La plage des enfants. |
Bonne nuit, on commence à se sentir chez nous.
Heureusement on part demain pour l’aventure Sinharadja
Forest …
Le petit déjeuner est toujours copieux et de qualité.
On informe le patron qu’on part demain.
Plage, l’océan est relativement calme, quelques vagues à
gérer puis le calme.
Pendant une série de vagues importantes qui ne nous posent
plus de problème, une jeune femme entre dans l’eau et ne se rend pas compte
qu’elle est mal placée par rapport à une vague qui arrive. La vague l’emporte
avec force et la rejette près du bord. On voit sa tête ahurie, le visage marqué
par la peur. Elle remet vite le haut de son maillot et sort le plus rapidement
possible. On ne la reverra pas. Pourtant on se rend bien compte qu’au fil des
jours les vagues s’apaisent. En janvier on a presque toujours vu l’océan très
très calme.
On fait une promenade sur la plage jusqu’au rocher des
perroquets.
Véro regrette de n’avoir ni son IPhone ni son appareil photo
car il y ce matin sur la plage du spectacle.
Des familles cingalaises, un gros papa s’ébroue à quatre
pattes au milieu de ses 4 enfants assis
dans l’eau tandis que deux femmes habillées, l’une avec un parapluie, les pieds dans l’eau les regardent en riant et
en les prenent en photo avec un smartphone.
Plus loin deux touristes âgés sont assis sur des chaises en
plastique qu’ils ont mis dans l’eau et les vagues viennent leur lécher les
pieds tandis qu’ils boivent leur bière à la bouteille.
Véro pense qu’elle va pouvoir venir peindre au bistrot où
l’on boit une bière le soir au coucher du soleil. Il y a au-dessus de la plage
une petite terrasse à l’ombre des cocotiers.
Retour à l’hôtel pour un récurage en règle en vue du départ.
Douche, cheveux, ongles, on se bichonne comme dirait Goya, barbe pour moi.
Chaque fois que je me coupe les ongles je pense à cette
gravure « Se Repulen » de Goya dans « Les Caprices » https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Se_repulen
La traduction proposée dans le recueil que j’ai est : « Ils
se bichonnent » et je vois que Wikipédia propose : « Ils se
pomponnent ».
Les deux traductions me vont bien compte tenu du sujet, même
si je garde une préférence pour celle que j’ai toujours connue.
Repos.
Déjeuner.
On retourne au petit restaurant d’hier soir qui se situe à
l’intérieur des terres. La cuisine était bonne.
On prend des salades d’avocat et de tomates malgré
l’interdiction formelle du Routard.
Hier dans le fichier Word perdu, je disais que cette partie
de Mirissa qui a commencé à mourir me rappelait une série télé dont j’ai oublié
le nom. On y voyait des gens riches devenus pauvres et des pauvres devenus
riches suite à un changement de comportement, de consommation, des effets de
modes extérieurs au village.
Ici c’est un peu la même chose. Avant la plage, les riches
étaient les propriétaires de l’intérieur des terres pour fournir le riz à la
population et les pauvres étaient les pêcheurs et leur cahute en bord de plage.
Puis tout s’est inversé les propriétaires de terrains en
bord de plage sont devenus riches et les autres se sont appauvris. Sans le
savoir on a été témoin de ce changement, en 1992 il n’y avait qu’une modeste
guest house du côté du rocher aux perroquets, la plage vide et les vagues
effrayantes. Depuis la plage est envahie
par les constructions.
Par contre à l’intérieur des terres les belles maisons de
style cingalais se perdent, mal entretenues, le temps, les intempéries et la
végétation font leur œuvre sur les toitures et les façades.
Retour à l’hôtel pour récupérer le matériel de peinture et
l’appareil photo.
Mais finalement on se repose. Je vais récupérer les affaires
que nous avons données à laver ce matin.
Puis nous allons sur la plage vers le rocher aux perroquets
pour les photos, Véro a monté un nouvel objectif, une plus longue focale, je
crois sur son appareil.
Ce soir le coucher de soleil particulièrement réussi, un
beau rond rouge sur l’horizon.
On revient à l’hôtel poser le matériel photo et récupérer
les lunettes de Véro qui en fait était dans mon sac. Comme d’hab je ne les
avais pas vues.
Un petit coup de fraîcheur avant de faire notre dernier
dîner sur la plage.
Mais sur la plage les prix ont encore augmenté. Les
touristes pour la nouvelle année sont arrivés. On traverse la rue et on va dîner
au restau en face de l’hôtel. Le poisson et les crevettes sont restés au même
prix.
Bien sûr le bruit régulier des vagues est remplacé par le
bruit irrégulier de la circulation. Mais on mange hot comme au Sri Lanka et on ne
se la joue pas faux nantis sur la plage.
Retour à l’hôtel. Regroupement des affaires pour demain.
Blog.
Douche.
Dodo.
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