Colombo |
Bonne nuit
Lever 9h00
Petit déjeuner.
Sorte de gâteau rond en pâte à gaufres, avec de la chantilly et quelques morceaux de fruits dans l’assiette, fraises, ananas, fruit secs et graines, plus un petit verre de sirop mystérieux.
À voir les gens endimanchés autour de nous, on comprend qu’on n’est pas du tout la clientèle visée.
En retournant à la chambre, Véro remarque un appareil, une sorte de grand bol plein de quelque chose, et sur lequel tourne une aiguille.
C’est, lui dit-on, un appareil qui attrape les mouches et après, ils les relâchent.
C’est sûr qu’on a dû se tromper d’hôtel, mais tout ça n’était pas précisé sur Booking.
On va voir ce qu’il y a au 119 Havelock Road, adresse connue et fournie par C.S.Perera pour les adoptions, dans les années 1980.
C’est un quartier résidentiel, mais maintenant au 119, c’est un espace vide qui sert pour des dépôts de matériel de construction et aussi de parking. Le gardien est trop jeune pour nous dire s’il y avait là une maison. Compte tenu de l’environnement, on peut penser qu’il y avait bien là une maison.
Cette maison aurait été détruite et rien n’aurait été bâti sur ce terrain ??? Et nous avons le sentiment, que c’est là que nous avons été amenés de nuit, en 1985 et que c’est là que logeaient les mères et les bébés en attendant le jugement au tribunal.
Retour à l’hôtel, Véro se met en robe.
Départ en autorickshaw, le conducteur suit un circuit qui double notre temps de trajet et on a cinq minutes de retard. Nos hôtes qui connaissent bien la circulation à Colombo, nous excusent.
On boit et on mange dans de la porcelaine estampillée “République Française”, mais ce qui importe c’est qu’on peut bien faire passer nos messages concernant le trafic. Et nous sommes écoutés.
Retour par Odel pour une escale technique et boire.
On prend un autorickshaw pour aller voir à Kotta Road si l’on trouve quelques traces des avocats qui ont fait le rapport 2006.
Le conducteur veut à tout prix savoir pourquoi on va là-bas.
Plus rien n’existe à cette adresse.
On prend un autre autorickshaw, le chauffeur veut battre des records de vitesse, pour aller à l’adresse de Droits de l’Homme, là aussi plus rien, ils auraient déménagé plus loin dans la rue près de Fashion House mais à cette heure, c’est fermé.
On revient à l’hôtel à pieds, ce n’est pas loin.
On veut boire une bière, mais il faut prendre celles qui sont dans le frigo (tête de lit), dans notre chambre et les descendre sur la terrasse.
Là, on demande des verres pour la bière, on sent qu’on est chiants, parce que les vegans nous verraient bien boire à la canette.
Ils nous apportent des grandes tasses, certainement à cause de la anse pour faire bock à bière. On veut des verres. Ils reviennent avec des verres à pieds pour le vin.
Chez les vegans, ils n’ont pas bien compris qu’ils étaient là pour rendre des services aux clients, pas seulement pour leur servir des graines au petit déjeuner.
C’est toujours galère pour trouver un resto dans ce quartier chic.
Ce soir un resto qui semblait être un resto sur Internet, pas loin à 600m n’est en fait qu’un lieu où l’on délivre de la nourriture pour la manger ailleurs. On revient sur nos pas et on s’arrête à un resto qu’on a vu en allant vers celui qu’on croyait être un resto, c’est un resto chinois et japonais, qui se veut chic lui aussi à cause du quartier, mais je dois sortir ma lampe de poche pour lire le menu. C’est la notion de lumière tamisée qui a pris le dessus sur la notion de lumière pour voir clair.
Ce n’était pas mauvais, un peu thaïlandais comme dîner, mais sans le goût suave de la cuisine thaï.
A peine fini, on nous débarrasse, pas de dessert, alors on nous apporte la note. Il n’y a plus qu’à partir.
Retour à l’hôtel, pendant le trajet aller et retour on a effectivement constaté qu’on était venu se loger dans le quartier des friqués. Des baraques monstrueuses derrière des portails blindés, riches mais prudents quand même.
Douche
Blog
Dodo.
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