Lever 7h00
Nuit pas terrible pour Véro.
Petit déjeuner nul
Les fourmis dans la salle de bain.
Quoiqu’on leur dise, sourire, sorry, inclinaison du torse les mains jointes... Et tout reprend une vie normale.
Tuk tuk jusqu’à la gare.
On attend le train, assis sur un banc sur le quai. Il y a un peu d’animation mais finalement pas grand-chose, des familles, des couples, des gens qui marchent pour tuer le temps.
9h05, le train entre en gare, seulement dix minutes de retard, départ.
L’express s’arrête partout.
Puis il roule au ralenti, jusqu’à ce qu’il croise l’express qui va dans l’autre sens, parce qu’il n’y a qu’une seule voie.
Je n’aime pas du tout être dans un train qui roule comme un escargot. Après il roule bien, mais comme un omnibus express.
On est assis à contre sens. Lorsqu’on est monté, il y avait déjà des gens installés.
Dès le départ, on a tout un ballet d’aller et retour de marchands et marchandes de bouffe et de boissons. Ça dure bien une heure, puis plus personne pour me bousculer l’épaule, au passage d’un coup de fesses ou de panier. Le calme. Le calme aussi sur les rails, la lenteur du train est épuisante.
Midi, retour des vas et vient des marchands de collations et sortie des pique niques. Nous, c’est un gâteau chinois que Véro a acheté au marché à côté de la gare, au deuxième un diabète est offert. On n’en mange qu’un.
Les heures passent. Le paysage n’a rien de spectaculaire, arrêts rapides en gares.
Véro avait cru comprendre que les trains thaïlandais étaient très confortables, celui-ci n’avait pas les mêmes informations que Véro.
Bangkok arrive enfin au bout de plus de six heures de train.
Une sorte d’homme, femme de ménage, ici on hésite toujours un peu à être précis sur le sexe, qu’importe, dès qu’il a fini son job, il nous invite à nous rapprocher de la sortie, alors qu’on en a pas du tout envie et qu’on n’est pas pressé.
Une passagère nous dit que de toute façon, la gare de Bangkok est le terminus du train. Il n’y a donc pas à obtempérer.
Mais, il, elle insiste, avec son idée fixe de nous faire dégager.
Par chance, on ne comprend rien, comme eux quand il y a un problème, sourire et je m’incline et je ne sais plus parler anglais. On est à bonne école.
Juste avant l’arrivée, on y va, alors qu’on aurait très bien pu attendre que le wagon commence à se vider. On est donc tous entassés devant la porte de sortie avec nos sacs, les paquets, les valises et les sacs des autres, des gens du cru qui, eux sont attendus et donc pressés.
La descente est rude pour arriver au quai. Enfin libre, on va pouvoir aller à notre rythme.
L’architecture de la gare ressemble à celle de la Gare d’Austerlitz à Paris.
On sort et on a des difficultés à trouver un taxi. Enfin, lorsqu’on en trouve un, le chauffeur est particulièrement désagréable, il ne veut pas mettre son taxi metter et nous propose un forfait de 150 baths. On refuse et on l’oblige à mettre le compteur et au bout de la course on doit 130 baths au taxi metter.
Je lui donne 530, il prend les billets et dit, merci au revoir. Il faut lui rappeler qu’il doit rendre 400. Il n’a pas de monnaie et ne fait rien pour résoudre le problème. Véro réussit à obtenir la monnaie chez un commerçant. On lui donne ses 130. On commence à ne plus les supporter quand ils ont de tels comportements.
Heureusement, à l’hôtel les filles de la réception nous reconnaissent et sont contentes de nous revoir.
On a une chambre équivalente toujours au 5ème.
On va manger, puis on vient se reposer. Véro en profite pour une grande toilette de la tête au pieds parce que la douche est toujours la meilleure de toutes celles que nous avons eu depuis le 8 janvier.
Sortie bière sur Khaosan road qui est en travaux. On passe sur la rue parallèle qui semble moins animée qu’en janvier.
Bière pression, musique atroce, on regarde passer le monde en vacances.
Mauvais dîner rattrapé par une crêpe dont la conception, mixte de préparation de pâtes à pizza et cuisson à l’huile, servie pliée et découpée en carrés à saisir avec une pique en bois, pourrait bien renouveler la crêpe bretonne. Attention aux contrefaçons.
Retour à l’hôtel
Douche
Blog
Dodo.
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