jeudi 19 décembre 2019

Colombo. Ambassade


Mosquée Dawatagaha Jumma Masjid

Difficultés à dormir cette nuit, décalage horaire et aussi un lit fait d’une côte de maille montée sur ressort et seulement enveloppé dans un fin tissu. On dort sur un matelas métallique et trampoline.
La clim fait trop de froid ou pas assez je n’arrive pas à trouver le bon réglage.
Je m’endors sur le matin et je dors jusqu’à 9h30.
Pour Véro la nuit semble ne s’être pas trop mal passée entre froid et chaud.
On retourne déjeuner à l’Artisan Bread Company. Le patron qui nous a aidés hier pour nos téléphones nous salue discrètement.
On déjeune tout en préparant notre entretien avec l’ambassadeur pour cet après-midi.
Puis on revient à la guest House. Le patron est d’accord pour qu’on reste jusqu’à midi, demain heure à laquelle un chauffeur envoyé par Sudath viendra nous récupérer. Sudath nous a trouvé une maison sur la plage à côté de la nôtre. On a annulé l’hôtel qu’on avait retenu, sans problème.
Dans ses alertes Google Véro reçoit une émission de BFM TV Lyon qui apporte le témoignage d’un «enfant » adopté au Sri Lanka dans les années 1980. Son témoignage confirme tout ce que nous savons déjà.

On part pour l’ambassade en passant Odel, c’est juste à côté. Véro constate que les prix ne sont plus aussi intéressants qu’ils ont été. On boit un ice tea citron à Déli France. Là aussi ils allument ce qu’ils ont toujours fait même si au bout du compte ça ne coûte que 3,5€.

De chez Odel on va à pieds à l’ambassade.

Là grosse parano pour entrer, vérification du rendez vous, des passeports pour ouvrir la porte blindée. Puis de l’autre côté vider les poches, le sac pour le scanner, le téléphone et nous on passe sous le portique. On met tout dans un casier fermé à clé. On nous décore d’un badge visiteur et on nous rend nos passeports.
Les personnes s’excusent parce que l’ambassadeur n’est pas encore arrivé, il est à l’arbre de Noël de l’école française. De toute façon nous sommes en avance.
Finalement, il arrive lui aussi en avance.
Il nous accueille avec beaucoup de sympathie. Il fait simple et direct, mais c’est quand même un diplomate. Avec lui il y a son attachée de presse.
Il a une bonne écoute. Ils essayent l’un et l’autre de nous faire entendre de bonnes raisons, par exemple c’est la maman qui n’a pas déclaré l’enfant, c’est difficile pour les filles mères … et puis c’était la guerre… On balaye rapidement ces argumentations mises en place pour les occidentaux et leur mentalité coloniale. Pour la guerre, on circonscrit rapidement la géographie des adoptions, géographie qui n’a rien à voir avec les attentats de la guerre et Véro précise que les enfants proposés à l’adoption étaient en majorité d’origine cingalaise.
Ayant balayé les a priori, on peut discuter sur des faits qu’il faut bien reconnaître. La mère n’a pas déclaré l’enfant,ok, alors pourquoi y a-t-il un certificat de naissance pour le jugement ?
Il reconnaît le fait qu’à cette époque les parents ont suivi toutes les instructions demandées par le gouvernement français. Il va faire remonter cette information à la MAI qui semble l’ignorer en disant qu’on a agi seuls et sans cadres et dire aussi à la MAI que les parents adoptants sont les seuls témoins de l’époque ainsi que la mère biologique. M. l’Ambassadeur est très étonné que la MAI ne nous ait pas reçus.
On parle aussi des registres d’état civil et d’adoption, auxquels devraient pouvoir accès les « enfants » adoptés. Là c’est un peu trop technique pour des personnes qui malheureusement découvre le problème.
On prend RdV pour début mars,  il y aura alors Mme la Consule chargée des adoptions.

On se fait un petit goûter dans une pâtisserie sri lankaise.
Lorsqu’on veut revenir à la guest house, l’application pickMe nous indique qu’il n’y a aucun véhicule de libre. On demande à un chauffeur sur place le prix pour nous ramener, 800 roupies au lieu de 150 avec PickMe. On part à pied. Sur le chemin on demande à un autre chauffeur : 400 roupies. On continue. La pluie de mousson nous surprend près du but. On se met à l’abri et un chauffeur de tuk tuk nous sauve. Il met son compteur qui indiquera en bout de course  66 roupies, je lui donne 100. Il y a des Sri Lankais honnêtes il ne faut pas l’oublier dans ce pays de corruption au plus haut niveau.
On est quand même trempés le temps d’ouvrir le portail extérieur.
On sèche.
Puis on repart dîner au restau d’hier qui est tout proche car il pleut toujours mais c’est moins le déluge.
On est devenu des habitués comme ce matin à la boulangerIe. Le patron nous propose un petit amuse-gueule à base de citrouille. Je pense qu’il souhaite connaître notre avis sur cette préparation qu’il teste.
Retour sous la pluie.
Blog.
Douche.
Dodo.

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