Le port de Mirissa |
Finalement Noel est un jour comme les autres.
La fête a quand même duré toute la nuit.
Réveillés vers 8h et petit dejeuner.
Au bain vers 9h30. On met nos affaires toujours au même
endroit au pied de la tour du Life Guard, qui garde à la fois la plage et la
côte.
Il commence à nous reconnaître et nous fait signe bonjour du
haut de son perchoir. On est rassurés parce que ce matin à l’hôtel ils font la
chambre et on a pris nos lunettes de soleil pour ne pas revenir trop vite.
Il fait très chaud et on est heureux de pouvoir se
rafraîchir dans l’eau.
Quelques vagues en mode expert qui nous obligent à plonger
dedans et donc à nous mouiller les cheveux. C’est le challenge pour l’un et
pour l’autre de ressortir les cheveux secs.
On fait ensuite une grande balade sur la plage en direction du
nord pour trouver un emplacement favorable pour que Véro puisse peindre.
En revenant on s’arrête pour regarder des Russes faire de la
planche, et commenter la réussite des uns et les échecs des autres. Une jeune
femme blonde, caricature de Russe semble proche de l’extase lorsque sa petite
planche la ramène jusqu’au bord de la plage.
Retour à l’hôtel, la chambre est faite.
Douche et un peu de repos parce qu’il fait plus de 30 degrés
dehors.
On récupère nos affaires que nous avons données à laver hier.
Puis on va au Food City pour acheter une recharge de Good Night en prévision
des moustiques de Sinharadja Forest, des serviettes en papier pour peindre, de
la crème pour les pieds à l’Aloévéra à 3€ ce qui est hyper cher mais rien à
côté du prix pratiqué à Verdun par notre grand spécialiste en Aloévéra. Pas de
brosse à ongles pour Véro qui a oublié la sienne. Ici c’est un objet mystérieux
qu’on ne trouve pas dans un magasin populaire.
On s’enfile dans une rue perpendiculaire à la nationale pour
fuir la circulation, le bruit et les touristes de la plage.
On déjeune au Coco Gâte bistrot restaurant tenu par des
Musulmans. On prend une sorte de crêpes mis en cylindre et fourrée d’une pâte
coco avec des légumes dont malheureusement du poivron. On prend aussi une
boisson spéciale à base de coco. Comme on est en partie chez les touristes tout
ça nous coûte un peu plus de 5€.
Retour à l’hôtel pour un petit café que Véro prépare parce
qu’on a tout ce qu’il faut dans la chambre.
Repos au frais de la clim.
Véro peint.
Je dors.
On décide d’aller au port de Mirissa d’où partent les
bateaux charters qui emmènent les
touristes voir les baleines, les orques, les dauphins. Depuis notre visite à
Yala (grand parc national) où nous avons vu comment étaient chassé le moindre
pauvre animal sauvage, poursuivi et entouré par une vingtaine de jeeps, desquelles
les chauffeurs guides informent d’autre jeeps de la présence de l’animal et les
touristes qui fusillent avec leurs appareils photos et caméscopes ( à l’époque
ça existait encore des appareils photos et des caméscope), plus jamais ça, même
pour voir des baleines. Foutons leur la paix surtout si c’est pour les voir
derrière l’écran de son téléphone portable.
Heureusement à côté des bateaux bus il y a les vrais
pêcheurs du Sri Lanka qui ravaudent, réparent avec des cannettes et préparent
les filets pour la pêche de la nuit.
Je n’ai pas encore parlé de cette ligne de lumière des
lamparos sur l’horizon qui chaque nuit entoure l’île.
Au retour, pour ne pas aller à l’autre bout de la plage vers
le rocher aux perroquets on s’assied à une table sur notre parcours. Avant de commander
Véro demande le prix de la bière, 500 roupies la bouteille qu’on paie habituellement
350 roupies. On va donc à notre bar habituel, mais là aussi c’est 500 parce que
c’est Noël et que les touristes arrivent. Ils exagèrent la bouteille coûte moins
de 100 roupies dans les débits d’alcool en ville. Véro obtient que pour nous,
demain ce sera à nouveau 350. Mais il ne faut le dire à personne. Pour ce soir on ne prend qu’une
bouteille à 500 au lieu des 2 habituelles.
Ça ne sert pas à grand-chose mais c’est pour le principe et dénoncer
cette malhonnêteté vis-à-vis des touristes. Rajapaksa l’ancien président, aujourd’hui
premier ministre avait dit en 2006 au Sri Lankais que leur argent était dans les poches des touristes d’où ces
campagnes depuis, pour faire venir les touristes au Sri Lanka.
On va directement au restau dans la petite rue perpendiculaire
à la nationale. La rue dans laquelle on a mangé à midi, pour éviter la plage où
tous les restau ont changé leur carte pour les fêtes.
On retourne au petit restau où l’on avait déjeuner lundi à
notre arrivée.
Eux aussi offre la possibilité de se faire griller des
poissons, des crabes ou des homards. Il y a du monde.
On commande des plats classiques du Sri Lanka. Ceux qui ont commandé
des poissons grillés reçoivent leur commande dans un immense nuage de fumée qui
fait tousser tout le monde.
Petit à petit des mangeurs de poissons grillés arrivent et
sont tous servis avant nous. Au bout d’une heure on leur dit qu’on s’en va
parce qu’on ne voit toujours rien venir.
On va au restau qui est juste en face l’hôtel. J’appréhende
un peu car devant le restaurant il y a un père Noël vêtu de rouge et de rose mélange
de couleurs tellement curieux qu’au bout du compte il fait peur. Les gens du
restau sont sympas, on s’offre une soupe de Noël avec légumes et noodles.
On revient à l’hôtel. La famille qui gère l'hôtel nous demande si on
va ressortir pour faire la fête. On leur dit non.
A force de voir des gens se gaver, se défoncer et se bourrer
la gueule, ils finissent peut-être par avoir envie d’y croire au petit jésus.
Blog.
Douche.
Dodo.
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