vendredi 10 janvier 2020

Buddha Park. Vat Simuang

Buddha Park


Lever 10h30.
Trop tard pour le petit déjeuner, on va le prendre juste à côté.
Le côté salle de bain lavage de pieds est un peu chiant. Hier la femme de ménage a enlevé le sac plastique qui bouchait un des trous du lavabo. J’ai dû en mettre un autre que j’ai plus dissimulé. Ça permet de mieux diriger la fuite de l’autre côté. Nécessité d’avoir des notions d’hydraulique et physique des fluides pour voyager.

Tuk tuk jusqu’à la gare routièreTalat Sao
Départ midi trente bus 14.
Arrivée 13h30.
Un Suisse nous interpelle comme s’il était fier de nous montrer qu’ils sont lui et son copain avec des prostituées thaïlandaises. On les sème rapidement.

C’est un parc avec plein d’enfants, filles et garçons sont vêtus d’un survet bleu et d’une casquette de bleus différents qui les distinguent. Ils sont de la Pixaxay School. Moins de dix ans et quelques-uns déjà obèses. Ils sont très encadrés.
Sur une estrade un animateur les fait danser sur une musique à un niveau sonore quasi insupportable. Puis tirage de  corde entre casquette droite et casquette dans l’autre sens.

Visite du parc des bouddhas, pour lequel on est venu. Dans les années 1950 une sorte de facteur Cheval a décidé d’unifier les mythologies bouddhistes et hindouistes en créant des œuvres issues des deux religions en béton armé.
La densité et la tailles des œuvres plus de 200, donnent une certaine crédibilité à l’ensemble. L’ordre bouddhique des lignes de bouddhas est rompu et produit une sorte de vie minérale qu’on ne trouve pas dans les temples.

Retour par le bus.
A l’aller comme au retour le bus passe près du pont de l’amitié, passage de la frontière terrestre entre la Thaïlande et le Laos.
De la route on aperçoit pour la première fois depuis notre arrivée le Mékong.
Pas de navigation, pas de vie sur le fleuve, quelques personnes debout dans un fleuve qui semble ne pas avoir de profondeur.

Lorsque nous arrivons dans Vientiane et que j’aperçois le temple Vat Simuong où l’on veut retourner, Je dis au conducteur du bus de nous arrêter à Vat Simuong.
Je ne sais si c’est la prononciation ou s’il à compris autre chose, il me fait signe OK, puis part dans un discours ponctué de Vat Simuong qui le fait éclater de rire, puis la préposée au ticket, puis tout le car et nous aussi par la même occasion. Les cinq dernières minutes du trajet ne sont que des paroles du chauffeur entrecoupées de Vat Simuong déclanchant à chaque Vat Simuong des éclats de rire. Même chose lors de notre descente,  du trottoir je lui fais signe de la main et lui crie Vat Simuong, éclat de rire général et nous aussi nous en rions de bon cœur sans d’ailleurs savoir vraiment pourquoi on rit.
Ce rire nous fait du bien et ce soir en rentrant on se sent mieux dans ce pays. Il aura fallu deux jours pour nous acclimater. Dès l’instant qu’on sait qu’on peut rire ici,  ça va aller.
Nouvelle visite sans rire, du temple Vat Simuong, parce que ça nous avait beaucoup plu hier soir lors de la visite rapide que nous avions faite.
On prend le temps de regarder les différentes manifestions de foi. Des écolières, des adultes tirent une baguette d’un lot de baguettes rangées dans une sorte de mini carquois puis après tirent une petite fiche d’un bac compartimenté dans lequel son rangées différentes fiches.
Certains ou certaines vont ensuite devant un gong et frottent la partie centrale bombée avec leur main. D’autres prient devant une statuette en forme de bouddha assis mais sans tête définie, la soulèvent au dessus de leur tête. D’autres vont voir un jeune moine en tenue orange, pour 2000 kip il bénit. À ce prix Véro tente sa chance pour la suite du voyage.
Une belle femme aux cheveux blancs vêtue simplement s’occupe à récupérer les offrandes de fleurs défraîchies.
Des gens apportent de la nourriture pour les moines et aussi des trucs bizarres comme des chips, des bouteilles d’eau en plastique. Un moine se charge d’évacuer tout ça vers la cantine.
Véro me dit que dans ce monde d’hommes elle ressent une tendre complicité entre ces hommes par des gestes évocateurs qu’elle voit.
Avec notre expérience du Sri Lanka ça fait bien longtemps que nous ne nous faisons plus d’illusion sur ces sujets et sur les petits moinillons que les parents ont confiés au temple pour qu’il deviennent moine.

Tuk tuk pour l’hôtel, il faut toujours se battre surle prix de 50 000 chacun on arrive à 30 000 pour deux alors que le prix est vraisemblablement de 20 000. C’est aussi cher qu’un taxi à Bangkok.
Hôtel, pause, recharge des batteries de téléphone. On dirait qu’ici les batteries tiennent deux fois moins qu’à Bangkok.

Bière Lao
Dîner dans les petits estancos qui sont sur ce qui a dû être les bords du Mékong..
On s’est laissé tenter par un demi poulet rôti et des vermicelles Lao. Un peu arrache, mais très bon.
Pour se refaire la bouche on s’offre chacun une mangue en dessert.

L’hôtel pour le dernier soir demain Vang Vieng en bus, trois heures pour faire 160km.

Bilan, les deux premières journées ont été un peu dures, mais heureusement l’accueil de nos amis a bien compensé ces moments de découragement, dans cette ville peut attractive à première vue.
Aujourd’hui on a commencé à prendre la mesure du pays et notre chauffeur de bus avec ses éclats de rire communicatifs nous a rassurés même s’il riait de moi.
L’hôtel pas si mal, belle chambre bonne taille mais fenêtre borgne qui nous empêche de renouveler l’air. La douche abondante et chaude, mais le lavabo un peu déprimant, nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps pour apprécier de se faire laver les pieds en se brossant les dents.
Au retour peut-être.

Douche
Blog
Dodo

















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