samedi 8 février 2020

Mae Sarang. Makha Bucha Day

Temple birman de Mae Sarang.

Lever 7h00 
Taxi 7h30 
Départ 8h00, toujours avec Prempracha, la compagnie de bus qui nous véhicule depuis Chiang Mail. 
C’est bien un songthaew qui va nous emmener à Mae Sariang. 
Première surprise, pas de bagages sur le toit, mais à l’intérieur. 
Nous sommes quatre occidentaux, deux Australiens râpés par l’asphalte (ils ont dû faire un vol plané à moto) et nous, donc quatre sacs. Une fois assis en vis-à-vis, les genoux se touchent et il faut trouver la place pour les sacs.  
En plus, on a des places affectées lors de l’achat des tickets. Les Australiens ont B et C nous D et E et la rangée avec le A est complète côté gauche. 
Par chance, le chauffeur arrive à coincer nos sacs à l’arrière, entre la carrosserie et les échelles qui donnent accès au toit. Ils reposent sur un plateau métallique et le chauffeur les sécurise avec une ficelle. 
Les locales, des femmes jeunes et vieilles, avec leurs sacs et leurs paquets posés sur les pieds des vis-à-vis. 
Départ à dix. 
Par de prompts renforts, tout au long de la route on arrive à quinze, plus paquets et sacs. Certains débordent sur le marche pied arrière entre nos sacs. D’autres à l’intérieur sont assis sur nos pieds adossés à nos jambes. 
Au premier arrêt on descend pour, et oui c’est pour ça. 
Quand on revient nos places sont prises, heureusement qu’on nous a vendu des places numérotées dans un véhicule pour dix personnes. 
On récupère nos places, on se tasse. 
Le voyage continue avec une foule de passagers du cru, aux ethnies différentes. C’est chiant pour des occidentaux formés à l’ordre et c’est amusant pour des voyageurs. C’est plutôt sympathique de voir le chauffeur s’arrêter pour rendre service à des petites gens, bien que son songthaew soit plein. Les autres locaux participent avec bonne volonté au logement de cette population afin que tout le monde puisse se caser. Belle leçon de solidarité. 
A midi on est rendu, moi avec le dos cassé et ce n’est pas mieux pour Véro. 
On achète nos tickets pour demain. Le trajet se fera en van vers Chiang Mai. 
Surprise, la gare routière est à deux kilometres de la guesthouse et il n’y a pas de taxi, ni de tuk tuk seulement de simples motos dont le pilote nous propose de nous prendre avec nos sacs. 
Je fais un essai. Le pilote, le sacs en travers, moi. 
Véro est déconcertée et trop effrayée pour accepter ce numéro d’équilibriste, d’autant que pour l’instant il n’y a qu’une moto et l’un de nous deux devrait attendre le retour du motard. 
Deux kilomètres, ce n’est que 30 minutes. 
On part à pied, trainant nos sacs. 
Au bout d’un kilomètre, un motard nous propose de faire taxi. 
Il a une autre méthode, il met le sac devant lui et je monte derrière. Véro va attendre son retour parce qu’il ne sait pas où est la guest house. Je le guide sur Google map en tenant mon téléphone. 
On trouve, il repart chercher Véro pendant que je fais les formalités pour la guesthouse. 

C’est bien, on commence par se reposer pour se remettre du trajet. 

Puis on part déjeuner on va au restaurant Indhira noté sur Google map. 
On passe devant une pharmacie et Véro demande un traitement pour sa toux qui l’empêche de dormir. La pharmacienne lui donne des comprimés et un sirop aux herbes.  
C’est apparemment le resto des motards qui font la «boucle» et aussi celui des touristes en van. Il y a la salle des locaux, des motards, des routards et il y a la salle des touristes en van. 
On mange dans la première et ce n’est pas comme d’habitude, c’est un bon resto, notamment le Green curry de Véro. 

Retour à la guesthouse pour nous reposer. 
On s’arrête aux motos taxi pour commander deux motos pour demain matin à 7h30. 

 Véro profite de cette halte pour se laver les cheveux. 
Elle prend aussi son traitement qui a l’air efficace. Les comprimés sont utilisés dans les cures de désintoxication de l’héroïne, pas étonnant que ça marche. Interdit en France. 

On part découvrir le village. Le fait qu’il n’y a pas de taxi à la gare des bus montre que peu de touristes s’arrêtent ici. 
On découvre la rivière et aussi de belles maisons en teck. Ces maisons ne semblent faites que d’une seule pièce de 40 ou 50 m2 et toute la vie se passe là. 
On va de temple en temple et il nous semble que quelque chose se prépare. Sur le calendrier ce samedi est en rouge, aujourd’hui c’est aussi la pleine lune de février. Dans le plus grand temple de style birman, une fête se prépare, des danseuses déjà costumées attendent. 
On apprend qu’aujourd’hui dans toute la Thaïlande c’est Makha Bucha Day , le jour du sermon du Bouddha. 
Seule inquiétude pour la bière, la vente d’alcool est interdite aujourd’hui. Bouddha est miséricordieux dès son premier sermon il a pensé aux touristes et donc la vente est autorisée dans les lieux que ces derniers fréquentent. 
On regarde les danseuses, puis la remise d’un chèque de 60 000 baths et d’autres prix, puis reprise de la danse. 
 On va dîner sur une terrasse qui appartient à un très beau resto tout en tek, qui domine la rivière. La cuisine ici aussi est bonne. Le fait d’avoir peu de touristes a certainement des conséquences positives pour ceux qui viennent. 
Ici ceux qui font étape ce sont les motards de la boucle et ils ont faim et soif. 
On rentre. 

Douche 
Blog 
Dodo  









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