![]() |
Le Galle face green et le Galle face hôtel au fond. |
20191217-Barcelone-AbuDhabi
Lever 6h30.
Petit dejeuner au restaurant, assiettes lavées à la va vite, qui collent aux mains.
Toujours autant d’Asiatiques malgré l’heure matinale. Ils se gavent de pâtisseries et de jambon style bacon.
Pour les valises c’est vite fait et l’on est bien prêt à l’heure pour le shuttle.
Au revoir à l’hôtel Frontair Congrès Aeropuetto sans regret.
Terminal 1, il faut descendre pour l’enregistrement. Tout se passe bien comme nous nous sommes pré-enregistrés hier il n’y a que les bagages et aussi la vérification rigoureuse du visa pour le Sri Lanka que la préposée à l’enregistrement appelle dans un français charmant « la lettre d’invitation ».
Carte d’embarquement en main on franchit facilement les contrôle des sacs de cabine puis le contrôle de police. Ce dernier contrôle est automatisé avec le passeport européen.
C’est le vrai départ.
On se met dans la file déjà importante pour l’embarquement. Il faut prendre un bus pour arriver à l’avion qui est un Boeing 787-9 ce qui n’est pas fait pour rassurer Véronique.
On est sur une rangée de trois sièges avec côté couloir.
Au décollage une petite prière pour Allah, c’est inclus dans le prix du billet, on ne sait jamais.
Pour le repas on nous sert un plateau basse calorie ce que nous aurions paraît-il commandé. On prend, on regarde des films ce qui est le meilleur moyen de tuer le temps.
Je suis le déplacement de l’avion sur l’écran. Il est même indiqué l’heure de la prochaine prière.
17h30 heure locale encore deux heures trente de vol.
Le goûter-dîner toujours dans l’idée d’un repas light qu’on n’a pas commandé est une sorte de sandwich fromage dans du pain mouillé vraisemblablement mal décongelé.
On arrive à 20h, 17h en France.
On repart vers 9h50 avec une demi-heure de retard. Tout de suite le repas basse calorie. Cette fois Véro refuse et on a un repas normal.
Etihad c’est pas terrible pour les repas. L’avion dans lequel nous sommes est un A320 sans écran incorporé aux sièges et sans écran dans la cabine. On n’a ni le vol, ni l’heure à l’arrivée.
C’est l’heure où chaque passager essaie de dormir.
On atterrit vers 4h du matin. Tout se passe bien, ça n’a jamais été aussi rapide même pour récupérer les bagages. Nos 2 sacs valises ont bien tenu le coup.
Pas de chauffeur à l’arrivée comme promis par l’hôtel. Le temps de négocier le prix d’un taxi et on part pour l’hôtel à Colombo. Longue recherche de l’hôtel qui est en fait une grande maison bourgeoise qui a dû avoir son heure de gloire mais qui est maintenant engloutie par le développement de Colombo. On a peine à croire que c’est là. Le propriétaire nous montre notre réservation sur Booking. Il est 6h du matin il nous montre notre chambre. Grande chambre pour 4 où la grisaille l’emporte sur le propre.
On se couche comme le jour se lève.
---------------------
On traîne au lit jusqu’à 9h en dormant plus ou moins.
Il n’y a pas de petit dejeuner à la guest house. On va d’abord dans un supermarché
Keels où d’après notre logeur on doit pouvoir recharger nos cartes SIM de l’an
dernier. Tout est automatisé et personne ne sait quelles seront les conséquences
de notre paiement.
On abandonne et on va petit déjeuner dans une boulangerie
bistro restaurant.
Après avoir commandé Véro demande au patron s’il pourrait
nous conseiller pour les cartes SIM. Très gentil il prend les choses en main et
cherche sur Internet l’offre de notre fournisseur Dialogue. On choisit notre
forfait incluant le pack Internet. Il envoi un employé au Keels et dans les 5
mn on est connectés.
Retour au guest, on veut aller faire un tour du côté de
Galle Face Green. On demande à notre hôte s’il connaît un chauffeur de tuk tuk
pour éviter de se faire arnaquer. En effet quand on débarque on n’a plus idée
de l’évolution du coût de la vie.
Il nous qu’il existe maintenant une application « PickMe »
un Uber sri lankais. Il tape son adresse, l’adresse du lieu où l’on veut se
rendre, presqu’instantanément une réponse et le prix qui s’affiche sur l’écran.
Plus d’arnaque, plus de discussion sans fin, plus d’engueulade.
Sur place on va boire un coup au Galle Face qui est le plus
vieil hôtel de la ville et qui a vu passer toutes les célébrités du XIXème et
du XXème siècle. On y a dormi qu’une seule fois en 1996 je crois. A l’époque
c’était un immense bâtiment qui s’opposait avec force à la modernité du Fort où
était érigées les deux tours jumelles. Aujourd’hui le Galle Face pourtant
inchangé ressemble à un petit vieux rabougri entouré d’une multitude de
bâtiments et de tours modernes dont la laideur n’a d’égal que leur modernité.
On longe l’océan jusqu’au Fort, puis direction Pettha toujours animé avec ses
centaines de petites échoppes destinées à la population plus qu’aux touristes.
Touristes d’ailleurs absents. Colombo pour l’aimer il faut y avoir perdu
beaucoup de temps, ressenti plein de découragements et un jour ça y est on s’y
sent bien. Pour nous aujourd’hui tout est à recommencer, nous sommes redevenus
des étrangers.
PickMe et retour au guest. Quelques courses à Kells eau, PQ,
anti moustique.
On se repose on en a besoin après notre nuit sans sommeil.
On part dîner à notre boulangerie du matin. Un peu plus loin
il y a un café qui nous sert des sandwiches plats mais bons et du jus de citron
à la menthe.
Retour au guest, je m’attaque au texte et Véro aux photos.
Douche.
Dodo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire