mardi 31 décembre 2019

Ambalangoda-Aéroport de Colombo

BONNE ANNÉE !!!

La clim est ingérable aussi nous avons des couettes sur lit.
C’était agréable de s’endormir sous la couette pour échapper au froid de la clim.
Des éclairages font le tour du lit comme une guirlande au niveau des pieds sous le matelas. Peut-être pour faire un effet de tapis volant lorsqu’on est allongé dans le noir.
Nuit bof.
Petit déjeuner copieux sur la terrasse au troisième étage et même de là pas facile de voir l’océan qui n’est pourtant qu’à une centaine de mètres compte tenu de l’enchevêtrement des constructions.
Le patron nous apprend que l’hôtel est à vendre, 12 chambres dont 9 avec la clim, si on connaît quelqu’un, je fais passer le message.
On a pu faire grâce à la 4G nos enregistrements pour le vol pour Bangkok de demain matin.
Le proprio de la voiture est venu nous voir car il y avait une petite tonche à l’arrière tellement peu visible que je ne l’avais pas remarquée le premier jour de location et j’ai cru que cela avait été fait lors d’un stationnement. Le proprio honnête nous dit qu’elle y était déjà.
Un bon point pour lui et pour ses congénères qui rattrape un peu l’opinion défavorable que nous avons pour eux qui nous prennent trop souvent pour des porte-monnaie sur pattes.
11h, départ pour l’aéroport.
L’autoroute et on y arrive vers 13h, l’autoroute va maintenant directement à l’aéroport.
Là encore déception pour l’hôtel. Une grande chambre pour routard, un lit un ventilo puis plus rien.
Gros découragement. Je reprends les sacs et je dis à la seule personne que nous ayons vue, de nous appeler un taxi, on repart. Sans l’air conditionné c’est intenable dans la chambre. Je lui montre l’appli Booking qui ne précise pas qu’il n’y a pas l’air conditionné. Lui me montre son appli Booking sur laquelle c’est dit. Ce phénomène m’est déjà arrivé avec Rbnb, l’appli du proprio ne contient pas les mêmes infos que l’appli du client.
On s’en fout. Il passe un coup de téléphone et nous propose un hôtel avec AC. On s’entasse dans son tuk tuk les sacs Véro et moi.
On s’arrête sur le parking d’une banque.
Véro me dit qu’est-ce que c’est que ce truc, c’est une banque.
Sur le bâtiment de la banque une grande enseigne annonce : Palace Princess rooms AC non AC. Par un escalier sur le côté du bâtiment on accède à l’étage. Un balcon longe tout le bâtiment et tout de suite à gauche l’entrée.
On est chez la mère à Titi en jeune cingalaise. Des meubles de particuliers sont disposés dans cette étroite entrée comme la réception d’un grand hôtel. On sent bien que des efforts sont faits mais en vain, pour contenir l’espace particulier hors de l’espace professionnel. Un énorme tracteur d’enfant est poussé contre un fauteuil d’accueil pour client dans un espace réduit saturé par un mini canapé , le tout voulant copier le salon d’un grand hôtel. On se la joue Palace Princess.
Un couloir dessert des portes de chambres. Des chaises sont disposées le long du couloir, leur destination est mystérieuse car si quelqu’un s’assied le passage est bloqué. Enfin une porte s’ouvre sur une petite chambre, qu’un grand lit occupe presque en totalité, en se faufilant on accède à la salle de bain dont le système d’eau chaude ne fonctionne plus. Mais Princess Palace est très rassurante et l’on peut aller se doucher dans une autre chambre. On est en famille pas de chichis. En fait elle est très gentille. Et cette gentillesse est mise en valeur par cet environnement déconcertant. On reste.
On s’installe comme on peut et puis on va déjeuner, dans un petit boui-boui proche de l’hôtel. Des rotis, de l’eau.
Il fait très chaud on remonte dans la chambre et on s’installe sur le lit seul endroit où il y a de la place.
Véro dessine, je m’amuse à écrire ce blog.
Puis nous passons l’après-midi à ne rien faire dans notre recoin.
Dehors c’est une route passante sur laquelle il ne fait pas bon marcher.
On va dîner dans un petit restau qui s’appelle Sainte Martha, on est proche de Negombo et c’est un coin catho.
On mange un kotthu au poulet, crêpes hachées, légumes hachés avec du poulet haché. Ça remplit le ventre. Nous sommes comme souvent les seuls consommateurs assis les autres viennent prendre pour le dîner du soir des take away de fried rice, rice and curry ou de kotthu.
Retour à la chambre, on insiste pour le transport de demain matin pour l’aéroport.
La clim ne fonctionne plus.  Moment d’affolement pour nous et les propriétaires du lieu.
La clim fonctionne à nouveau, ouf !

