lundi 10 février 2020

Chang Mai - Sukhothai.

Wat Mahathat

Pour l’instant tout va bien, on a dormi tous les deux et donc récupéré un peu.
 
Tout s’enchaîne bien, lever, taxi, van. 
Le van est bien et on est bien installé. 
Autoroute jusqu’à Lampang avec arrêt technique et petit déjeuner nescafé gâteaux. 
Puis une route normale jusqu’à Sukhothai. Le paysage qui nous accompagne est moche. 
Le van nous largue dans la vieille ville, ce qui nous convient bien puisque notre guesthouse est ici. 
On cherche un tuk tuk pour y aller et les gens nous indiquent la direction. 
La guesthouse est vraiment bien, avec un accueil intelligent qui répond immédiatement à toutes nos questions, notamment pour repartir. 

On loue chacun un vélo et on décide d’aller déjeuner. 
Moi qui déjà, ne suis pas resto asiatique en France, je ne supporte plus cette bouffe, fadasse et douceâtre. 

Puis visite des lieux avec prudence, compte tenu de la chaleur.  
Heureusement, il y a de l’ombre et du vent et on a l’impression de respirer à nouveaubien que l’indice de la qualité de l’air ne soit pas meilleur qu’à Chiang Mai aujourd’hui. 

On commence par visiter l’espace principal. 
D’entrée, pour nous ce n’est pas très différent de ce que nous avons vu sur les sites historiques du Sri Lanka pour le Wat Mahabharata et Wat Sa Si. 
Le nouveau pour nous, c’est le Wat Si Sawal qui fait penser à l’architecture khmer du Cambodge, alors qu’en fait il est d’origine hindouiste, comme quoi tout se mélange. 

En fin d’après-midi Véro fait une escale technique au Wat Air. C’est elle qui ne pouvait manquer de le faire depuis tous ces Wats qu’on a vu en Thaïlande. 

Commentaire de Français : « c’est rare de voir un bouddha debout ». 
C’est sûr que c’est moins vendeur qu’un bouddha assis en lotus, rien que le fait d’essayer de s’y mettre, on comprend que ça relève du divin. 
Par contre deux statues de bouddha intéressantes, des bouddhas qui marchent. A le voir toujours assis on pouvait penser qu’il se déplaçait en fauteuil roulant, et non, il peut marcher en étant debout. 
Ses larges épaules et sa robe monastique complètement transparente sur les fesses et sur les jambes et coquinement ondulante sur les mollets, me donne une idée plus sympathique de cette religion qui n’en est pas une, comme disent les adeptes.  
Les bouddhistes de l’époque ne semblaient pas se poser le problème du genre. C’est peut-être cette liberté qui a permis les viols dans les monastères bouddhistes en France, notamment celui au Nord de Montpellier et pour lequel le dalaï-lama n’a jamais rien dit, ni notre grand maître en bouddhisme français. 
Mais restons sur cette bonne impression d’un bouddhisme plus libre. 
Attention aux moinillons quand même. 

18h00, rendez-vous des quelques photographes avec boîtier pour le coucher du soleil et puis il faut sortir de l’enceinte. 

On s’arrête en ville pour boire une bière et dîner en même temps,  car avec la nuit et l’éloignement de notre guesthouse on n’a pas envie de faire deux aller et retour à vélo. 
Comme c’est lundi, Véro se prend des frites avec des saucisses style knackies, qui nous donnent la nostalgie des frites fricadelles du lundi soir à Verdun, et moi des tartines. Comme nous disait Francine, la patronne du bistro de Sainte Féréole pendant les expos, vous n’allez pas manger tous les jours des tartines... Si, si maintenant je veux bien manger tous les jours des tartines du bistro Jaubert à Sainte Féréole. 
Mais des frites sans sel, c’est difficile.  
On demande du sel. 
On nous apporte des flacons de sauce. Ici le sel, c’est un vrai problème, on n’en trouve pas dans les magasins et dans les restos, ils ne semblent pas savoir ce que c’est. 
Enfin une petite coupelle de sel. Véro goûte pour s’assurer que ce n’est pas du glutamate.  
Non, c’est du sel. 
On mange et on part vite, pour échapper aux odeurs d’égout. 
Avec la nuit, on se trompe de route, on revient sur nos roues, heureusement tout est plat. 
Retour à la guesthouse. 
La seule mauvaise nouvelle c’est le petit déjeuner jusqu’à 9h00, on aurait bien aimé plus tard pour récupérer. 

Douche 
Blog 
Dodo. 










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