samedi 15 février 2020

Bangkok. Ancient Siam.

Ancient Siam.

Lever 8h00 
Ça va mieux, Véro a passé une nuit pas trop perturbée par son asthme. 
Petit déjeuner. 
L’hôtel nous imprime les e-visa pour entrer à Sri Lanka lundi. 
On part à la recherche du bus 511 qui doit nous emmener à Pak Nam son terminus pour aller visiter Ancient Siam. 
D’abord on se trompe de sens, puis on traverse le boulevard et on prend le 511 dans la bonne direction. 
1h30 de trajet. 
Des tours, des périphériques, des passerelles pour enjamber et au pied, séparés par le flot continu des véhicules, des petits commerces, de la boutique chic à la boutique ambulante et à la boutique bidonville. Une fourmilière de vie au ras du sol. Ce mélange de modernité, de ruines modernes, de dégradation, de pollution, et d’activités simples, donne un charme fou à ce capharnaüm. 

Sur la fin du trajet, l’habitat est moins dense, mais dans un triste état de construction sans entretien, des zones vertes s’incrustent. 

Le chauffeur et la préposée aux tickets nous arrêtent dans Pak Nam juste à côté d’une camionnette bus pour Muang Boran, là où est le parc Ancient Siam. 
On monte, on est les seuls. 
Un autre passager arrive un moment après, on lui demande s’il sait quand la camionnette bus part et il nous fait comprendre qu’elle partira quand elle aura suffisamment de passagers, une demi-heure, une heure… 
On descend et on prend un taxi pour faire les 8 kilomètres restant. 

Désinfection des mains et prise de température pour pouvoir aller acheter nos tickets. 
On est bon, on passe. 
On va déjeuner au seul restaurant de l’entrée, une horreur. 
Il est 13h00. 
On hésite à cause de la chaleur, entre louer une voiture électrique ou prendre des vélos.  
La voiture se loue pour deux heures ce qui nous ferait terminer notre visite à 15h. Il faudrait aussi surveiller le temps. 
On choisit les vélos qui vont nous donner plus de liberté. 
Et on commence la visite en suivant les conseils du Livre et du guide qu’on nous a remis avec les tickets. 
Chacune des soixante-dix-sept provinces du Siam (ancien nom de la Thaïlande) est représentée par une construction particulière, qui la caractérise.  
On commence par une rue de village reconstituée avec des maisons d’époque en tek et avec du mobilier d’époque aussi. Des petits commerces de souvenirs illustrent les petits commerces de rue de l’époque, par leur disposition et leur présentation.  
Les visiteurs donnent vie à cette rue. Des piétons, des cyclistes, des écoliers et écolières  

Puis plus loin, des temples ou des palais reconstruits parfois à une échelle réduite par rapport à l’original. C’est tellement immense qu’on ne s’en rend pas compte. 
Le jeu est d’entrer dans ces palais et du balcon, de saluer ses sujets. 
Des temples ou des palais ont été transportés ici dans leur totalité, notamment une très belle construction toute en tek qui a été apportée de Chang Rai. 
Au point extrême du parc, un village du nord de la Thaïlande a été construit, maisons sur pilotis. La basse-cour avec les coqs de combat, chacun sous un dôme d’osier, sauf un puni ou à l’entraînement, enfermé dans une roue sans fin comme les écureuils ou les cochons d’Inde, il doit travailler ses cuisses. 
On s’arrête un long moment pour récupérer, en buvant un coup. 
Sur le chemin du retour, encore quelques arrêts photos. Puis longue visite du temple des bouddhas qui ont eu l’illumination. Magnifique bâtiment d’or posé sur l’eau, dont les centaines de toitures s’enchevêtrent les unes dans les autres. 
Enfin un groupe de musique de cinglés qui sont en costumes traditionnels et qui font de la musique traditionnelle et dont les danseuses s’éclatent dans une sorte de fusion de tradition et de moderne, avec des spectateurs et des spectatrices chinoises. 

On rentre, il est 17h00, en métro ou en bus, il faut deux heures. On décide de prendre un taxi. Négociations on part à 800 baths, mais je suis prêt à payer 500 baths. 
Le premier chauffeur refuse. 
Un second propose 600 baths, mais pour moi c’est 500. 
Je cède à 550. 
Tout ça parce qu’ils ne veulent pas mettre leur taximètre qui donnerait vraisemblablement 400. 

18h00, l’hôtel, je récupère le linge. Comme il n’est pas tout à fait près on me fait asseoir sur une chaise à côté d’une fille qui regarde une série sur son smartphone, un chat sur les genoux. Le chat lui, regarde la fille et ne semble ne pas comprendre pourquoi elle ne lui porte aucun intérêt. Sur ma gauche de l’autre côté, il y a aussi un chat enfermé dans une cage et qui remue. Devant, deux gars, l’un plongé sur son téléphone, l’autre jouant avec une machine à un jeux de courses de chevaux. Entre eux, celle qui doit nourrir tout le monde, plie notre linge avant de me le donner. Plus à droite une autre femme smartphone. 
Je me dis que tout ce petit monde doit survivre avec les lessives et doit opérer des coups, soit de travail soit autre, pour que de l’argent permette l’acquisition des scooters posés là. 
Ça me rappelle les années 50 quand on vivait comme ça, en marge de la ville, avec des revenus pour survivre et le reste à trouver. 
Et aujourd’hui, il y a toujours des gens qui vivent de cette façon, dans les marges de la société française, ils n’existent pour personne. Dans ce domaine rien ne change. 

On  va assez rapidement dîner parce que Véro à faim. Il faut dire qu’à midi en plus de n’être pas bon, la quantité n’y était pas, sans doute pour nous épargner. 
On se fait un bon dîner du seul plat qui ne nous a jamais déçus, le curry red ou yellow. 
Puis un smoothie coconut et mango en dessert. 

On est repu. 

Douche  
Blog 
Dodo. 












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