Douche
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Dodo jusqu’à 5h.


lundi 30 décembre 2019

Rakwana-Ambalangoda

Le joli temple d'Ambalangoda


Nuit correct pour le prix. Sous le drap et donc sur le matelas, il y a une sorte de couette doublée en plastique sur laquelle le drap glisse et qui renvoie la chaleur, sensation désagréable pour Véro, insupportable pour moi.
Par contre le petit déjeuner « gratuit » est effectivement au niveau de la catégorie de l’hôtel.
Départ 10h00.
On prend une petite route qui traverse la réserve de la forêt de Sinharaja. Dès le départ un panneau nous informe de la présence possible d’éléphants sauvages sur la route.
Ça me rappelle une autre route près de Yala l’an dernier, les éléphants avaient compris qu’en venant sur la route, des automobilistes pouvaient leur donner à manger. Le premier nous avait foutu la trouille, après on s’y fait de voir passer des mastodontes près de la voiture.
Nombreux arrêts photo même si la lumière…

Déjeuner dans un petit restaurant pour cingalais avec des gens adorables.
La route transversale jusqu’à Aluthgama puis la route de la côte.
Ambalangoda 15h00.
L’hôtel.
Une petite merdeuse, sûrement la fille du patron nous assure qu’on n’a pas retenu de chambre.
Il faut insister auprès de cette petite conne pour qu’elle appelle le patron. Il nous reconnaît, ça ne pose pas de problème.
Ils ont parfois des côtés chiants qui nous les rendent haïssables.
La chambre c’est pas brillant, plus dans le style cingalais adapté aux occidentaux, soit un résultat assez nul qui ne donne satisfaction à personne.
La Wifi ne fonctionne pas. Le patron nous apporte un modem spécialement pour notre chambre, l’aventure du mot de passe qui recommence. Lorsqu’on y arrive, message du fournisseur, désolé la connexion est coupée vous n’avez pas payé. Je résume. Le patron court chez le fournisseur qui n’est jamais loin ici. Il paie, revient, ça marche. Mais il à dû payer le minimum car rien ne monte. Inutilisable pour les photos et le blog, il faudra passer par la 4G.
On a un peu de temps, Véro a la bonne idée d’aller revoir le temple d’Ambalangoda. Je ne m’en souvenais plus.
On y va à pied, marre de la voiture.
Ambalangoda est aussi détestable qu’une grande ville indienne. Tout est trop, la population dans la rue principale, la circulation dangereuse, le bruit terrible même pour nous. Et pour couvrir tout ça il y a toujours une musique qui hurle quelque part.
Pour aller au temple il faut quitter la route de Galle, saturée. Il faut traverser la voie ferrée et justement un train passe. En allant tout droit à une centaine de mettre apparaît la grande porte d’entrée du temple. Elle est faite de pierres blanches noircies par le temps et la pollution. Elle une forme de triangle comme un gopuram et chaque niveau est enrichi de statuts et chaque pierre est taillée comme une dentelle. C’est très beau, cette entrée me fait penser à un palais indien. La porte franchie, nous sommes à peine à 200m du centre ville, c’est le calme absolu. Plus de bruit, la paix. Un moine nous prend en main, pas tant pour nous faire visiter que pour la donation finale, c’est le jeu. On le sait. Il nous emmène visiter un petit temple où il y a les statuts d’un bouddha assis en méditation, un bouddha couché qui dort, un bouddha debout qui côtoie Vishnou un dieu hindouiste. Les murs de ce petit temple sont peints de scènes de la mythologie boudhistes et hindouiste avec un détail qui contraste avec les scènes style BD qu’on voit dans d’autres grands temples notamment au nord de Matara.
On visite à nouveau avec plaisir, on apprécie avec bonheur chaque scène, qui parle aussi du quotidien des gens. Le moine lui préfère nous montrer les scènes qui représentent l’enfer et qui n’ont rien à envier à celles de la cathédrale d’Albi. Sans doute a-t-il perçu chez nous le côté athée.
Puis il nous emmène voir un bouddha de marbre qu’il doit considérer comme le plus impressionnant. Il nous entortille un fil blanc autour du poignet droit pour nous porter chance et nous donner une bonne santé. Autrement dit c’est l’heure de la donation. On se montre généreux car j’ai le sentiment que ce temple où se côtoient dieux boudhistes et dieux hindouistes n’est certainement pas très bien vu (compte tenu de son état de délabrement) des autorités du pays qui on fait remettre à neuf tous les temples boudhistes depuis l’accession au pouvoir de la famille Rajapaksa.

