Le joli temple d'Ambalangoda |
Nuit correct pour le prix. Sous le drap et donc sur le matelas, il y a une sorte de
couette doublée en plastique sur laquelle le drap glisse et qui renvoie la chaleur, sensation
désagréable pour Véro, insupportable pour moi.
Par contre le petit déjeuner « gratuit » est
effectivement au niveau de la catégorie de l’hôtel.
Départ 10h00.
On prend une petite route qui traverse la réserve de la
forêt de Sinharaja. Dès le départ un panneau nous informe de la présence
possible d’éléphants sauvages sur la route.
Ça me rappelle une autre route près de Yala l’an dernier,
les éléphants avaient compris qu’en venant sur la route, des automobilistes
pouvaient leur donner à manger. Le premier nous avait foutu la trouille, après
on s’y fait de voir passer des mastodontes près de la voiture.
Nombreux arrêts photo même si la lumière…
Déjeuner dans un petit restaurant pour cingalais avec des
gens adorables.
La route transversale jusqu’à Aluthgama puis la route de la
côte.
Ambalangoda 15h00.
L’hôtel.
Une petite merdeuse, sûrement la fille du patron nous assure
qu’on n’a pas retenu de chambre.
Il faut insister auprès de cette petite conne pour qu’elle
appelle le patron. Il nous reconnaît, ça ne pose pas de problème.
Ils ont parfois des côtés chiants qui nous les rendent haïssables.
La chambre c’est pas brillant, plus dans le style cingalais
adapté aux occidentaux, soit un résultat assez nul qui ne donne satisfaction à
personne.
La Wifi ne fonctionne pas. Le patron nous apporte un modem spécialement
pour notre chambre, l’aventure du mot de passe qui recommence. Lorsqu’on y
arrive, message du fournisseur, désolé la connexion est coupée vous n’avez pas
payé. Je résume. Le patron court chez le fournisseur qui n’est jamais loin ici.
Il paie, revient, ça marche. Mais il à dû payer le minimum car rien ne monte.
Inutilisable pour les photos et le blog, il faudra passer par la 4G.
On a un peu de temps, Véro a la bonne idée d’aller revoir le
temple d’Ambalangoda. Je ne m’en souvenais plus.
On y va à pied, marre de la voiture.
Ambalangoda est aussi détestable qu’une grande ville
indienne. Tout est trop, la population dans la rue principale, la circulation
dangereuse, le bruit terrible même pour nous. Et pour couvrir tout ça il y a
toujours une musique qui hurle quelque part.
Pour aller au temple il faut quitter la route de Galle,
saturée. Il faut traverser la voie ferrée et justement un train passe. En
allant tout droit à une centaine de mettre apparaît la grande porte d’entrée du
temple. Elle est faite de pierres blanches noircies par le temps et la
pollution. Elle une forme de triangle comme un gopuram et chaque niveau est
enrichi de statuts et chaque pierre est taillée comme une dentelle. C’est très
beau, cette entrée me fait penser à un palais indien. La porte franchie, nous
sommes à peine à 200m du centre ville, c’est le calme absolu. Plus de bruit, la
paix. Un moine nous prend en main, pas tant pour nous faire visiter que pour la
donation finale, c’est le jeu. On le sait. Il nous emmène visiter un petit
temple où il y a les statuts d’un bouddha assis en méditation, un bouddha
couché qui dort, un bouddha debout qui côtoie Vishnou un dieu hindouiste. Les murs
de ce petit temple sont peints de scènes de la mythologie boudhistes et
hindouiste avec un détail qui contraste avec les scènes style BD qu’on voit
dans d’autres grands temples notamment au nord de Matara.
On visite à nouveau avec plaisir, on apprécie avec bonheur
chaque scène, qui parle aussi du quotidien des gens. Le moine lui préfère nous
montrer les scènes qui représentent l’enfer et qui n’ont rien à envier à celles
de la cathédrale d’Albi. Sans doute a-t-il perçu chez nous le côté athée.
Puis il nous emmène voir un bouddha de marbre qu’il doit
considérer comme le plus impressionnant. Il nous entortille un fil blanc autour
du poignet droit pour nous porter chance et nous donner une bonne santé.
Autrement dit c’est l’heure de la donation. On se montre généreux car j’ai le
sentiment que ce temple où se côtoient dieux boudhistes et dieux hindouistes
n’est certainement pas très bien vu (compte tenu de son état de délabrement) des
autorités du pays qui on fait remettre à neuf tous les temples boudhistes
depuis l’accession au pouvoir de la famille Rajapaksa.
On revient pour boire une bière au Sanekvin. Véro s’est
rappelé que ce restaurant pouvait aussi faire bistrot.
Mais j’aperçois l’entrée fermée de l’ancienne RestHouse
d’Ambalangoda que nous avons connue lors de son heure de gloire. Plein d’anecdotes
à raconter, mais pas le temps.
On passe devant le boulanger Milanaa qui fait des pains de
mie délicieux. De la maison chaque matin d’un coup de moto, je venais en
acheter un. La boulangère était mignonne mais pas très causante.
La RestHouse
aujourd’hui c’est un champ de ruines. Le portail est fermé mais à côté il y a
un petit passage. Un garde nous demande où on va. On lui explique qu’on connaît
et qu’on va au bord de l’océan.
Il y a beaucoup de rochers noirs sur le bord de l’océan .
Notamment deux gros rochers qui forme comme une pointe de flèche vers l’océan,
l’intérieur du triangle forme avec la plage comme une petite piscine où les
enfants se baignent en toute sécurité. Les vagues brisées par la pointe apporte
l’eau pour la piscine.
De ce côté d’ Ambalangoda il n’y a que des indigènes, femmes
et enfants. Près des bateaux de pêche affalés sur la plage des pêcheurs, au
coucher du soleil vident des petites bouteilles d’Arak qu’ils jettent ensuite
sur la plage.
On va au Sanekvin boire notre bière du soir, sans manger
comme les pochetrons.
Puis on va au petit restau cingalais, coincé entre la route
et la voie ferrée où ils complètent le
bruit infernal par une musique Reggae à fond la caisse, difficile de s’entendre. Nous sommes les seuls
clients assis, tous les autres et ils sont nombreux viennent pour prendre leur
repas du soir en Take-away qu’ils mangeront chez eux en famille.
Retour à l’hôtel.
Douche pas trop de débit d’eau à peine de quoi rincer le
savon.
Blog
Dodo
Vous devez vous dire c’est quoi ces hôtels de merde dans
lesquels ils vont. L’hôtel c’est notre plus gros poste budgétaire et l’on
essaye de le contenir.
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