vendredi 27 décembre 2019

Mirissa. Clap de fin.

La plage des enfants.


Bonne nuit, on commence à se sentir chez nous.
Heureusement on part demain pour l’aventure Sinharadja Forest …
Le petit déjeuner est toujours copieux et de qualité.
On informe le patron qu’on part demain.

Plage, l’océan est relativement calme, quelques vagues à gérer puis le calme.
Pendant une série de vagues importantes qui ne nous posent plus de problème, une jeune femme entre dans l’eau et ne se rend pas compte qu’elle est mal placée par rapport à une vague qui arrive. La vague l’emporte avec force et la rejette près du bord. On voit sa tête ahurie, le visage marqué par la peur. Elle remet vite le haut de son maillot et sort le plus rapidement possible. On ne la reverra pas. Pourtant on se rend bien compte qu’au fil des jours les vagues s’apaisent. En janvier on a presque toujours vu l’océan très très calme.
On fait une promenade sur la plage jusqu’au rocher des perroquets.
Véro regrette de n’avoir ni son IPhone ni son appareil photo car il y ce matin sur la plage du spectacle.
Des familles cingalaises, un gros papa s’ébroue à quatre pattes au milieu de ses 4  enfants assis dans l’eau tandis que deux femmes habillées, l’une avec un parapluie,  les pieds dans l’eau les regardent en riant et en les prenent en photo avec un smartphone.
Plus loin deux touristes âgés sont assis sur des chaises en plastique qu’ils ont mis dans l’eau et les vagues viennent leur lécher les pieds tandis qu’ils boivent leur bière à la bouteille.
Véro pense qu’elle va pouvoir venir peindre au bistrot où l’on boit une bière le soir au coucher du soleil. Il y a au-dessus de la plage une petite terrasse à l’ombre des cocotiers.

Retour à l’hôtel pour un récurage en règle en vue du départ. Douche, cheveux, ongles, on se bichonne comme dirait Goya, barbe pour moi.
Chaque fois que je me coupe les ongles je pense à cette gravure « Se Repulen » de Goya dans «  Les Caprices » https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Se_repulen
La traduction proposée  dans le recueil que j’ai est : « Ils se bichonnent » et je vois que Wikipédia propose : « Ils se pomponnent ».
Les deux traductions me vont bien compte tenu du sujet, même si je garde une préférence pour celle que j’ai toujours connue.

Repos.
Déjeuner.
On retourne au petit restaurant d’hier soir qui se situe à l’intérieur des terres. La cuisine était bonne.
On prend des salades d’avocat et de tomates malgré l’interdiction formelle du Routard.

Hier dans le fichier Word perdu, je disais que cette partie de Mirissa qui a commencé à mourir me rappelait une série télé dont j’ai oublié le nom. On y voyait des gens riches devenus pauvres et des pauvres devenus riches suite à un changement de comportement, de consommation, des effets de modes extérieurs au village.
Ici c’est un peu la même chose. Avant la plage, les riches étaient les propriétaires de l’intérieur des terres pour fournir le riz à la population et les pauvres étaient les pêcheurs et leur cahute en bord de plage.
Puis tout s’est inversé les propriétaires de terrains en bord de plage sont devenus riches et les autres se sont appauvris. Sans le savoir on a été témoin de ce changement, en 1992 il n’y avait qu’une modeste guest house du côté du rocher aux perroquets, la plage vide et les vagues effrayantes. Depuis  la plage est envahie par les constructions.
Par contre à l’intérieur des terres les belles maisons de style cingalais se perdent, mal entretenues, le temps, les intempéries et la végétation font leur œuvre sur les toitures et les façades.

Retour à l’hôtel pour récupérer le matériel de peinture et l’appareil photo.
Mais finalement on se repose. Je vais récupérer les affaires que nous avons données à laver ce matin.
Puis nous allons sur la plage vers le rocher aux perroquets pour les photos, Véro a monté un nouvel objectif, une plus longue focale, je crois sur son appareil.
Ce soir le coucher de soleil particulièrement réussi, un beau rond rouge sur l’horizon.

On revient à l’hôtel poser le matériel photo et récupérer les lunettes de Véro qui en fait était dans mon sac. Comme d’hab je ne les avais pas vues.
Un petit coup de fraîcheur avant de faire notre dernier dîner sur la plage.
Mais sur la plage les prix ont encore augmenté. Les touristes pour la nouvelle année sont arrivés. On traverse la rue et on va dîner au restau en face de l’hôtel. Le poisson et les crevettes sont restés au même prix.
Bien sûr le bruit régulier des vagues est remplacé par le bruit irrégulier de la circulation. Mais on mange hot comme au Sri Lanka et on ne se la joue pas faux nantis sur la plage.
Retour à l’hôtel. Regroupement des affaires pour demain.

Blog.
Douche.
Dodo.

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