On revient pour boire une bière au Sanekvin. Véro s’est rappelé que ce restaurant pouvait aussi faire bistrot.
Mais j’aperçois l’entrée fermée de l’ancienne RestHouse d’Ambalangoda que nous avons connue lors de son heure de gloire. Plein d’anecdotes à raconter, mais pas le temps.
On passe devant le boulanger Milanaa qui fait des pains de mie délicieux. De la maison chaque matin d’un coup de moto, je venais en acheter un. La boulangère était mignonne mais pas très causante.
 La RestHouse aujourd’hui c’est un champ de ruines. Le portail est fermé mais à côté il y a un petit passage. Un garde nous demande où on va. On lui explique qu’on connaît et qu’on va au bord de l’océan.
Il y a beaucoup de rochers noirs sur le bord de l’océan . Notamment deux gros rochers qui forme comme une pointe de flèche vers l’océan, l’intérieur du triangle forme avec la plage comme une petite piscine où les enfants se baignent en toute sécurité. Les vagues brisées par la pointe apporte l’eau pour la piscine.
De ce côté d’ Ambalangoda il n’y a que des indigènes, femmes et enfants. Près des bateaux de pêche affalés sur la plage des pêcheurs, au coucher du soleil vident des petites bouteilles d’Arak qu’ils jettent ensuite sur la plage.
On va au Sanekvin boire notre bière du soir, sans manger comme les pochetrons.
Puis on va au petit restau cingalais, coincé entre la route et la voie ferrée où  ils complètent le bruit infernal par une musique Reggae à fond la caisse,  difficile de s’entendre. Nous sommes les seuls clients assis, tous les autres et ils sont nombreux viennent pour prendre leur repas du soir en Take-away qu’ils mangeront chez eux en famille.

Retour à l’hôtel.
Douche pas trop de débit d’eau à peine de quoi rincer le savon.
Blog
Dodo

Vous devez vous dire c’est quoi ces hôtels de merde dans lesquels ils vont. L’hôtel c’est notre plus gros poste budgétaire et l’on essaye de le contenir.











dimanche 29 décembre 2019

Rakwana-Voyage en terres inconnues.

