mercredi 1 janvier 2020

Colombo-Bangkok

La rue de la soif.

 Lever 4h30. Il est minuit en France et donc la nouvelle année.
Ici, le changement d’année ne semble pas les préoccuper beaucoup. Hier, rien de particulier au restaurant, ni dans notre famille hôtel, eux, leur préoccupation était de savoir pourquoi leur compteur électrique ne faisait que sauter.
A minuit des pétards dans la rue, puis des prières dans la maison et une odeur d’encens qui s’est faufilée dans la chambre.
A 5h ce matin tout le monde dort dans la maison, malgré les promesses de nous commander un taxi pour l’aéroport. Je réussis à ouvrir la porte d’entrée qui est fermée à clef pour que nous puissions sortir.
Nous voilà seuls dans la nuit noire sur le bord de la route où la circulation ne s’est pas encore éveillée.
Je fais signe aux quelques voitures qui passent. L’une d’entre elles s’arrête. Le conducteur s’improvise taxi. C’est courant ici. Il va arriver avec une demi-heure de retard au boulot, mais il va se faire 500 roupies.

La routine des aéroports, montrer ses documents pour entrer, passer tous les bagages au scan, passer sous les portiques, changer l’argent restant, faire la queue pour l’enregistrement des bagages. Sur la Sri Lankan il n’y a qu’une queue pour toutes les destinations, ça fait du monde, passer la police, repasser au scan et au portique pour la troisième fois, la salle d’embarquement, le bus, l’avion un A330. Deux heures en tout. On décolle avec 40mn de retard.
Le vol se passe bien, un film et on est arrivé. On prend encore une heure et demi de décalage horaire, on est donc à  de six heures de décalage horaire par rapport à la France.
L’aéroport de Bangkok, immense, il vaut mieux être bon marcheur. Mais tout est fait pour faciliter les démarches à des gens comme nous.
Très rapidement la police pour l’immigration, les bagages récupérés, change, carte SIM et sortie vers les taxis. Là aussi bonne organisation. Des files permettent de sélectionner un taxi en fonction de sa destination ou de son chargement. Une borne nous donne le numéro d’un emplacement et un taxi vient s’y ranger.
En route pour Bangkok. Conduite à gauche, respect du code de la circulation et des autres usagers. Ça fait du bien après l’Inde et le Sri Lanka.
L’hôtel, merveilleux accueil, on nous dit comme vous restez huit jours ont va vous donner une bonne chambre, au cinquième pour que le bruit ne vous dérange pas.
Ce n’est pas un hôtel de luxe mais le minimum qu’on y attend y est. La propreté, la clim, deux lits, Véro pense qu’elle va s’y sentir bien.
On va déjeuner il est déjà 16h. Un petit restau pas loin et de la bonne bouffe.
On revient à l’hôtel finir notre installation.
Puis on va faire un tour.
On suit un « soi » ruelle étroite habitée qui nous conduit au quartier de Khao San.
C’est le 1er janvier, ce qu’on avait oublié et dans ce quartier pour les occidentaux c’est la fête.
Des bars, des restaurants immenses, des étalages de gens qui se font masser dans la rue.
Balade dans foule qui se mélange à la vie locale. Photos, arrêt bière.
Dans cette rue réservée aux touristes s’installent aussi des petits commerces ambulants pour des jus de fruits, pour des fruits préparés pour les touristes, pour des petites brochettes de viande et pour dîner ou souper. Certains disposent de petites tables métalliques et de tabourets en plastique autour de leur estanco, pas facile de trouver une table. Dès qu’on en voit une se libérer on s’installe, comme c’est une table pour quatre un couple de jeunes Allemands s’installent à nos côtés. Ensuite il faut passer commande, mais il y a les autochtones qui viennent pour un take away et la langue leur donne priorité. Enfin on est servi, c’est simple et bon et cuisiné sous nos yeux. Et ça nous a couté 2,70 €.
On revient par une petite rue plus large que celle de l’aller. Il y a aussi des petits restaurants ambulants, les gens viennent y acheter des soupes qu’ils dégustent à même la rue assis sur des nattes posées sur le trottoir.
On est dans un monde étrange dépaysant, mais organisé selon une vie à eux. Ce pays n’a jamais été colonisé, est-ce cela qui les rend indifférents à notre présence ou la dictature light qu’ils subissent comme tout pays bouddhiste.
On débouche sur la place Monument de la Démocratie, ça tombe bien. Le monument est tout éclairé et on pourrait y croire comme à un rêve.
Retour à l’hôtel dont on apprécie à nouveau le confort.

Douche bonne
Blog
Dodo









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