Wat Pho |
8h00
Super nuit enfin, Véro dit : une nuit de bébé.
Petit déjeuner simple.
On part pour la rivière Chao Phraya. Dans ce coin de Bangkok
le mieux pour se déplacer c’est le bateau. Le ponton d’accès s’appelle : Phra
Arthit. On prend le forfait journée. On se rend au ponton ThaMaharaj pour aller
au grand palais.
Le bateau ne nous dispense pas de la marche pour y aller et
de la marche pour se rendre où l’on veut.
Cette marche par de petites rues nous permet de découvrir la
vie des petites gens qui tiennent de petits commerces sur les trottoirs. Dans
la plupart des cas on marche entre deux rangées de petites boutiques ce qui
nous met à distance de la circulation.
Pour le grand palais, c’est la folie, il y a trop de monde
pour nous. Les mecs, il faut être en pantalon et je suis en pantacourt , même
au-dessous du genou, ils ne prennent pas. Peur qu’une couille dépasse ?
On laisse tomber pour aujourd’hui on viendra demain à l’ouverture.
J’achète un pantalon en tissu léger que tout le monde porte ici. C’est horrible
comme un pyjama et c’est l’uniforme des mecs.
On va à pied voir le Wat Phố. C’est à 10mn. Là pas de problème
de longueur de pantalon.
On pénètre dans l’enceinte du temple. Bien sûr c’est
magnifique. C’est un immense espace plein de constructions de style thaïlandais.
En passant près d’un de ces lieux on se fait bénir par surprise par un moine
qui a une sorte de grande balayette à bénir. C’est un peu la douche et Véro est
furax parce que son appareil est plein d’eau.
Dans l’enceinte se trouve le temple qui contient un
gigantesque bouddha couché en or.
A force de prendre des photos l’appareil de Véro n’a plus de
batterie. Par malheur la batterie de
rechange est vide…
On décide de reprendre le bateau et d’aller déjeuner à China
Town.
Sans problème. On trouve un restaurant à touristes près du grand
hôtel China Bangkok.
On visite un peu le quartier mais sans appareil alors qu’il
y a tant à faire…
On décide de retourner à l’hôtel et de revenir demain.
On a déjà construit le programme pour demain. Lever 7h le
grand palais qui ouvre à 8h30, le Wat Arun de l’autre côté de la rivière, puis
le quartier chinois et indien. Véro a remarqué que la lumière entre 14h et 17h
convenait à son œil de photographe.
Arrêt bière dans Soi Ram Butri, quartier que nous avons
fréquenté en 1996
A l’époque le quartier était moins bien fréquenté qu’aujourd’hui,
ce n’était pas des bobos ou des enfants de bobos. Près des cafés, sur les murs,
dans l’entrée des hôtels des messages qui disaient : untel est emprisonné à
vie ou condamné à mort si vous pouvez aller le voir, il est très isolé et l’adresse
de la prison. Le trafic d’héroïne allait grand train. Les junkies végétaient
dans les hôtels, le regard au-delà du monde. On s’était dit, plus jamais
Bangkok.
Aujourd’hui c’est très différent. Deux couples de jeunes
bobo pensent avoir compris le monde et le monde indien en particulier.
Peut-être qu’ils seront bientôt au gouvernement.
Maintenant ils parlent Yoga en fins connaisseurs, ce sont
vraiment des têtes bien faites à la Macron, peut-être pas à la Montaigne.
Retour à l’hôtel pour se poser un peu avant de dîner.
On revient dans le quartier animé de Khao San Road.
Véro se fait masser les pieds.
J’explore le quartier et découvre la vraie Khao San Road qui
est parallèle à la rue que nous connaissons. Là aussi c’est la super fête
organisée pour les étrangers et où se mèlent avec bonheur les petites échoppes
ambulantes des Thaïlandais.
Je retrouve Véro qui est contente de son massage des pieds.
Demain ce sera épaule et nuque.
On mange une chiken noodles soupe et une crêpe thaïlandaise
posée sur la plaque et repliée pour contenir des tranches de banane arrosées de
chocolat et de miel pour moi.
Au bout du compte 13km. Heureusement qu’on ne s’est pas
entraîné avant de partir, ça nous aurait fait peur.
On rentre.
Douche comme la salle de bain donne sur l’extérieur les
serviettes sont chaudes et l’eau fraîche.
Blog
Dodo
Bonjour à vous deux. Bonne et heureuse année 2020. Je voyage avec votre blog, c'est vivant et dépaysant à souhait. Merci les amis de nous faire participer.
RépondreSupprimerEncore meilleurs voeux. Jean-Pierre