Sinharaja forest


La nuit a été difficile malgré l’altitude, chaleur et humidité dans la chambre.
Pas moyen d’ouvrir et de dormir.
Véro s’est endormie.
Je sors sur la terrasse, il fait bon, l’air est frais, je ne suis pas agressé par les moustiques.
Ils ont enlevé table, chaises, fauteuils.
Une musique qui fait arabo-andalouse vient de la ville, presque pas de circulation. Un chien aboie.
On est mal pour dormir mais l’endroit est magnifique.
Pour le petit déjeuner ils font un effort, ils sont allés acheter une petite barquette d’Astra, que nous ouvrons, un petit pot de confiture multi-fruits que nous ouvrons aussi, c’est comme si on était allé faire nos courses nous-mêmes. Pour le pain de mie en tranches ça devait être le leur, il était au moins de la veille, des petites bananes comme fruits. Malgré toutes ces prévenances, nous décidons quand même de changer.
On remballe tout, on règle et on va voir une autre guest house tellement perchée que nous renonçons, rien que l’idée de faire plusieurs fois cette route nous décourage. On revient donc à Rakwana même, au grand hôtel du coin. Accueil bizarre, d’abord il n’y a pas de chambre, mais nous sur Booking nous avons vu des chambres. En fait il n’y a pas de chambre pour maintenant, il est 10h du matin. Finalement il y a une chambre. Autre discussion, le petit déjeuner  n’est pas inclu dans le prix mais il est gratuit !
La chambre sera prête à 11h.
On va faire un tour.
Lorsqu’on revient on demande à pouvoir accéder à la connexion Wifi. D’abord pas de connexion, puis un spécialiste enrhumé vient connecter un modem à côté de nous dans le salon où on attend la chambre. On voit un réseau. Pour le mot de passe c’est compliqué ça ne marche pas. L’enrhumé se penche sur l’épaule de Vero pour l’aider à entrer le code. Ça ne marche pas. Mot de passe suivant, même scène ça ne marche pas. Appel au fournisseur, il faut entrer le mot de passe qui est sur le modem !!!
On est venu dans cet établissement parce qu’on pensait trouver des professionnels.
La chambre est prête. On prend même le modem pour la chambre, ça nous évitera de sortir pour le blog.
On se repose en attendant l’heure de partir pour Panila.
On retrouve facilement le point de départ pour la forêt mais ce n’est plus le bon endroit. Il faut se rendre 4 km plus loin.
Là, tout le village se met en quatre pour que je gare la voiture chez un garagiste et ensuite on nous apporte des sièges pour nous asseoir à l’ombre.
Notre guide arrive à moto, il faut le suivre. On met la voiture dans un espace à côté d’une épicerie.
On prend un tuk tuk et on escalade dans la forêt sur des plaques de béton, de la terre pleine d’ornières, sur des rochers qui servent de pavés. Le brave tuk tuk attaque des montées périlleuses.
Il faut finir à pied. Un petit sentier qui escalade toujours la forêt de Sinharaja.
La maison est toujours là perdue dans la jungle qui est tenue à distance par un nettoyage sévère et rigoureux sur plusieurs mètres et sur tout le périmètre qui entoure la maison. Là on est seul, le cri des animaux, les froissements de feuilles, les singes qui sautent sur des branches qui ploient puis se détendent comme un ressort et font vibrer toute la frondaison.
On échange ensemble sur des questions qui nous semblent importantes.
Véro et moi on se partage un take away de riz et tout le monde se retire pour nous laisser manger seuls. Ici on nourrit les invités où on discute. Ces deux actions sont trop importantes pour être faites en même temps. On n’est plus déconcerté par la politesse sri lankaise qui veut qu’on ne s’occupe pas des invités, tout est sur la table.
Aujourd’hui est un jour de chance pour se promener en forêt parce qu’il n’a pas plu dans la Rain-forest et les sangsues ne sont pas sorties. Pas une sangsue sur nos pieds ou nos jambes, c’est une première pour nous à Sinharaja forest.
Retour par la même voie.
On récupère la voiture et direction Rakwana.
C’est vraisemblablement la dernière fois qu’on vivra pareille aventure dans  cette forêt.
De retour à l’hôtel, on nous demande si nous sommes allés à Sinharaja forest, on dit oui.
La chambre, le routeur, la clim, l’ordi et le monde à portée de mains, c’est le grand écart avec cet après-midi, où des gens vivent dans la forêt équatoriale.
On dîne à l’hôtel plus envie de sortir. Il fait nuit dès 6h ici.
On commande des bières, il n’y en pas, muslim oblige, puis il y en a. En fait ils vont en acheter à la  Rest House d’hier. Ils ramènent des bières pas fraîches, maintenant c’est nous qui n’en voulons plus. La vie est terriblement compliquée.

