dimanche 9 février 2020

Mae Sariang - Chiang Mai

Chang Mai. Les mêmes qu'à Pondy sur la Promenade. On les avait baptisés d'un nom pas trop sympa ... 

Oh quelle nuit…
 
Véro n’a fait que tousser, n’a presque pas dormi et moi aussi. 

Lever 6h45 
Petit déjeuner 7h00. Panne d’électricité, on espère ne rien avoir oublié dans le noir. 
7h30, les motos taxi sont là. 
Toujours personne à la réception. 
On part chacun sur une moto avec chacun nos deux sacs. 

Chargement des sacs sur le toit du van. 
Départ 8h00 précise. 
On est mieux installé que dans le songthaew d’hier. 
Nous sommes les seuls occidentaux. 

On roule, le voyage dure 3h30. On descend vers Chang Mai et on s’éloigne de plus en plus des massifs. 
Comme on est près de la frontière avec le Myanmar, on passe des Check points. Hier matin, en quittant Mae Hong Son le policier est venu à l’arrière du Songthaew et nous a tous pris en photo avec son téléphone portable. 
Le chauffeur fait des arrêts n’importe où, dans des lieux où il ne semble rien y avoir. 
Halte à mi-route et selon notre rituel après l’arrêt technique, on achète deux nescafés glacés qu’on mange avec des gâteaux à la vanille. 
La dernière partie se fait sur autoroute, rien de bien intéressant. 
On n’a pas encore les pieds hors du van, qu’un chauffeur de songthaew nous propose ses services. 
On le prend pour arriver vite à l’hôtel, d’autant que son prix pour nous seuls me semble tout à fait correct, compte tenu de la distance. 
A l’accueil, la personne de la réception nous montre qu’elle est heureuse de nous revoir au bout d’une semaine, et nous précise bien qu’elle ne nous demande pas la caution de 3€. Nous sommes d’anciens clients. 
Installation. 
Vero pense avoir compris qu’elle fait une crise d’asthme compte tenu de la pollution, dont les niveaux ici dépassent de loin tous les plafonds. 
C’est dimanche, on cherche sur internet une pharmacie ouverteOn trouve la pharmacie ouverte 24h sur 24, tous les jours. 
C’est à vingt minutes à pied, on y va malgré les conseils de l’OMS. 
La pharmacienne charmante délivre à Véro deux flacons deVentoline. C’est sûr que ça fout un coup au monopole des médecins. 
On déjeune dans un restaurant près d’un couple de français masqués, sauf pour manger en public. 
Compte tenu de notre marche on tousse l’un et l’autre et on se mouche, on sent l’inquiétude dans les regards désagréables que nous jette la dame. Manifestement notre présence dérange. Alors on fait le maximum, on dit bien qu’on va se laver les mains, puis on se passe les mains au produit désinfectant. Et Véro se fait une snifette de Ventoline.  
Ils repartent masqués. 
Véro me dit, ce devait être une prof pas sympa. 
On part en direction du Surivong Book Center, où nous devons prendre notre van demain à 8h pour Sukhothai. 
Un tuk tuk conduit par une femme, ce qui est rare, nous emmène à destination. 
Sur place, on entre dans la librairie qui porte ce nom. La personne qui est là, regarde notre voucher et ne semble jamais avoir entendu dire ou vu qu’un van s’arrêtait ici. 
Malgré sa mauvaise volonté, on lui achète quand même une glace. 
Dehors, il y a un petit restaurant de rue qui semble bien installé et le proprio nous confirme que le van vient bien là le matin, il nous montre l’endroit où il se gare. 
Rassurés, on prend un songthaew pour revenir à l’hôtel. 
Au Seven Eleven on achète une grande bouteille d’eau pour ce soir et cette nuit et des gâteaux pour notre petit déjeuner sur la route. 
On règle avec la réceptionniste le problème du taxi pour demain matin. Elle sera là à 7h et avec l’application Grab, elle nous appellera un taxi. 

Repos dans la chambre. 

Avec la Ventoline, il semble que Véro tousse moins, notamment pendant ce temps de repos allongé. 
Moi je tousse comme d’hab, pollution ou pas je n’ai pas l’impression que ça change grand-chose. 
On va quand même être content de quitter ce pays colonisé par les vacanciers de tous les pays et surtout de la Chine. 
Véro me disait qu’elle a entendu une mère de famille justifier ses vacances ici avec homme et enfants, c’est que la vie n’était pas chère et que la bière n’était pas chère et qu’à un endroit, y’avait même un château gonflable pour les enfants. 
Les adultes pour la fête et la picole, les enfants scotchés à leur portable, du Houellebecq pas encore mis en mot. 

On ressort un peu, la chaleur doit avoir diminué, même si la pollution est toujours là. Y’a une sorte d’écran brumeux qui flotte. 
Comme dimanche dernier on va au Sunday Market. 

C’est happy hour 5-7 PM et pendant cette période c’est bière pression. 
On regarde défiler les badauds dans une odeur de viande frite, ça me coupe l’appétit. 
Véro prend un burger thaïlandais et moi un fried rice bien que ça ne me dise rien. 
On est au resto du Bharatanatyam de dimanche dernier, ils nous ont reconnus et ont voulu qu’on like leur page Facebook. 
Je sors un paquet de sel de mon sac, car j’ai l’impression qu’en salant mon riz j’arriverai à en manger un peu. Le garçon très sympa nous explique que ce qu’on a acheté, c’est du glutamate de sodium et pas du sel. Il nous apporte du vrai sel. Mais je n’ai pas plus envie de manger. 
Une troisième bière arrive parce nous sommes dans les happy hour, on la laisse. 

On rentre à l’hôtel, Véro semble avoir repris du poil de la bête, mais pour moi grosse fatigue. 

Douche 
Blog 
Dodo. 

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