dimanche 23 février 2020

Kalpitiya et Kudawa beach

Kalpitiya


Réveil 8h00 
Véro dort. 
Dans la chambre les rideaux n’occultent rien et c’est plein jour depuis 6h00. 
Du lit, j’aperçois la plage sur laquelle un groupe de pêcheurs discutent, et derrière eux, l’océan. 
On prend le petit déjeuner sur la plage. Il est très bon mais trop élaboré par notre chef, qui ne sait pas faire simple. 

Il y a de l’air. 

Ensuite bain, mer agréable, kitesurf à regarder et promenade sur la plage pour sécher. 

On part pour Kalpitiya visiter le Fort hollandais et l’église hollandaise. 
Pour le Fort, il faut passer par la Navy sri lankaise qui s’y est installée. 
Il faut laisser nos passeports. 
Rien de bien spectaculaire, si ce n’est que toute l’enceinte extérieur est toujours debout et en état. 
Par contre l’intérieur est délabré. Au lieu de le réparer ou de le reconstruire, ils ont monté des baraquements qui leur sert d’administration. C’est dommage. 
On récupère nos passeports et on va voir le port. 
Au Sri Lanka, il faut toujours payer pour entrer dans un port. C’est symbolique. 
En se promenant dans le village et sur le port, il y a des signes qui ne trompent pas, même si le téléphone portable s’est répandu comme partout, la vie, les échoppes tout ça ressemble au Sri Lanka des années 1990. Dans la rue il y a toujours plus de vélos que de scooters. 
La guerre et la politique ont retardé le développement de cette partie de l’île. 

Les bateaux chalutiers sont tous dans un état déplorable, les petits Neil Marine sont les mêmes que partout, en plus ou moins bon état et affalés sur le sable. Un pêcheur ramène sa barque avec une perche. Arrivé sur la plage, il enfonce la perche dans le sable et y attache son bateau. 
On revient en ville, et on s’arrête pour admirer la belle petite église hollandaise entouré de son cimetière. Son toit repose sur d’énormes piliers ronds dans le même style que les belles maisons de Galle. 
A l’intérieur, deux tombes dont les défunts sont morts en 1828 et en 1830. 
Le cimetière réveille en moi un souvenir de Pondichery. Sur la côte, à Porto Novo,  nous avions cherché un cimetière hollandais. Nous avions eu l’information de son existence dans un bouquin pas pour touristes. (Pas Le Livre …) 
Dans le village personne ne connaissait, petit à petit quand même, un ancien en avait entendu parlé. Il avait indiqué un espace recouvert de végétation et de ronces. Les gens du village qui ne connaissaient pas se sont soudain sentis concernés alors qu’au début ils nous prenaient pour des cinglés et il y avait de quoi, deux occidentaux à moto qui cherchaient un cimetière dont eux n’avaient jamais entendu parler. 
A force de pénétrer dans ce fouillis végétal et en escaladant quelques rochers, nous avions découvert des pierres tombales puis des tombeaux des années 1800 aussi. 
Nous, ça nous suffisait, mais pas eux qui tout d’un coup étaient scandalisés de voir cette déchéance et ce non-respect des morts. Ils nous avaient demandé d’alerter l’ambassade des Pays Bas et l’ambassade de France. On avait promis et on était reparti. 
Je pense qu’aujourd’hui, le cimetière est à nouveau englouti par la végétation. J’en garde cette notion du respect des morts. 
Ici, l’église et le cimetière sont encore visibles, parce que la communauté chrétienne est présente. 

On s’arrête dans le seul restaurant qui semble exister dans ce centre village. Il est tenu par des musulmans, on prend la nourriture d’ici, des rolls et autres.  

A peine terminé, Véro sent que c’est pas terrible dans le ventre. On s’est pourtant bien lavé les mains. On va quand même au point de Jésus Statue tout au bout de Kalpitiya. Pas de miracle et retour à l’hôtel en mode Samu. 

Puis on se reposeVéro en exploitant ses photos, moi en lisant les nouvelles du monde. 

On repart en voiture en se donnant une destination avec Google maps : Uchimunai Chutch, tout en haut de la presqu’île sur laquelle nous sommes. 

Après avoir dépassé Kudawa, nous nous arrêtons parce qu’il y a nous semble t-il des kitesurfer sur la plage de Kudawa. 
On marche vers la plage qui est envahie par des locaux, pour la plupart musulmans. 
Les kitesurfer sont sur le lagoon juste à côté de Kudawa Beach. A cette endroit l’océan et le lagoon ne sont séparés que par une étroite bande de sable, sur laquelle nous aurions peut-être pu passer pour aller à Uchimunai Church. 
Nous restons sur cette plage, pleine de la vie de la population locale. 
Des femmes musulmanes toutes vêtues la plupart ennoir, semblent quand même être heureuses d’être là avec mari et enfants. Un groupe de jeunes femmes a même formé des équipes de cricket, et elles jouent comme les garçons, avec une branche de palmier comme batte. 
Plus loin, une famille s’est installée sous un arbre, ils n’ont pas un look de musulman. Il font penser à  des gitans, certain pourraient ressembler à Stéphan Heicher, peut-être des Tamouls.  
Véro les prend en photo et l’organisateur me dit que c’est toute sa famille qu’il a réunie, parce qu’il est revenu, il travaille dans un hôtel à Doha. 
On est loin du Laos et de la Thailande, ici si on avait voulu, on aurait partagé leur repas, mais Véro n’y tenait pas. 

On revient à l’hôtel pour profiter du coucher du soleil, aujourd’hui sur cette plage pas de kitesurfer. 
On boit notre bière, puis on vient nous signaler que le repas est prêt. 
Deux énormes morceaux de poulet frit, de très bons spaghettismalheureusement cuisinés et servis avec des petits poisUne salade et une salade de fruits. 
Le cuistot, avec sa toque sur la tête du matin au soirpense être à la hauteur et en fait trop avec un petit côté homo sur les bordsC’est lui qui dès le matin, nous demande ce qu’on veut et qui finalement fait ce qu’il veutC’est toujours bon, mais c’est trop.  

19h30 on se souhaite bonne nuit, car dehors il fait nuit noire. 
Ce matin en voyant queles rideaux n’occultaient rien nous avons réalisé que c’est pareil dans l’autre sens pour le soir. Du coup, ce soir on reste habillé. 

Voilà pour cette journée, demain on part pour Mannar. 

Douche 
Blog 
Dodo nuit noire à 19h00, grand jour à 6h00. 












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