Douche avec débit d’eau à minima.
Blog.
Dodo

samedi 28 décembre 2019

Mirissa-Rakwana

Rest house de Rakwana


Il y a des gosses depuis hier à l’étage de l’hôtel. C’est devenu un peu le cirque et ce matin pas besoin de réveil.
8h lever, petit dejeuner, les sacs.
On règle notre séjour on dit qu’on reviendra peut-être quelques jours début mars. Le propriétaire nous dit que tout sera pareil, sauf les Russes qui seront partis.
Départ 10h. Premier arrêt à la station service pour faire le plein.
En route direction Matara.
Avant Matara il faut prendre une route à gauche, puis une route à droite, puis une route à gauche qui est en travaux mais qui est la route direction Embilipitiya. La voix de Googlemap nous dirige assez bien.
C’est une route que nous n’avons jamais prise. Lorsqu’on voyageait à moto il était trop difficile de se repérer sur des routes où les indications n’étaient pas évidentes pour des non initiés.
En fait toutes ces routes transversales se ressemblent, palmiers, rivières, villages denses, marchés, des montées, des descentes, et des véhicules qui vont et viennent dans tous les sens et n’importe comment. Mais rares pointes de vitesse à 65km/h et une moyenne de 30km/h. Véro est angoissée aussi par la route, je lui dis qu’on roule à peine à 40, elle me dit j’ai l’impression qu’on roule à 100.
C’est vrai qu’il n’est pas question de se déconcentrer. Le Cingalais au volant dès qu’il voit un véhicule devant lui il faut qu’il double dans n’importe quelles conditions puis après il roule normalement. Une autre caractéristique de leur conduite, c’est qu’ils ne ralentissent jamais et surtout pas en ville. Là je m’avoue battu, autant sur la route je tire mon épingle du jeu, autant en ville j’ai ce défaut de certains occidentaux qui pensent que les autres existent, qu’un piéton ou un animal peuvent aussi bénéficier de la chaussée, grave péché qui me vaut des coups de klaxon.
Il est 12h30 et on a fait en 2h30 nos soixante km, je n’en suis pas fier et si la police l’apprend ils vont peut-être me retirer mon permis Sri Lankais. (que j’ai vraiment ! )
Quelques courses à Embilipitiya et on va déjeuner à Uduwalawe la réserve des éléphants.
A peine arrivés, nous sommes littéralement pris en chasse par les vendeurs de safari. Ils nous font des signes pour qu’on se gare, ils frappent aux vitres de la voiture. On cherche un restaurant et l’on finit par en trouver un près du nursing home des bébés éléphants.
Restau pour touristes cingalais. On mange c’est l’essentiel.
Le safari ici est relativement agréable pour voir des éléphants, mais les 4/4 sont pour 6 personnes et bien souvent il n’y a que deux personnes ce qui fait qu’il y a trois fois plus de véhicules qu’il ne devrait y en avoir s’il y avait un réel respect pour les éléphants.
Direction Madampe un peu de galère pour trouver l’hôtel, mais on y arrive. On est reçu par un mec un peu bizarre qui nous montre la chambre. C’est le genre de mec pas diplomate pour deux ronds et qui te parle comme si tu étais aux ordres. De plus il a les yeux qui brillent d’un mec qui a abusé de l’arak. Véro a la trouille et il n’est pas question de rester dans ce lieux douteux où nous sommes les seuls clients.
On repart direction Rakwana, ainsi on sera plus près de notre destination pour demain. Je sais qu’à Rakwana il y a une rest house. Les rest house sont souvent d’anciennes résidences d’administrateurs coloniaux anglais et situées dans des lieux exceptionnels. Elles sont gérées par l’Etat. Elles tombent donc en décrépitudes et peuvent aussi servir de bistrot à pochetrons car on y sert de la bière.
On a une chambre sans problème car Booking ne s’intéresse pas trop à ce genre de lieu.
On a un grande chambre avec bureau, canapé, fauteuil et lit bien sûr le tout défraîchi à souhait. Notre porte fenêtre s’ouvre une terrasse avec deux fauteuils, 4 chaises cannées et une petite table. Salle de bain vétuste et sans eau chaude. Pas de Wifi, de la 3G nous sommes en face du relai de l’autre côté de la vallée.
On s’installe dans la chambre, puis sur la terrasse en buvant une bière, on regarde la nuit arriver doucement, sur le village à nos pied d’où monte les bruits de la circulation et la musique des temples et le gong du temple hindouiste.
Et soudain Véro dit, on est déjà venu ici. On cherche, on est passé pour la première fois à Rakwana en 1996, mais cette année-là on s’était arrêté à la guest house de Deniyaya qui était dans un état proche de la décrépitude totale et on a dormi parmi les immenses toiles d’araignées, des bruits de rongeurs, des cafards. On n’avait pas le choix, Véro ne pouvait plus tenir debout tellement elle avait mal au dos.
Nous sommes revenus ici plus tard vraisemblablement au environs de 2007 quand nous sommes entrés dans la forêt de Sinharaja par l’entrée opposée à celle de Deniyaya.
Je ne m'en souviens plus vraiment, je me souviens que sur ces routes de montagne nous avions une moto de location qui ne voulait pas monter et qu’il fallait pousser.
Nous avons commandé pour ce soir le seul plat que la cuisinière de la maison sait faire, un chicken curry avec des noodles pour 19h.
On attend sur notre terrasse en sirotant notre bière.
19h le dîner copieux est bon.
Véro se lance pour la douche froide. Froide froide direct de la cascade voisine au robinet. Ça rappelle une autre époque.
Pas de wifi, on se met en partage de connexion avec un iPhone pour connecter le mac book pour mettre le blog en ligne et  pour les photos, ce sera à minima …

Douche froide
Blog
Dodo


vendredi 27 décembre 2019

Mirissa. Clap de fin.

La plage des enfants.


Bonne nuit, on commence à se sentir chez nous.
Heureusement on part demain pour l’aventure Sinharadja Forest …
Le petit déjeuner est toujours copieux et de qualité.
On informe le patron qu’on part demain.

