Kitesurfing Kudawa beach |
Lever 8h00
Contrairement à moi, Véro n’arrive pas à intégrer les bruits de la route, de dormir en couchette wagon-lit dans notre guesthouse, elle dort plus difficilement...
Petit déjeuner mixte avec vermicelles et lentilles, thé et confiture à tuer instantanément un diabétique. Notre hôte trouve qu’on ne mange pas beaucoup au petit déjeuner...
On abandonne chez notre ami, un grand sac qu’on remplit de ce qu’on a acheté et des affaires d’hiver pour le retour.
On ne garde qu’un grand sac et un petit, pour ce voyage.
On dit au revoir à tout le monde. Chacun nous envie d’aller à Jaffna, des gens d’ici presque personne n’a fait le voyage et pourtant ils en rêvent tous.
Autoroute jusqu’à Negombo où l’on arrive vers midi.
Il nous reste une centaine de kilomètres à faire, trois heures de route.
On attaque de l’inconnu et on va avoir tout le plaisir de la découverte, d’autant que le Livre ne parle pas du tout de là où on va dormir.
Déjeuner au hasard de la route. Un petit resto qui nous fait une pizza par 35 degrés. Le four est quand même long à chauffer.
Très bonne pour la pâte qui fait vraiment pâte à pain. Pour le dessus c’est Margarita, des tomates, des olives et un fort goût de moutarde. C’est nouveau, avis au pizzaiolo.
On fait le reste de la route sans problème. Même si la route réserve toujours son lot de surprises.
Après Chilaw les voitures se font plus rares.
Arrivée à Kalpitiya, google map est perdu pour trouver notre hôtel. On est sur une piste un peu défoncée et notre cube Suzuki n’est pas fait pour ça.
On découvre que c’est une région peuplée de Musulmans.
On demande et soit on nous dit d’aller plus avant sur la piste, soit de faire demi-tour comme rien n’est fléché, on fait demi-tour. En ville après avoir téléphoné à l’hôtel, on demande à un conducteur d’auto rickshaw de nous conduire moyennant trois cent roupies. Il nous ramène sur la piste défoncée, nous fait traverser une sorte de marais et nous laisse à proximité nous expliquant comment aller jusqu’au bout.
On arrive, coincés entre un marais et une entrée de guesthouse.
Une jeune femme nous attend. Look anglaise maigrichonne et mal fringuée.
Elle a l’air tellement contente de nous voir, mais nous, ce coin perdu ne nous convient pas. A chacune de nos objections, elle dit, mais vous avez une voiture. Pas de restauration, mais vous avez une voiture. On sent qu’elle veut nous garder et on sent qu’elle sait qu’elle a perdu d’avance. Son first time in Sri Lanka, est vaincu par notre réponse, trente-cinq ans qu’on connaît Sri Lanka. Elle essaie sur son téléphone de nous montrer où l'on peut dîner en y allant à pied. Il faut traverser le marais et revenir avec la nuit noire.
Ce n’est pas possible, on est d’accord pour lui payer la commission de 1300 roupies que Booking va lui demander.
Je donne 2000, son mari vient pour me rendre la monnaie.
Look musulman, avec longue barbichette clairsemée. Il nous rend un billet de mille sans qu’on sache vraiment si c’est par générosité ou par mépris.
On part pour fuir le malaise qu’a produit sur nous cette pauvre fille désemparée et peut-être sous emprise.
Véro me dit elle a un téléphone, elle peut demander de l’aide.
Sans doute.
On sort de cet espace malsain et on file vers un autre village plus près de l’océan.
C’est tout de suite plus conviviale, avec des Sri Lankais qui habitent là.
L’hôtel qu’on avait repéré est complet.
On va à celui d’à côté, au Five Trees Beach Resort, il y a une chambre mais on ne peut pas prendre de bain car la bonde fuit.
C’est bien et dans notre fourchette de prix avec le petit déjeuner. On prend. Je ne pensais pas qu’il y avait encore des gens qui prenaient des bains, parce que cet hôtel est quasiment neuf, il aurait pu ne proposer que des douches pour être dans l’air du temps. Il est vrai que tout ça ne sert à rien individuellement, on ne nous dit jamais qu’un terrain de golf consomme autant d’eau qu’une ville de 20000 habitants. Lors des périodes de sécheresse on ne nous dit jamais qu’on va arrêter d’arroser les terrains de golf.
Particularité de cette salle de bain, elle donne sur la chambre par une vitre. Un store vénitien permet d’occulter la vitre, mais on peut se poser la question de savoir quelle est l’utilité de cette séparation vitrée. Véro me rappelle qu'à midi, les toilettes du restaurant avait une porte vitrée et qu'ils avaient quand même collé des cartons dessus pour occulter.
L’hôtel est récent, pas tout à fait terminé avec déjà des dégradations, on sent bien que d’ici quelques années, tout sera ruiné.
En attendant que la chambre soit faite on fait un tour sur la plage.
C’est magnifique, épargné des promoteurs grâce à la guerre. D’ici peu ce sera Mirissa, même configuration en plus grand et un océan baignable, peu de vagues, peu de profondeur.
Pour l’instant c’est une plage Kitesurf, des pêcheurs et des bateaux pour aller voir les dauphins.
On prend une bière.
La chambre est prête, on s’installe.
On dîne il y a un très bon cuisinier qui nous prépare un très bon fried rice, celui qu’il a préparé pour le groupe de cingalais qui est là pour le week-end.
Retour dans la chambre
Douche
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