dimanche 16 février 2020

Bangkok. Le dernier jour.

Chinatown

Lever 9h00, bonne nuit pour nous deux. 
Petit déjeuner. 
Départ en Grab pour Chatuchak Market. Le conducteur a décidé de battre le record de vitesse entre notre hôtel et le marché, ce qu’il fait d’ailleurs. 
On est content d’être arrivé. 

On est tout de suite dans le bain, car l’avenue est bordée par des marchands de bric à brac, de brocanteurs, peut-être d’antiquaires. 
C’est intéressant, mais il vaut mieux ne pas y penser. 
On n’est pas du bon côté de la voie pour aller au marché, on emprunte donc un de ces passages surélevés, comme il y en tant dans Bangkok, pour passer de l’autre côté. 

On entre dans le marché par une rue. On se rend vite compte que la dimension est telle, qu’on ne va pas s’y retrouver. 
Ce qui nous rassure, c’est la tour de l’horloge qui semble marquer le milieu, comme à Pondichéry. 
On revient pour trouver l’entrée principale et demander un plan. 
On n’est pas à la bonne entrée principale, nous c’est l’entrée des voitures. On nous montre une petite cabine où une personne va nous donner un plan. 
Il n’y a personne dans la cabine et quand on le dit aux autres salariés du marché, aucun d’eux ne veut faire quelque chose pour résoudre le problème que crée cette absence. Comme sur le côté de la cabine il y a une porte, je vais voir s’il elle est ouverte ; elle n’est pas fermée à clef, j’entre dans la cabine, il n’y a personne, je vais devant l’ouverture guichet et je prends un plan. 
Comme ce n’est pas la vraie entrée principale, le plan est une photocopie du plan couleur remis à la vraie entrée principale. 
Est-ce un bon plan ? 
Pour le tester on cherche les toilettes. Je crois savoir bien lire un plan, là aucune toilette dans les endroits indiqués. Seul le bouche à oreille, si je peux dire, nous permet d’y arriver. 
Ce qu’on a vu, même si Chatuchak passe pour être l’un des plus grands marchés du monde, ne nous encourage pas à y perdre notre temps. Tout ce qui est vendu s’adresse aux touristes et pas vraiment à la population, et des touristes, il y en a plus que des autochtones. 
Il est 13h00 on décide de déjeuner là, dans l’espace réservé aux restaurants et on y mange aussi mal que d’habitude. 

En regardant ce qu’on peut faire, on se rend compte que le métro part d’ici et va jusqu’au marché chinois. C’est facile et pas cher, on opte donc pour cette destination, d’autant que Véro n’a pas trouvé ici ce qu’elle cherchait. 

Le métro est climatisé et pas du tout surchargé, le seul truc rigolo c’est de regarder les autres passagers, tous la tête baissée sur leur smartphone, assis ou debout, sortant où entrant. 
Ici le métro, ce n’est pas du gadget comme à Toulouse, on voit du début à la fin de la rame, pas de perte d’espace et chaque wagon ressemble à un wagon de train, peu de places assises, que sur les côtés et l’immense espace restant donne l’impression qu’il ne pourra jamais être rempli. 
Quatre copines, une branchée smartphone avec robe et petit nus-pieds blancs, les autres discutent. La plus grande est vêtue d’une chemise marron et pantalon noir, avec sac et chaussures savate assorties couleur chemise. La plus forte porte un short avec une longue chemise, style un peu garçon avec des mocassins, la dernière chemise blanche en grosse toile écrue, pantalon bleu marine et tennis blanche et bleu marine. Je les trouve amusantes, chacune ayant essayé de montrer sa personnalité avec son style de vêtements. L’arrêt suivant me les enlève. 

A l’arrivée, je suis un peu perdu pour repérer le fleuve, parce que je n’identifie pas précisément où nous sommes sortis de la bouche de métro. 
Égarés, nous nous retrouvons dans le Chinese Market pour Chinois. 
C’est-à-dire toute la bouffe, toutes les décos chinoises pour la maison, les temples chinois, accessibles et déconcertant comme si ils vénéraient des personnages poupées, style roi-mage. 
On retrouve le chemin du Chinese market pour touristes et là, l’étonnement, c’est le vide. Pas d’occidentaux alors qu’il n’y avait que ça à Chatuchak. 
Là où l’on se déplaçait avec difficultés en janvier, il y a aujourd’hui, peu de gens. 
L’information sur le coronavirus a fait des dégâts et ce qui est con, car ce n’est que de l’information, le problème coronavirus date de décembre, ce qui veut dire qu’en janvier le risque était là. 
Passons, Véro trouve ses chaussures chaussettes. 
On décide de revenir par le fleuve. L’embarcadère est fermé pour travaux entre le 15 et le 22 février. 
On prend un taxi pour aller à l’embarcadère suivant, et on fait notre dernière ballade sur le fleuve. 
Véro photographie une jolie thaïlandaise qui est assise à côté d’un thaïlandais de son âge. Elle lui parle, je ne sais s’ils se connaissent, mais j’en doute. Il a une tête ronde de bon gars, sa casquette posée à l’envers sur la tête et je vois dans ses traits, dans ses yeux, quelque chose qui dit : elle m’a parlé. Il répond et elle l’écoute, les yeux baissés, comme pleine de timidité et en opinant de la tête pour montrer qu’elle l’écoute. 
Un autre passager me semble être un comptable et son smartphone ressemble à une calculette. Un autre buriné que la vie n’a pas épargné, semble se demander ce qu’il fait là. À côté de lui une femme jeune et replète consulte son smartphone et le bonheur dessine ses traits. Derrière, deux occidentales se racontent des histoires d’occidentales et rient aux éclats. 
Les deux premiers échangent toujours des mots et lui pense toujours : elle m’a parlé, ça se voit, et elle timide dans son attitude, lui répond toujours de la même façon. 
A l’arrivée, la belle sort avec nous, et lui reste sur son siège, nourrit par cette pensée, elle m’a parlé. 

Retour à l’hôtel 
On commande un taxi pour demain 11h00 pour aller à l’aéroport. 

Vers 19h00 on part dîner. Dernier tour dans Kaohsan Road qui est en travaux, ce qui ne change rien à la vie de la rue. 
Certains travaillent toute la nuit et côtoient sans le vouloir, ceux qui font la fête toute la nuit. 

Repas pizza, et bière, goût de Verdun à Bangkok. 
Au moment de payer 718 bath ce qui est cher et exceptionnel pour nous, je mets un billet de 1000 dans l’étui noir dans lequel est la note. Je donne l’étui fermé à la serveuse. Et rapidement une pensée me traverse l’esprit qui est de me dire comment sait-elle que j’ai mis un billet de mille. Et en même temps, ça se passe toujours ainsi, on met le billet dans l’étui on le referme. 
Quelques minutes plus tard la serveuse revient et me tend l’étui, je pense que c’est la monnaie. Lorsque je l’ouvre, il n’y a que la note. Je m’étonne et elle me dit que je n’ai pas mis de billet. 
Doute et certitude dans ma tête, certitude chez Véro. Je sais que j’avais 5 billets, un pour la glace, un maintenant et il m’en reste bien trois. Face à notre certitude, la serveuse repart et revient avec la monnaie, c’est soi-disant sa copine qui avait pris le billet sans le dire. 

Mauvaise fin de Thaïlande. 

Retour à l’hôtel  

Douche 
Blog 
Dodo. 











Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ambalangoda - Barcelone

La Sagrada Familia. Barcelone  Lever  8h00.   Le jour et le bruit de l’océan  pour nous  réveiller.   On déjeune sur la terra...