Mosquée de Pai. |
Lever 7h00
On fait les sacs, puis on va prendre le petit déjeuner à 7h30, comme prévu.
En réalité, on fait ouvrir le resto, la propriétaire qui m’avait donné l’heure hier, nous ouvre les grilles.
À 8h00 on est servi.
On tient quand même l’horaire de 8h30 chez Mama’s place, “l’agence de voyage”.
Elle semble étonnée de nous voir.
Elle passe un coup de fil et nous sommes tout aussi étonnés de voir arriver un van presqu’à l’heure et en plus, c’est le nôtre.
On fait un périple dans Chang Mai pour prendre d’autres voyageurs et on finit à la gare routière numéro 3.
Changement de van, avec un conducteur pointilleux pour la place. Il nous dit qu’on n’a pas pris des places côte à côte et veut nous faire changer de places. Véro ne cède pas pour la bonne raison qu’on a acheté deux places ensemble et qu’on ne nous a pas fait choisir.
Avec nous, il se calme mais se venge sur deux autres passagers, chacun seul, et les fait intervertir.
Son autorité n’étant plus contestée, il part à la recherche de deux passagers parce qu’il reste deux places libres.
Il finit par trouver deux filles.
A voir la compagnie autour de nous, on a éliminé les gens de notre âge.
9h30, on part.
On met une heure pour sortir de la ville et commencer à attaquer la montée.
La route escalade la montagne par des pentes super fortes et par de nombreux virages et épingles(726 virages sur 80km).
Tout autour, la végétation est très dense et en même temps semble souffrir de sécheresse.
Jusqu’à mi-parcours tout va bien, arrêt technique.
Puis dès la reprise, l’Asiatique devant nous rend tout ce qu’elle a dans l’estomac, dans un sac plastique. A chaque place ont été posés des sacs plastiques qui attendent leur vomi mais ce n’est pas obligatoire.
Longue descente dans les mêmes conditions que la montée, pour arriver à 600m d’altitude sur un immense replat bordé de sommets couverts par la même végétation.
A l’approche de l’arrivée des contrôles pour la drogue avec chiens.
12h30 nous arrivons.
Un taxi nous conduit au Pai Smile House.
Petit bungalow dans les rizières.
On s’installe puis on part découvrir le village et déjeuner.
Le village thaïlandais n’est plus un village thaïlandais il n’y a que de jeunes occidentaux et tout est fait pour leur plaire. Les restos, les locations de scooters, la musique, la bière et vraisemblablement le sexe, même si à cette heure-ci, ça ne se voit pas encore.
Ici ou à Kuta, HIkkaduwa, Goa…c’est pareil.
On leur sert la soupe qu’ils aiment. Il n’y a rien à faire ici, rien à voir.
C’est pour moi un vrai mystère.
Si l’hôtel n’avait pas déjà débité ma carte bancaire nous serions repartis dès demain.
Qui sont ces gens qui nous ont dit que nous serions déçus par le Sud, connaissaient-ils le Nord d’aujourd’hui ?
Ce n’est vraiment pas la peine de voyager pour trouver ça.
Des filles en maillot de bain se font bronzer sur le talus qui borde la petite rivière. Dans le bungalow à côté, un homme est allongé en caleçon sur la terrasse pour bronzer.
On part pour faire un nouveau tour dans ce village. Toujours la même faune motorisée. On suit la lumière qui commence à baisser et elle nous mène comme par miracle dans un Pai où il n’y a que des Thaïlandais, le marché pour les habitants. Tous les touristes ont disparu. C’est franchement extraordinaire, il y a deux villages.
En revenant vers la partie abandonnée aux touristes on découvre la petite mosquée de Pai. On est étonné de voir des musulmans ici dans le Nord. A ma connaissance, ils étaient dans le Sud proche de la Malaisie. Dans une région qui a été instable il y a quelques années.
Dans la rue du Night-Market, rien à voir avec le précédent marché, il y a en retrait, entre deux boutiques la porte d’entrée de la Mosquée, c’est bien parce qu’on avait vu les minarets qu’on n’a pas manqué l’entrée.
La porte est ouverte, on entre.
Troisième monde, quelques minutes de surprise pour les uns et les autres. On regarde des enfants jouer au foot, d’autres faire du patin à roulettes.
Soudain un homme à moto nous dit, vous pouvez faire des photos si vous voulez. Si un musulman dit qu’on peut faire des photos c’est qu’on est les bienvenus.
Il est énorme sur sa moto avec sa barbe un peu folle, derrière lui il y a un autre homme et sur le côté dans quelque chose qui fait side-car mais qui est confectionné comme une cage métallique il y a encore deux hommes.
On s’échange des Salamalecum et ils sont contents, Véro les prend tous en photo sans problème.
Ils partent.
Sous le hall d’entrée il y a un vieil homme avec une barbichette, Véro le prend en photo lui aussi.
Il nous dit, certainement par rapport à la quantité de touristes dans les rues environnantes : « Nous aurons eu deux visiteurs ».
On les salue et on sort.
Pour nous retrouver entre occidentaux et boire une bière.
C’est le restaurant où nous avons déjeuné. Le garçon toujours le même nous explique par gestes qu’il est sourd et muet. Pratique quand on ne parle pas la langue, on est tous au même niveau.
Véro veut qu’on loue une moto pour demain, tout à l’air nul, alors on va essayer de voir ce qu’on ne nous propose pas de voir, comme le marché thaï ce soir ou la mosquée.
On change de resto pour dîner.
Il commence à faire froid
Fried rice et fried pad thaï au poulet.
On rentre dans notre smile house où il fait bon.
Douche
Blog
Dodo.
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