dimanche 2 février 2020

Chang Mai. Dernier jour.

Marché de Tha-Nin 

Lever 9h00, on se force un peu, parce qu’il faut porter notre linge à laver sans tarder si on veut qu’il soit prêt ce soir.
 
Petit déjeuner dans le secteur. 
Un Français qui ne parle pas un mot d’anglais, s’escrime avec des gestes en longueur,  à vouloir faire comprendre qu’il veut un café long. Déjà en France ça ne veut pas dire grand-chose, ici c’est incompréhensible. Il y a Espresso qui correspond un peu près à ce qu’on pense et Americano qui correspond à un café du Nord ou Allemand, c’est-à-dire un grand Espresso. Mais long ? C’est l’idée de dilution, plus d’eau ? 
Le café ici comme au Laos est très bon. En Thaïlande il y a des bistrots qui ne servent que du café , c’est agréable. 

Au programme ce matin, marché et shampooing pour Véro chez un coiffeur. 

On remonte une large rue sans intérêt. 
Au départ les remparts, puis tout le long quelques vieilles dagobas qui tiennent debout on ne sait pourquoi et dont apparemment tout le monde se fout. 
Au Sri Lanka se serait les plus vénérées, ici ce sont les temples “tape à l’œil” qu’on vénère. 

On boit un café sur le chemin et des occidentaux sympas nous demandent d’où on vient. On discute jusqu’à ce qu’on se rende compte que ce sont des Témoins de Jehovah. 
On reprend notre route sans chercher à discuter plus longtemps. 

On arrive au marché Tha-Nin. 
On n’est pas déçu, on est enfin dans un lieu authentique fréquenté que par des Thaïlandais. 
C’est un marché de bouffe, légumes, fruits, viande, poissons, crustacés. 
C’est aussi un marché de plats à emporter, cuisinés sur place devant tout le monde. 
Véro est impressionnée par un cuisinier qui hache menu menu un cou de volatile du début jusqu’au bec en passant par la tête, afin que tout puisse se manger. 
C’est eux qui ont raison, cette habitude s’est perdue en France il n’y a pas si longtemps, c’est dommage. On aurait sans doute moins à se battre aujourd’hui contre la souffrance animale. 

Les Thaï ne semblent pas trop se préoccuper de la cuisine, ils achètent tout sur place. 
Ils emportent dans des sachets en plastique ce qui est en sauce et dans des boîtes en polystyrène avec couvercle, le reste. 
Véro me dit, pourquoi on n’a pas ça en France. 

Ce qui n’empêche pas d’avoir juste à côté, une grande halle équivalente à celle du marché, avec une cinquantaine de restaurants où il n’y a qu’à s’asseoir et commander. 
Une troisième grande halle pour vêtements, chaussures, et ustensiles, mais toujours pas de robe pour Véro qui ne veut pas du look chinois en vogue ici. 
Ce n’est pas une ville très importante, 150 000 habitants, mais quand on voit l’offre de bouffe sur tous les marchés, on a l’impression qu’il y a de quoi nourrir un million de personnes. 

On revient à l’hôtel en tuk tukmaintenant qu’on connaît le prix et qu’on accepte la marge raisonnable du dépassement pour touristes. 
Je reconnais que se déplacer en véhicule n’est pas chose aisée. Imaginez un carré, à l’intérieur du carré on circule dans un sens et à l’extérieur du carré on circule dans l’autre sens. Quelques ponts enjambent le canal qui forme le carré et lorsque, comme nous, on habite à l’intérieur du carré, il faut trouver le bon pont pour faire le moins de trajet possible dans un sens ou un autre. C’est plus simple à pieds. 
C’est une ville de canaux, jusqu’à présent je n’en avais pas parlé parce que nous n’avons pas vu l’intérêt actuel de ces canaux. Pas de navigation et sur le pourtour, les ponts forment comme un barrage, l’eau ne communicant que par de larges tuyaux. Et c’est moche. 

On part prendre un petit goûter dans un lieu qu’on a vu ce matin et qui affichait breakfast et cake de 7h30 à 18h00. C’est tout à côté de la guesthouse et on veut vérifier. 
Non, le breakfast c’est pas avant 9h00, le lieu est nul, les cakes sont nuls. Tout à coup tout est nul dans ce lieu et Vero se fait piquer par un moustique. 

On va récupérer notre linge. 
On part pour le Sunday Market. 
Un peu déçus, c’est comme tous les marchés organisés pour les touristes.  
Allez à une grande foire en France et vous retrouverez tous les produits de Chine comme ici, pas la peine de faire le déplacement. 
On se console avec une bière, sur une terrasse qui domine une des rues du marché 
Puis on revient doucement. 
Des gens portent un T-shirt orange avec la date d’aujourd’hui : 02022020 et un nom, comme si pour eux, c’était un jour important. 

Devant un resto « The Expérience », il y a l’éternel spectacle du Ramayana avec Hanuman qui délivre la princesse, voir les épisodes précédents (Luang Prabang Laos). 
On décide de manger là, c’est pas le meilleur marché, mais c’est pas hors de prix non plus. C’est notre dernière soirée à Chiang Mai. 
Pour l’instant un chanteur anime la soirée avec des reprises des Beatles avant la scène suivante du spectacle. 
Entre chaque scène intervention du chanteur. 
C’est un peu surréaliste, la scène c’est l’entrée du resto et la salle. Les gens entrent sortent, les serveurs apportent les commandes ou en prennent. Les cuisines visibles d’où arrivent des « ding » pour signaler qu’un plat est prêt. Tout se mêle et c’est amusant. 
Certains clients imitent la chorégraphie en traversant la scène. 
Tout est à la fois sérieux, précis et drôle du fait de deux mondes qui s’expriment sur le même terrain. 
Ce qui est sûr c’est que nous avons semé le touriste lambda. 
Retour vers l’hôtel. 

Douche 
Blog 
Dodo. 

















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