prend
encore une heure et demi de décalage horaire, on est donc à de six heures de décalage horaire par rapport
à la France.
L’aéroport de Bangkok, immense, il vaut mieux être bon
marcheur. Mais tout est fait pour faciliter les démarches à des gens comme
nous.
Très rapidement la police pour l’immigration, les bagages
récupérés, change, carte SIM et sortie vers les taxis. Là aussi bonne
organisation. Des files permettent de sélectionner un taxi en fonction de sa
destination ou de son chargement. Une borne nous donne le numéro d’un
emplacement et un taxi vient s’y ranger.
En route pour Bangkok. Conduite à gauche, respect du code de
la circulation et des autres usagers. Ça fait du bien après l’Inde et le Sri
Lanka.
L’hôtel, merveilleux accueil, on nous dit comme vous restez huit
jours ont va vous donner une bonne chambre, au cinquième pour que le bruit ne
vous dérange pas.
Ce n’est pas un hôtel de luxe mais le minimum qu’on y attend
y est. La propreté, la clim, deux lits, Véro pense qu’elle va s’y sentir bien.
On va déjeuner il est déjà 16h. Un petit restau pas loin et
de la bonne bouffe.
On revient à l’hôtel finir notre installation.
Puis on va faire un tour.
On suit un « soi » ruelle étroite habitée qui nous
conduit au quartier de Khao San.
C’est le 1er janvier, ce qu’on avait oublié et
dans ce quartier pour les occidentaux c’est la fête.
Des bars, des restaurants immenses, des étalages de gens qui
se font masser dans la rue.
Balade dans foule qui se mélange à la vie locale. Photos, arrêt
bière.
Dans cette rue réservée aux touristes s’installent aussi des
petits commerces ambulants pour des jus de fruits, pour des fruits préparés pour
les touristes, pour des petites brochettes de viande et pour dîner ou souper.
Certains disposent de petites tables métalliques et de tabourets en plastique
autour de leur estanco, pas facile de trouver une table. Dès qu’on en voit une se
libérer on s’installe, comme c’est une table pour quatre un couple de jeunes
Allemands s’installent à nos côtés. Ensuite il faut passer commande, mais il y
a les autochtones qui viennent pour un take away et la langue leur donne
priorité. Enfin on est servi, c’est simple et bon et cuisiné sous nos yeux. Et
ça nous a couté 2,70 €.
On revient par une petite rue plus large que celle de l’aller.
Il y a aussi des petits restaurants ambulants, les gens viennent y acheter des
soupes qu’ils dégustent à même la rue assis sur des nattes posées sur le
trottoir.
On est dans un monde étrange dépaysant, mais organisé selon
une vie à eux. Ce pays n’a jamais été colonisé, est-ce cela qui les rend
indifférents à notre présence ou la dictature light qu’ils subissent comme tout
pays bouddhiste.
On débouche sur la place Monument de la Démocratie, ça tombe
bien. Le monument est tout éclairé et on pourrait y croire comme à un rêve.
Retour à l’hôtel dont on apprécie à nouveau le confort.
Douche bonne
Blog
Dodo
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