Plage, l’océan est relativement calme, quelques vagues à gérer puis le calme.
Pendant une série de vagues importantes qui ne nous posent plus de problème, une jeune femme entre dans l’eau et ne se rend pas compte qu’elle est mal placée par rapport à une vague qui arrive. La vague l’emporte avec force et la rejette près du bord. On voit sa tête ahurie, le visage marqué par la peur. Elle remet vite le haut de son maillot et sort le plus rapidement possible. On ne la reverra pas. Pourtant on se rend bien compte qu’au fil des jours les vagues s’apaisent. En janvier on a presque toujours vu l’océan très très calme.
On fait une promenade sur la plage jusqu’au rocher des perroquets.
Véro regrette de n’avoir ni son IPhone ni son appareil photo car il y ce matin sur la plage du spectacle.
Des familles cingalaises, un gros papa s’ébroue à quatre pattes au milieu de ses 4  enfants assis dans l’eau tandis que deux femmes habillées, l’une avec un parapluie,  les pieds dans l’eau les regardent en riant et en les prenent en photo avec un smartphone.
Plus loin deux touristes âgés sont assis sur des chaises en plastique qu’ils ont mis dans l’eau et les vagues viennent leur lécher les pieds tandis qu’ils boivent leur bière à la bouteille.
Véro pense qu’elle va pouvoir venir peindre au bistrot où l’on boit une bière le soir au coucher du soleil. Il y a au-dessus de la plage une petite terrasse à l’ombre des cocotiers.

Retour à l’hôtel pour un récurage en règle en vue du départ. Douche, cheveux, ongles, on se bichonne comme dirait Goya, barbe pour moi.
Chaque fois que je me coupe les ongles je pense à cette gravure « Se Repulen » de Goya dans «  Les Caprices » https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Se_repulen
La traduction proposée  dans le recueil que j’ai est : « Ils se bichonnent » et je vois que Wikipédia propose : « Ils se pomponnent ».
Les deux traductions me vont bien compte tenu du sujet, même si je garde une préférence pour celle que j’ai toujours connue.

Repos.
Déjeuner.
On retourne au petit restaurant d’hier soir qui se situe à l’intérieur des terres. La cuisine était bonne.
On prend des salades d’avocat et de tomates malgré l’interdiction formelle du Routard.

Hier dans le fichier Word perdu, je disais que cette partie de Mirissa qui a commencé à mourir me rappelait une série télé dont j’ai oublié le nom. On y voyait des gens riches devenus pauvres et des pauvres devenus riches suite à un changement de comportement, de consommation, des effets de modes extérieurs au village.
Ici c’est un peu la même chose. Avant la plage, les riches étaient les propriétaires de l’intérieur des terres pour fournir le riz à la population et les pauvres étaient les pêcheurs et leur cahute en bord de plage.
Puis tout s’est inversé les propriétaires de terrains en bord de plage sont devenus riches et les autres se sont appauvris. Sans le savoir on a été témoin de ce changement, en 1992 il n’y avait qu’une modeste guest house du côté du rocher aux perroquets, la plage vide et les vagues effrayantes. Depuis  la plage est envahie par les constructions.
Par contre à l’intérieur des terres les belles maisons de style cingalais se perdent, mal entretenues, le temps, les intempéries et la végétation font leur œuvre sur les toitures et les façades.

Retour à l’hôtel pour récupérer le matériel de peinture et l’appareil photo.
Mais finalement on se repose. Je vais récupérer les affaires que nous avons données à laver ce matin.
Puis nous allons sur la plage vers le rocher aux perroquets pour les photos, Véro a monté un nouvel objectif, une plus longue focale, je crois sur son appareil.
Ce soir le coucher de soleil particulièrement réussi, un beau rond rouge sur l’horizon.

On revient à l’hôtel poser le matériel photo et récupérer les lunettes de Véro qui en fait était dans mon sac. Comme d’hab je ne les avais pas vues.
Un petit coup de fraîcheur avant de faire notre dernier dîner sur la plage.
Mais sur la plage les prix ont encore augmenté. Les touristes pour la nouvelle année sont arrivés. On traverse la rue et on va dîner au restau en face de l’hôtel. Le poisson et les crevettes sont restés au même prix.
Bien sûr le bruit régulier des vagues est remplacé par le bruit irrégulier de la circulation. Mais on mange hot comme au Sri Lanka et on ne se la joue pas faux nantis sur la plage.
Retour à l’hôtel. Regroupement des affaires pour demain.

