lundi 30 décembre 2019

Rakwana-Ambalangoda

Le joli temple d'Ambalangoda


Nuit correct pour le prix. Sous le drap et donc sur le matelas, il y a une sorte de couette doublée en plastique sur laquelle le drap glisse et qui renvoie la chaleur, sensation désagréable pour Véro, insupportable pour moi.
Par contre le petit déjeuner « gratuit » est effectivement au niveau de la catégorie de l’hôtel.
Départ 10h00.
On prend une petite route qui traverse la réserve de la forêt de Sinharaja. Dès le départ un panneau nous informe de la présence possible d’éléphants sauvages sur la route.
Ça me rappelle une autre route près de Yala l’an dernier, les éléphants avaient compris qu’en venant sur la route, des automobilistes pouvaient leur donner à manger. Le premier nous avait foutu la trouille, après on s’y fait de voir passer des mastodontes près de la voiture.
Nombreux arrêts photo même si la lumière…

Déjeuner dans un petit restaurant pour cingalais avec des gens adorables.
La route transversale jusqu’à Aluthgama puis la route de la côte.
Ambalangoda 15h00.
L’hôtel.
Une petite merdeuse, sûrement la fille du patron nous assure qu’on n’a pas retenu de chambre.
Il faut insister auprès de cette petite conne pour qu’elle appelle le patron. Il nous reconnaît, ça ne pose pas de problème.
Ils ont parfois des côtés chiants qui nous les rendent haïssables.
La chambre c’est pas brillant, plus dans le style cingalais adapté aux occidentaux, soit un résultat assez nul qui ne donne satisfaction à personne.
La Wifi ne fonctionne pas. Le patron nous apporte un modem spécialement pour notre chambre, l’aventure du mot de passe qui recommence. Lorsqu’on y arrive, message du fournisseur, désolé la connexion est coupée vous n’avez pas payé. Je résume. Le patron court chez le fournisseur qui n’est jamais loin ici. Il paie, revient, ça marche. Mais il à dû payer le minimum car rien ne monte. Inutilisable pour les photos et le blog, il faudra passer par la 4G.
On a un peu de temps, Véro a la bonne idée d’aller revoir le temple d’Ambalangoda. Je ne m’en souvenais plus.
On y va à pied, marre de la voiture.
Ambalangoda est aussi détestable qu’une grande ville indienne. Tout est trop, la population dans la rue principale, la circulation dangereuse, le bruit terrible même pour nous. Et pour couvrir tout ça il y a toujours une musique qui hurle quelque part.
Pour aller au temple il faut quitter la route de Galle, saturée. Il faut traverser la voie ferrée et justement un train passe. En allant tout droit à une centaine de mettre apparaît la grande porte d’entrée du temple. Elle est faite de pierres blanches noircies par le temps et la pollution. Elle une forme de triangle comme un gopuram et chaque niveau est enrichi de statuts et chaque pierre est taillée comme une dentelle. C’est très beau, cette entrée me fait penser à un palais indien. La porte franchie, nous sommes à peine à 200m du centre ville, c’est le calme absolu. Plus de bruit, la paix. Un moine nous prend en main, pas tant pour nous faire visiter que pour la donation finale, c’est le jeu. On le sait. Il nous emmène visiter un petit temple où il y a les statuts d’un bouddha assis en méditation, un bouddha couché qui dort, un bouddha debout qui côtoie Vishnou un dieu hindouiste. Les murs de ce petit temple sont peints de scènes de la mythologie boudhistes et hindouiste avec un détail qui contraste avec les scènes style BD qu’on voit dans d’autres grands temples notamment au nord de Matara.
On visite à nouveau avec plaisir, on apprécie avec bonheur chaque scène, qui parle aussi du quotidien des gens. Le moine lui préfère nous montrer les scènes qui représentent l’enfer et qui n’ont rien à envier à celles de la cathédrale d’Albi. Sans doute a-t-il perçu chez nous le côté athée.
Puis il nous emmène voir un bouddha de marbre qu’il doit considérer comme le plus impressionnant. Il nous entortille un fil blanc autour du poignet droit pour nous porter chance et nous donner une bonne santé. Autrement dit c’est l’heure de la donation. On se montre généreux car j’ai le sentiment que ce temple où se côtoient dieux boudhistes et dieux hindouistes n’est certainement pas très bien vu (compte tenu de son état de délabrement) des autorités du pays qui on fait remettre à neuf tous les temples boudhistes depuis l’accession au pouvoir de la famille Rajapaksa.

On revient pour boire une bière au Sanekvin. Véro s’est rappelé que ce restaurant pouvait aussi faire bistrot.
Mais j’aperçois l’entrée fermée de l’ancienne RestHouse d’Ambalangoda que nous avons connue lors de son heure de gloire. Plein d’anecdotes à raconter, mais pas le temps.
On passe devant le boulanger Milanaa qui fait des pains de mie délicieux. De la maison chaque matin d’un coup de moto, je venais en acheter un. La boulangère était mignonne mais pas très causante.
 La RestHouse aujourd’hui c’est un champ de ruines. Le portail est fermé mais à côté il y a un petit passage. Un garde nous demande où on va. On lui explique qu’on connaît et qu’on va au bord de l’océan.
Il y a beaucoup de rochers noirs sur le bord de l’océan . Notamment deux gros rochers qui forme comme une pointe de flèche vers l’océan, l’intérieur du triangle forme avec la plage comme une petite piscine où les enfants se baignent en toute sécurité. Les vagues brisées par la pointe apporte l’eau pour la piscine.
De ce côté d’ Ambalangoda il n’y a que des indigènes, femmes et enfants. Près des bateaux de pêche affalés sur la plage des pêcheurs, au coucher du soleil vident des petites bouteilles d’Arak qu’ils jettent ensuite sur la plage.
On va au Sanekvin boire notre bière du soir, sans manger comme les pochetrons.
Puis on va au petit restau cingalais, coincé entre la route et la voie ferrée où  ils complètent le bruit infernal par une musique Reggae à fond la caisse,  difficile de s’entendre. Nous sommes les seuls clients assis, tous les autres et ils sont nombreux viennent pour prendre leur repas du soir en Take-away qu’ils mangeront chez eux en famille.

Retour à l’hôtel.
Douche pas trop de débit d’eau à peine de quoi rincer le savon.
Blog
Dodo

Vous devez vous dire c’est quoi ces hôtels de merde dans lesquels ils vont. L’hôtel c’est notre plus gros poste budgétaire et l’on essaye de le contenir.











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