Sinharaja forest |
La nuit a été difficile malgré l’altitude, chaleur et
humidité dans la chambre.
Pas moyen d’ouvrir et de dormir.
Véro s’est endormie.
Je sors sur la terrasse, il fait bon, l’air est frais, je ne
suis pas agressé par les moustiques.
Ils ont enlevé table, chaises, fauteuils.
Une musique qui fait arabo-andalouse vient de la ville,
presque pas de circulation. Un chien aboie.
On est mal pour dormir mais l’endroit est magnifique.
Pour le petit déjeuner ils font un effort, ils sont allés
acheter une petite barquette d’Astra, que nous ouvrons, un petit pot de
confiture multi-fruits que nous ouvrons aussi, c’est comme si on était allé faire
nos courses nous-mêmes. Pour le pain de mie en tranches ça devait être le leur,
il était au moins de la veille, des petites bananes comme fruits. Malgré toutes
ces prévenances, nous décidons quand même de changer.
On remballe tout, on règle et on va voir une autre guest house
tellement perchée que nous renonçons, rien que l’idée de faire plusieurs fois
cette route nous décourage. On revient donc à Rakwana même, au grand hôtel du
coin. Accueil bizarre, d’abord il n’y a pas de chambre, mais nous sur Booking
nous avons vu des chambres. En fait il n’y a pas de chambre pour maintenant, il
est 10h du matin. Finalement il y a une chambre. Autre discussion, le petit déjeuner
n’est pas inclu dans le prix mais il est
gratuit !
La chambre sera prête à 11h.
On va faire un tour.
Lorsqu’on revient on demande à pouvoir accéder à la connexion
Wifi. D’abord pas de connexion, puis un spécialiste enrhumé vient connecter un
modem à côté de nous dans le salon où on attend la chambre. On voit un réseau.
Pour le mot de passe c’est compliqué ça ne marche pas. L’enrhumé se penche sur l’épaule
de Vero pour l’aider à entrer le code. Ça ne marche pas. Mot de passe suivant, même
scène ça ne marche pas. Appel au fournisseur, il faut entrer le mot de passe
qui est sur le modem !!!
On est venu dans cet établissement parce qu’on pensait
trouver des professionnels.
La chambre est prête. On prend même le modem pour la chambre,
ça nous évitera de sortir pour le blog.
On se repose en attendant l’heure de partir pour Panila.
On retrouve facilement le point de départ pour la forêt mais
ce n’est plus le bon endroit. Il faut se rendre 4 km plus loin.
Là, tout le village se met en quatre pour que je gare la
voiture chez un garagiste et ensuite on nous apporte des sièges pour nous asseoir
à l’ombre.
Notre guide arrive à moto, il faut le suivre. On met la
voiture dans un espace à côté d’une épicerie.
On prend un tuk tuk et on escalade dans la forêt sur des
plaques de béton, de la terre pleine d’ornières, sur des rochers qui servent de
pavés. Le brave tuk tuk attaque des montées périlleuses.
Il faut finir à pied. Un petit sentier qui escalade toujours
la forêt de Sinharaja.
La maison est toujours là perdue dans la jungle qui est
tenue à distance par un nettoyage sévère et rigoureux sur plusieurs mètres et
sur tout le périmètre qui entoure la maison. Là on est seul, le cri des animaux,
les froissements de feuilles, les singes qui sautent sur des branches qui
ploient puis se détendent comme un ressort et font vibrer toute la frondaison.
On échange ensemble sur des questions qui nous semblent importantes.
Véro et moi on se partage un take away de riz et tout le
monde se retire pour nous laisser manger seuls. Ici on nourrit les invités où
on discute. Ces deux actions sont trop importantes pour être faites en même
temps. On n’est plus déconcerté par la politesse sri lankaise qui veut qu’on ne
s’occupe pas des invités, tout est sur la table.
Aujourd’hui est un jour de chance pour se promener en forêt
parce qu’il n’a pas plu dans la Rain-forest et les sangsues ne sont pas sorties.
Pas une sangsue sur nos pieds ou nos jambes, c’est une première pour nous à
Sinharaja forest.
Retour par la même voie.
On récupère la voiture et direction Rakwana.
C’est vraisemblablement la dernière fois qu’on vivra pareille
aventure dans cette forêt.
De retour à l’hôtel, on nous demande si nous sommes allés à
Sinharaja forest, on dit oui.
La chambre, le routeur, la clim, l’ordi et le monde à portée
de mains, c’est le grand écart avec cet après-midi, où des gens vivent dans la
forêt équatoriale.
On dîne à l’hôtel plus envie de sortir. Il fait nuit dès 6h
ici.
On commande des bières, il n’y en pas, muslim oblige, puis
il y en a. En fait ils vont en acheter à la
Rest House d’hier. Ils ramènent des bières pas fraîches, maintenant
c’est nous qui n’en voulons plus. La vie est terriblement compliquée.
Douche avec débit d’eau à minima.
Blog.
Dodo
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