Blog.
Douche.
Dodo.

jeudi 26 décembre 2019

Mirissa. On ne se lasse pas.




En voulant transmettre le texte du blog à Véro je l’ai perdu. Je dois donc recommencer en plus court pour la journée. Désolé mais vous commencez à me connaître.

La nuit a été bonne.
Petit  dèj nouveau avec des hoppers et des fruits frais super bon et on est lesté pour la journée.

L’heure du tsunami du 26 décembre 2004 est passé on est tranquille pour la journée.

Plage ciel voilé, vagues normales et on en ressort avec les cheveux presque pas mouillés.
On s’assied un moment sur la plage pour regarder le spectacle des baigneurs dans les vagues et trois gardes côte qui nagent vers le large, un voilier a jeté les amarres dans la baie.

On vient se remettre au frais dans la chambre.

Puis on va déjeuner vers 14h car depuis ce matin on se laisse vivre et le temps passe plus vite.

On prend la rue en face de l’hôtel on passe devant les restaurants on nous avons déjà déjeuner, jamais dîner puisqu’on est parti du restaurant hier soir avant d’espérer être servis.

En allant vers l’intérieur des terres on  voit une guest house restaurant qui est installée dans une vieille maison cingalaise pleine de charme et comme nous les aimons.
On déjeune de tartines  à l’avocat et au nutella avec des tranches de bananes.

On suit la route de l’intérieur qui nous fait passer dans le Mirissa d’avant la plage. Des petites rues et des maisons cingalaises décrépies. Ici c’est trop loin pour les touristes et tout se meurt.
Quatre femelles paons croisent notre chemin et s’envolent devant nous pour escalader un mur derrière lequel elles se réfugient.

Au niveau de la poste on rejoint la grande  route et on la longe pour reprendre la route qui mène au port.
On s’arrête sur la petite plage au nord du port sur laquelle sont posés des bateaux typiques de pêcheurs d’ici.
On longe cette plage jusqu’au port.
Véro prend une famille en photo et comme la lumière ne convient pas à un œil de photographe on revient à l’hôtel par la plage des touristes.

Rafraichissement dans la chambre et il est l’heure d’aller boire notre bière et d’assister au coucher du soleil.
Un panneau nous accueille pour cet Happy Hour et annonce la bière à 350 roupies pour tout le monde.
Le serveur nous fait quand même remarquer qu’aujourd’hui nous prenons deux bières alors qu’hier on n’en avait pris qu’une.
Superbe  coucher de soleil mais là je vous laisse voir les photos.

On va dîner au restaurant que nous avons découvert cet après-midi. C’est finalement une bonne adresse pour la cuisine.

Retour à l’hôtel
Blog.
Douche.
Dodo.






mercredi 25 décembre 2019

Mirissa. Le port

Le port de Mirissa


Finalement Noel est un jour comme les autres.
La fête a quand même duré toute la nuit.
Réveillés vers 8h et petit dejeuner.
Au bain vers 9h30. On met nos affaires toujours au même endroit au pied de la tour du Life Guard, qui garde à la fois la plage et la côte.
Il commence à nous reconnaître et nous fait signe bonjour du haut de son perchoir. On est rassurés parce que ce matin à l’hôtel ils font la chambre et on a pris nos lunettes de soleil pour ne pas revenir trop vite.

Il fait très chaud et on est heureux de pouvoir se rafraîchir dans l’eau.
Quelques vagues en mode expert qui nous obligent à plonger dedans et donc à nous mouiller les cheveux. C’est le challenge pour l’un et pour l’autre de ressortir les cheveux secs.
On fait ensuite une grande balade sur la plage en direction du nord pour trouver un emplacement favorable pour que Véro puisse peindre.
En revenant on s’arrête pour regarder des Russes faire de la planche, et commenter la réussite des uns et les échecs des autres. Une jeune femme blonde, caricature de Russe semble proche de l’extase lorsque sa petite planche la ramène jusqu’au bord de la plage.

Retour à l’hôtel, la chambre est faite.
Douche et un peu de repos parce qu’il fait plus de 30 degrés dehors.

On récupère nos affaires que nous avons données à laver hier. Puis on va au Food City pour acheter une recharge de Good Night en prévision des moustiques de Sinharadja Forest, des serviettes en papier pour peindre, de la crème pour les pieds à l’Aloévéra à 3€ ce qui est hyper cher mais rien à côté du prix pratiqué à Verdun par notre grand spécialiste en Aloévéra. Pas de brosse à ongles pour Véro qui a oublié la sienne. Ici c’est un objet mystérieux qu’on ne trouve pas dans un magasin populaire.

