samedi 28 décembre 2019

Mirissa-Rakwana

Rest house de Rakwana


Il y a des gosses depuis hier à l’étage de l’hôtel. C’est devenu un peu le cirque et ce matin pas besoin de réveil.
8h lever, petit dejeuner, les sacs.
On règle notre séjour on dit qu’on reviendra peut-être quelques jours début mars. Le propriétaire nous dit que tout sera pareil, sauf les Russes qui seront partis.
Départ 10h. Premier arrêt à la station service pour faire le plein.
En route direction Matara.
Avant Matara il faut prendre une route à gauche, puis une route à droite, puis une route à gauche qui est en travaux mais qui est la route direction Embilipitiya. La voix de Googlemap nous dirige assez bien.
C’est une route que nous n’avons jamais prise. Lorsqu’on voyageait à moto il était trop difficile de se repérer sur des routes où les indications n’étaient pas évidentes pour des non initiés.
En fait toutes ces routes transversales se ressemblent, palmiers, rivières, villages denses, marchés, des montées, des descentes, et des véhicules qui vont et viennent dans tous les sens et n’importe comment. Mais rares pointes de vitesse à 65km/h et une moyenne de 30km/h. Véro est angoissée aussi par la route, je lui dis qu’on roule à peine à 40, elle me dit j’ai l’impression qu’on roule à 100.
C’est vrai qu’il n’est pas question de se déconcentrer. Le Cingalais au volant dès qu’il voit un véhicule devant lui il faut qu’il double dans n’importe quelles conditions puis après il roule normalement. Une autre caractéristique de leur conduite, c’est qu’ils ne ralentissent jamais et surtout pas en ville. Là je m’avoue battu, autant sur la route je tire mon épingle du jeu, autant en ville j’ai ce défaut de certains occidentaux qui pensent que les autres existent, qu’un piéton ou un animal peuvent aussi bénéficier de la chaussée, grave péché qui me vaut des coups de klaxon.
Il est 12h30 et on a fait en 2h30 nos soixante km, je n’en suis pas fier et si la police l’apprend ils vont peut-être me retirer mon permis Sri Lankais. (que j’ai vraiment ! )
Quelques courses à Embilipitiya et on va déjeuner à Uduwalawe la réserve des éléphants.
A peine arrivés, nous sommes littéralement pris en chasse par les vendeurs de safari. Ils nous font des signes pour qu’on se gare, ils frappent aux vitres de la voiture. On cherche un restaurant et l’on finit par en trouver un près du nursing home des bébés éléphants.
Restau pour touristes cingalais. On mange c’est l’essentiel.
Le safari ici est relativement agréable pour voir des éléphants, mais les 4/4 sont pour 6 personnes et bien souvent il n’y a que deux personnes ce qui fait qu’il y a trois fois plus de véhicules qu’il ne devrait y en avoir s’il y avait un réel respect pour les éléphants.
Direction Madampe un peu de galère pour trouver l’hôtel, mais on y arrive. On est reçu par un mec un peu bizarre qui nous montre la chambre. C’est le genre de mec pas diplomate pour deux ronds et qui te parle comme si tu étais aux ordres. De plus il a les yeux qui brillent d’un mec qui a abusé de l’arak. Véro a la trouille et il n’est pas question de rester dans ce lieux douteux où nous sommes les seuls clients.
On repart direction Rakwana, ainsi on sera plus près de notre destination pour demain. Je sais qu’à Rakwana il y a une rest house. Les rest house sont souvent d’anciennes résidences d’administrateurs coloniaux anglais et situées dans des lieux exceptionnels. Elles sont gérées par l’Etat. Elles tombent donc en décrépitudes et peuvent aussi servir de bistrot à pochetrons car on y sert de la bière.
On a une chambre sans problème car Booking ne s’intéresse pas trop à ce genre de lieu.
On a un grande chambre avec bureau, canapé, fauteuil et lit bien sûr le tout défraîchi à souhait. Notre porte fenêtre s’ouvre une terrasse avec deux fauteuils, 4 chaises cannées et une petite table. Salle de bain vétuste et sans eau chaude. Pas de Wifi, de la 3G nous sommes en face du relai de l’autre côté de la vallée.
On s’installe dans la chambre, puis sur la terrasse en buvant une bière, on regarde la nuit arriver doucement, sur le village à nos pied d’où monte les bruits de la circulation et la musique des temples et le gong du temple hindouiste.
Et soudain Véro dit, on est déjà venu ici. On cherche, on est passé pour la première fois à Rakwana en 1996, mais cette année-là on s’était arrêté à la guest house de Deniyaya qui était dans un état proche de la décrépitude totale et on a dormi parmi les immenses toiles d’araignées, des bruits de rongeurs, des cafards. On n’avait pas le choix, Véro ne pouvait plus tenir debout tellement elle avait mal au dos.
Nous sommes revenus ici plus tard vraisemblablement au environs de 2007 quand nous sommes entrés dans la forêt de Sinharaja par l’entrée opposée à celle de Deniyaya.
Je ne m'en souviens plus vraiment, je me souviens que sur ces routes de montagne nous avions une moto de location qui ne voulait pas monter et qu’il fallait pousser.
Nous avons commandé pour ce soir le seul plat que la cuisinière de la maison sait faire, un chicken curry avec des noodles pour 19h.
On attend sur notre terrasse en sirotant notre bière.
19h le dîner copieux est bon.
Véro se lance pour la douche froide. Froide froide direct de la cascade voisine au robinet. Ça rappelle une autre époque.
Pas de wifi, on se met en partage de connexion avec un iPhone pour connecter le mac book pour mettre le blog en ligne et  pour les photos, ce sera à minima …

Douche froide
Blog
Dodo


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