Wat Phra Luang |
Lever 8h30
Bonne nuit malgré quelques interruptions pour Véro à cause de l’asthme.
Bon petit déjeuner.
On est bien, ils font le maximum pour être gentils.
Pour l’instant, un peu de fraîcheur dans le patio du petit déjeuner avec le bruit d’une fontaine à eau.
On décide pour les heures chaudes d’aller voir le marché de la ville et le musée national.
Au marché, on boit un petit café.
C’est marché classique avec son lot de marchands de légumes de fruits, de viande, et sur les bords, des magasins d’objets du quotidien mais aussi de vêtements, de sacs pour écolier.
À une bouchère, on achète quelques amulettes qui représentent l’un des bouddhas déhanché et marchant.
Autrement, il n’y a que des bouddhas sérieux sur leurs fesses.
On va au musée.
C’est un beau petit musée, avec beaucoup de belles pièces.
Construite au XIII et XIV ème siècle la citée n’a été remise en valeur qu’en 1953 et vraisemblablement personne n’avait eu l’idée de trop la piller.
Les palais en bois avaient disparu et il ne restait en quelque sorte que des pierres, donc rien à voler.
Au musée, on voit la réplique d’une grande table de pierre contenant un des premiers textes en écriture thaïlandaise.
Après la visite, on peut dire que ça manque de représentations féminines chez les bouddhistes.
Déjeuner au Sureerat restaurant ouvert à tous (les souris et les rats), bonne adresse puisqu’on peut choisir à la « crate ».
Retour à l’hôtel pour laisser passer la chaleur et se reposer.
Lorsqu’on repart, il fait toujours chaud.
On fait une tentative vers le Sud, ça se termine en glace cornet, chacun ses faiblesses.
On repart au Nord, avec un plan du Routard pas très précis.
Après avoir suivi un troupeau de vaches qui rentre, poussé par le vacher à moto, dans un nuage de poussière, on a un peu perdu notre route.
Lorsqu’on atteint notre but, on se rend compte qu’il valait mieux venir le matin, car l’ensemble et le beau bouddha assis de 14 mètres de haut tournent le dos au soleil couchant.
Autre temple idem pour l’exposition, sauf une sorte de gopuram khmer face au soleil couchant.
En fait tous ces temples de Sukhothai sont à voir le matin. Les guides ne le précisent pas. Sauf pour le coucher de soleil du grand temple du parc historique.
C’est ainsi.
On prend le chemin du retour, la roue avant du vélo de Véro a le pneu crevé. Elle veut rentrer en le poussant.
Je lui passe le mien et je prends le sien. Rouler sur de vieux vélos à plat, j’ai fait ça toute mon enfance.
On s’arrête boire notre quotidienne Large Bottle de bière Chang et on nous apporte une petite pression.
Quand ça va mal…
Pour chasser le mauvais sort on va dîner chez Soureerat et on prend un Green curry chicken à la crate.
L’ambiance est plus sympa que dans le bistro précédent ou des mecs avec Thaïlandaises de service s’étaient installés, créant une ambiguïté déplaisante.
Ici, resto noté dans le Livre, on s’en est aperçu après, on est donc un peu en France.
Le patron roi du OKééééééé qui nous a reconnus est sympa. Il l’aime bien quand Véro l’imite dans sa prononciation thaïlandaise, quand il dit le prix : two hundred baaaaaaaaaaaaaaths.
C’est un peu l’accent Suisse.
On rentre à l’hôtel.
Ils sont désolés sans plus, de me voir arriver en poussant le vélo.
Je me suis mis à marcher au croisement avant l’arrivée, pour ne pas passer pour un voyou sans respect pour le matériel.
Douche
Blog
Dodo.
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