On s’enfile dans une rue perpendiculaire à la nationale pour fuir la circulation, le bruit et les touristes de la plage.
On déjeune au Coco Gâte bistrot restaurant tenu par des Musulmans. On prend une sorte de crêpes mis en cylindre et fourrée d’une pâte coco avec des légumes dont malheureusement du poivron. On prend aussi une boisson spéciale à base de coco. Comme on est en partie chez les touristes tout ça nous coûte un peu plus de 5€.

Retour à l’hôtel pour un petit café que Véro prépare parce qu’on a tout ce qu’il faut dans la chambre.
Repos au frais de la clim.
Véro peint.
Je dors.

On décide d’aller au port de Mirissa d’où partent les bateaux charters qui  emmènent les touristes voir les baleines, les orques, les dauphins. Depuis notre visite à Yala (grand parc national) où nous avons vu comment étaient chassé le moindre pauvre animal sauvage, poursuivi et entouré par une vingtaine de jeeps, desquelles les chauffeurs guides informent d’autre jeeps de la présence de l’animal et les touristes qui fusillent avec leurs appareils photos et caméscopes ( à l’époque ça existait encore des appareils photos et des caméscope), plus jamais ça, même pour voir des baleines. Foutons leur la paix surtout si c’est pour les voir derrière l’écran de son téléphone portable.
Heureusement à côté des bateaux bus il y a les vrais pêcheurs du Sri Lanka qui ravaudent, réparent avec des cannettes et préparent les filets pour la pêche de la nuit.
Je n’ai pas encore parlé de cette ligne de lumière des lamparos sur l’horizon qui chaque nuit entoure l’île.

Au retour, pour ne pas aller à l’autre bout de la plage vers le rocher aux perroquets on s’assied à une table sur notre parcours. Avant de commander Véro demande le prix de la bière, 500 roupies la bouteille qu’on paie habituellement 350 roupies. On va donc à notre bar habituel, mais là aussi c’est 500 parce que c’est Noël et que les touristes arrivent. Ils exagèrent la bouteille coûte moins de 100 roupies dans les débits d’alcool en ville. Véro obtient que pour nous, demain ce sera à nouveau 350. Mais il ne faut le dire à  personne. Pour ce soir on ne prend qu’une bouteille à 500 au lieu des 2 habituelles.
Ça ne sert pas à grand-chose mais c’est pour le principe et dénoncer cette malhonnêteté vis-à-vis des touristes. Rajapaksa l’ancien président, aujourd’hui premier ministre avait dit en 2006 au Sri Lankais que leur argent était  dans les poches des touristes d’où ces campagnes depuis, pour faire venir les touristes au Sri Lanka.

On va directement au restau dans la petite rue perpendiculaire à la nationale. La rue dans laquelle on a mangé à midi, pour éviter la plage où tous les restau ont changé leur carte pour les fêtes.
On retourne au petit restau où l’on avait déjeuner lundi à notre arrivée.
Eux aussi offre la possibilité de se faire griller des poissons, des crabes ou des homards. Il y a du monde.
On commande des plats classiques du Sri Lanka. Ceux qui ont commandé des poissons grillés reçoivent leur commande dans un immense nuage de fumée qui fait tousser tout le monde.
Petit à petit des mangeurs de poissons grillés arrivent et sont tous servis avant nous. Au bout d’une heure on leur dit qu’on s’en va parce qu’on ne voit toujours rien venir.
On va au restau qui est juste en face l’hôtel. J’appréhende un peu car devant le restaurant il y a un père Noël vêtu de rouge et de rose mélange de couleurs tellement curieux qu’au bout du compte il fait peur. Les gens du restau sont sympas, on s’offre une soupe de Noël avec légumes et noodles.

On revient à l’hôtel. La famille qui gère l'hôtel nous demande si on va ressortir pour faire la fête. On leur dit non.
A force de voir des gens se gaver, se défoncer et se bourrer la gueule, ils finissent peut-être par avoir envie d’y croire au petit jésus.

Blog.
Douche.
Dodo.









Ambalangoda - Barcelone

La Sagrada Familia. Barcelone  Lever  8h00.   Le jour et le bruit de l’océan  pour nous  réveiller.   On déjeune sur la terra...